Le couteau sur mon bras glisse le long de ma peau blanche,
Depuis longtemps j'ai perdu toute consistance...
Les toilettes dans lesquelles je m'enferme sont froides,
Et le sang qui coule et coule me rend un peu blafarde.Mais en sortant de là, je sourirai, je mentirai,
Si l'on me demande ce que j'ai je répondrai : "Fatiguée",
Puis, en rentrant, je remonterai mes manches,
Et je mordrai dans le symbole de mon insouciance,
Pour être sure que les marques rouges restent,
Jusqu'à ce que je recommence mon délit funeste,
Peut être qu'un jour je commettrai l'irréparable,
Mais en attendant je me contente de cette lame...Mes parents, je leur souris, je les préserve de ma vie,
Mes quelques amis, je leur cache, je les garde loin de mes ennuis,
Et dans l'obscurité, lorsque le monde n'est plus éveillé,
Alors je reprend ma fidèle alliée, et je la fait courir sur ma peau déjà entaillée de mes pêchés...
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De Mots En Maux...
PoetryJuste un recueil de poèmes en tout genre, j'espère que ceux qui cliqueront ne seront pas déçu ! Mais attention, vous pourriez bien ressentir d'étranges sentiments en entrant ici ! Et puis, le monde de la poésie est un monde dont on ne reviens pas fo...