Solution

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Les semaines passaient, et Remus n'adressait toujours pas la parole aux deux garçons ; Lily avait quitté James, déclarant qu'il n'était qu'un crétin ; Maxime ne parlait plus qu'à Severus Rogue et Regulus ; Sirius en voulait à James ; Peter n'y comprenait rien ; et James se trouvait lamentable.
Bref, tout Poudlard parlait de la grande séparation des Maraudeurs.

-Max, appela Remus alors qu'elle lisait dans la bibliothèque du château, je t'en prie, parle-moi.

-Je suis occupée, déclara-t-elle sèchement.

-Je ne voulais pas qu'ils te volent tes souvenirs !

-Ça m'est égal, Lupin.

-Alors on en est là ? Tu m'appelles par mon nom de famille ?

-Laisse-moi tranquille.

-Non, je ne te laisserai pas tranquille ! Pas avant que tu ne m'aies écouté, hurla-t-il.

-Sortez immédiatement d'ici, s'écria Mrs Pince. C'est une bibliothèque, pas un parc !

Les deux adolescents s'exécutèrent et Max tourna dans le sens opposé à Remus.

-Max, attends !

-Dégage, Lupin ! Je ne veux pas te voir, ni t'entendre !

-Je n'ai rien fait !

-Oh, ça va ! Tu es leur meilleur ami, c'est évident que tu as fait quelque chose.

-Non, j'ai essayé de les en empêcher.

-Ah oui ? Et pourquoi as-tu fait ça ?

-Parce que je t'aime, répondit-il en lui prenant la main.

Brûlante de colère, elle retira rageusement sa main et lui cracha :

-Ne t'approche plus jamais de moi.

-Max, murmura-t-il.

Le loup se rendit dans sa salle commune et prit James et Sirius par le bras. Une fois dans la Salle sur Demande, il dit :

-C'est pas nous, les gars. On est les Maraudeurs ! Les meilleurs amis du monde !

-Tu veux dire que tu nous pardonnes ?

-Pas exactement, Sirius. Vous avez fait un truc horrible, tous les deux. Et Max est énervée contre nous tous.

-Comment est-ce qu'on pourrait y remédier ?

-Déjà, on va s'excuser. Et puis vous lui direz pourquoi vous avez volé ses souvenirs.

-On a déjà essayé, elle ne veut pas nous écouter.

-Je sais. Mais je vais demander à Lily de convaincre Rogue de l'emmener dans un endroit où on pourrait la rejoindre.

-Elle nous déteste, elle va refuser.

-Elle vous déteste. Pas moi.

Une dizaine de minutes plus tard, Remus essayait à grand peine de convaincre son amie de l'aider.

-Je t'en supplie, Lily. C'est l'amour de ma vie, cette fille ! J'ai BESOIN de lui parler.

-Très bien, céda la rousse. Mais sache que Black et Potter restent des abrutis à mes yeux.

-Je sais. D'ailleurs, je voulais aussi de parler de James.

-C'est hors de question !

-Lily, écoute-moi. Il ne voulait pas la blesser. Il espérait pouvoir l'aider, en faisant ça. Alors oui, c'était idiot. Oui, il s'est trompé. Mais il a déjà perdu sa meilleure amie, alors ne le fuis pas comme ça.

-Je... Très bien, soupira Lily. Attendez-vous près du Saule Cogneur.

-Merci. Vraiment.

La belle rousse se dirigea vers Severus Rogue, qui passait par là.

-Sev, attends-moi ! Je dois te parler.

-Oui, Lily ?

-Tu pourrais emmener Maxime près du Saule Cogneur ?

-Pourquoi ?, demanda-t-il, méfiant.

-Black, Potter, et Remus veulent lui parler.

-Alors c'est un non.

-S'il te plait !

-D'accord ! Mais sache que tes amis sont les plus gros imbéciles qui soient.

-Je sais, soupira la rousse.

Severus quitta Lily pour partir chercher Maxime, et la trouva en compagnie d'Evan Rosier, l'un des plus beaux garçons de Poudlard. Ils avaient l'air de bien s'entendre. Dommage.

-Max, appela Rogue. Viens là, s'il te plait.

-Pourquoi ?

-Je... Je dois te parler.

-Désolée, Rosier. On se reparle plus tard, s'excuse Max en suivant Severus.

Les deux amis marchent en silence jusqu'au Saule Cogneur.

-Si tu veux me tuer, je préfère que ce soit autrement, si ça ne te dérange pas. Les coups de branches, c'est pas tellement mon truc, plaisanta la jolie brune.

-Ne m'en veux pas, Maxime...

-Pourqu... Je vais te tuer, hurla-t-elle à l'intention de son ami en voyant les maraudeurs.

-Salut, sœurette, dit Sirius.

-Tu oses ? Tu oses m'appeler sœurette ? Tu veux que je te rappelle quelque chose ?

-Max... Je suis désolé... Je... Je ne voulais pas... Enfin... Max, tu es ma sœur, et je t'aime !

-Je me tire.

-Reste au moins pour Remus, demanda-t-il. Il n'a rien fait, et tu le sais. Il ne voulait pas ! Il est fou de toi !

-Bien sûr ! Tu me prends pour une idiote ?

-Max, intervint Lily, c'est vrai. Remus t'aime...

-Ma relation avec lui ne vous regarde pas.

-Peut-être, acquiesça le loup, mais nous n'avons plus de relation. Tu as arrêté de me parle, Maxime ! Et moi, je t'aime ! J'en peux plus ! Je voudrais juste que tu comprennes.

Ils restèrent tous un long moment en silence après le discours de l'adolescent. Puis, soudainement, l'Allemande se jeta sur Remus et l'embrassa. Un immense sourire se dessina sur le visage de Lily tandis que James -qui n'avait pas dit un mot depuis l'arrivée de la jeune fille- regarda son ancienne petite amie d'un air entendu.
Elle captura son regard et imita son amie en se précipitant sur James pour l'embrasser.
Discrètement, Sirius se racla la gorge pour faire comprendre aux autres qu'il était encore présent.

-Oh, espèce d'idiot, commença sa sœur. Tu me refais un coup pareil et je t'étripe !

-Tu... Tu veux dire que...?

-Tu m'as manqué, sombre crétin.

-Eille !

-Tu fais le susceptible, maintenant ?

-Je t'aime, sœurette.

-Je sais, frérot.

-Et moi ?, demanda James.

-Et toi, tu es un abruti, un égoïste, un débile, un demeuré, mais tu restes imbécile de meilleur ami, gros niais !

-Ça fait beaucoup d'adjectifs, fit-il remarquer avec un sourire jusqu'aux oreilles.

-J'en ai d'autres, si tu veux.

-Ça va aller, merci.

-On va manger ?

-Au moins, tu n'as pas perdu l'appétit, railla Remus. 

-Je perdrai l'appétit quand je serai dans ma tombe ! Et encore...

Les cinq amis retournèrent donc dans la Grande Salle en riant et Max les laissa pour s'asseoir chez les Serdaigle.

Dans un autre tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant