Explications

254 35 6
                                    

Le lendemain matin, Maxime se réveilla la dernière, étant celle qui avait bu le plus. Lorsqu'elle se rendit dans la cuisine pour prendre un petit déjeuner, elle passa devant la chambre qu'occupaient James, Sirius, et, exceptionnellement, Remus. 

-Moi, je vous dis que si on veut des réponses, il faut les lui demander ! 

-Elle ne répondra jamais, Lunard. Il faut un stratagème. 

-Patmol, arrête. Si elle veut nous en parler, elle nous en parlera. Fin de la discussion. 

L'adolescente, comprenant qu'ils parlaient d'elle, se sentit trahie. Sirius ne lui faisait pas confiance. Non, elle n'avait pas tout dit, mais c'était trop intime. Personne n'avait jamais su ces choses. C'était personnel. 

-Ah ! Maxime, s'exclama Euphemia. Tu es réveillée ! Viens manger, il n'est qu'onze heures. 

-Merci, Mrs. 

-Je t'ai déjà dit de m'appeler Euphemia !

-Désolée, c'est une habitude. 

En effet, n'ayant jamais été familière avec ses parents, elle ne savait pas comment parler à des gens comme Euphemia et Fleamont Potter. 

-Max, cria James en sortant de sa chambre. Tu n'aurais pas quelque chose à dire à ma mère ? 

La jeune fille fronça les sourcils. De quoi parlait-il ? Ah ! Oui, son action de la veille ! Elle souffla. 

-Mrs... Euh, je veux dire Euphemia. Votre fils est... James, tu es sûr ? 

-Oui, vas-y ! 

-Bon... Votre fils est un très bon coup, asséna-t-elle avec une moue exaspérée. 

-Merci, Maxime. Je suis enchantée de l'apprendre. 

-James Potter, tu as de la chance que je ne puisse rien faire le ventre vide, parce que sinon, je t'aurais tué. 

-Haha ! Tube digestif, va ! 

-Tiens, ça me donne une idée. Et si je te mangeais ? Je ferais d'une pierre deux coups ! Oui, c'est parfait. Tu préfères que je commence par quoi, ma petite patate douce ? 

-Va prendre un petit déjeuner non-humain, Max. Tu fais flipper, quand tu as faim. 

Pour toute réponse, elle lui tira la langue et descendit dans la cuisine, où elle trouva la mère de James. 

-Vous savez, ce n'était qu'un gage. Je n'ai jamais fait quoi que ce soit avec votre fils. 

-Du Jamesie tout craché ! 

-Du quoi ?!

-Oh, c'est un surnom qu'on lui donne. 

L'Allemande mangea une part de gâteau au chocolat avant de monter rejoindre les garçons dans leur chambre. Elle ouvrit la porte et les trouva assis par terre. 

-Vous savez, il existe quelque chose de fou. On appelle ça des chaises. 

-Très drôle, Maxime, répliqua sèchement Sirius. 

-Sirius...? 

-Quoi encore ? 

-Que se passe-t-il ? 

-Rien. 

-Vraiment ? 

-Mais fiche-moi la paix, merde, s'énerva-t-il avant de se lever. 

-Sirius, rassis-toi. Max, viens, s'il te plait. 

-Comme tu le sais, commença James après qu'elle se fût assise, cette nuit, nous avons joué à action ou vérité. 

Dans un autre tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant