La douceur des lilas, du printemps dans les bois,
Me faisait souvent vivre comme au temps d'autrefois,
Je courais et chantais pour le temps d'une rose,
Qui soudain, déjà, s'évanouit durant ma prose...
Sous les étoiles brillantes je comprenais enfin,
Que dans cette fin de tout il n'y avait de fin,
Peut être simplement le noir, le vide ou le vent,
Peut être simplement une notion d'antan,
Dans l'herbe réchauffée je prenais connaissance,
Que nous étions scellés depuis notre naissance,
Condamnés à vivre sous la condescendance,
Prisonniers de ce monde où ne vit que l'errance,
L'errance éternité, l'errance âmes en paix,
Pour moi il était si simple de ne pas se compliquer,
Mais je ne pouvais dire tout ce que je pensais,
Le risque étant toujours de me faire expulser,
Bien que mon cœur en peine soit déjà loin de tout,
Il me restait partout un tout à ma manière, fou !
Et l'odeur des lilas, du printemps dans les bois,
Me ramena soudain au temps d'autrefois,
Qui, oh, j'en suis conscient maintenant,
N'est plus que le vieux printemps d'antan...
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De Mots En Maux...
ПоэзияJuste un recueil de poèmes en tout genre, j'espère que ceux qui cliqueront ne seront pas déçu ! Mais attention, vous pourriez bien ressentir d'étranges sentiments en entrant ici ! Et puis, le monde de la poésie est un monde dont on ne reviens pas fo...