Art vivant

13 5 4
                                    


Et la toile fine et précieuse s'étendit devant elle,

S'ouvrant avec lenteur dans un bruissement d'aile,

Au centre du tableau un corps différent,

Le début de la suite qui se voulait  charmant,

Deux perles pourpres se frayèrent un chemin,

Elle maniait cela si bien de sa douce main,

Les couleurs avec passion envahirent les bords,

Tandis que déjà un peu plus se rapprochait la douce mort,

La grâce de cette peinture naturelle,

L'avait pourtant presque déjà rendue immortelle...

Et déjà se brise la coquille souple,

Ne laissant qu'un abandon aux côtes de Guadeloupe,

Une chose vide et triste d'où s'est échappé,

Le plus bel art qui fut été donné.

Enfin alors que le soleil venait s'ajouter,

Derrière ce sublime spectacle d'été,

Les deux yeux furent ouverts et plantés sur elle,

Le papillon, désormais, s'envole vers le ciel...

De Mots En Maux...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant