En plein milieu de la nuit, à la ramasse, perdu dans la masse, t'étais vraiment un abruti. Tu parlais fort pour me balançais à tort qu'il n'y avait plus d'intérêt, que toi et moi c'était cassé, défoncé, éclaté. J'ai pas pleuré tu sais. J'aurais peut-être dû. T'es partis en titubant, j'ai regardé les gens. Les lumières dansaient sur leurs visages, j'ai cru à un mirage. C'était pas tant douloureux, j'me disais qu'au fond c'était ce qu'il y avait de mieux mais il y avait ce goût amer, ce vide au creux du bide. Cet espèce de truc qu'on appelle le manque, la souffrance, le regret peut-être, je sais pas, toujours chercher à comprendre les sentiments, j'trouve ça chiant. Je me suis persuadée que j'étais juste entrain de ressentir un léger désagrément, un petit dérangement. Ca aller passer avec le temps, c'est toujours comme ça non ? Mais ça fait maintenant un an, et c'est toujours là, comme une ombre, une tâche, ça me colle à la peau, c'est devenu un fardeau. J'me suis dit pourquoi ? Pourquoi c'est encore là ? J'ai repassé le film en boucle j'te jure. Nos nuits, nos jours, notre amour. Tu sais, au final, j'ai rapidement compris que c'était à cause de moi.
Moi qui avait ton toi, toi qui avait mon moi.
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Eloquence
PoesiaUn peu de rimes, de prose et de sentiments. Juste la brise de mes tourments.