C'était ladernière fois que je fermais cette porte déjà bien marquée parnos allées et venues. Je m'appelle Victor, j'ai 14 ans. J'avais unepetite famille et nous vivions dans un joli appartement à Toursjusqu'au jour ou cette épidémie, à laquelle je dois survivre tousles jours, est apparue et s'est très vite propagée. Toutes mafamille, mes amis, mes proches... étaient devenus ces créatures. Cesont des sortes d'humains qui meurent et puis qui reviennent à lavie pour bouffer tout ce qui bouge.
J'aimerais merendre en Bretagne, là ou j'ai un espoir de trouver les seulssurvivants de ma famille. Mon oncle et ma tante. C'est un petitcouple qui tient une boutique de vêtement. J'avais passé quelquesjours chez eux pendant les vacances. Aujourd'hui je pars de Toursavec ma chappy. Je ne suis pas près d'arriver à Brest mais je nesais conduire que ça. J'avais préparé un sac à dos avec quelquesvivres, un superbe couteau d'une quinzaine de centimètres et unebatte, oui oui une batte de baseball. Je pris le temps de bienrefermer la porte à clé et de ne rien laisser traîner pour mesparents. Ils étaient très carrés, mais ils ont rejoint lescréatures. Il y avait un Carrefour City par loin, en 4 heures, oui 4heures il avait été dévalisé. J'avais deux chats, un est mortl'autre est dans une cage avec de l'eau et quelques croquettes. J'aitrouvé un système pour attacher la cage à ma moto sans qu'il nebouge trop. Mon premier défi est de survivre, le deuxième est pouraujourd'hui faire le plein de ma moto. Mon réservoir est à moitiéplein. Je ne peux donc faire que 50 kilomètres. Il était 15 heuressur ma montre. Il n'y avait plus électricité, plus de voiture, pluspersonne, j'étais le dernier survivant de Tours. Il y avait unestation Total dans un quartier près de chez moi, je m'y rendis doncet sans surprise, il n'y avait plus d'essence. Je ne savais pas oualler je ne savais pas siphonner de voiture, des copains savaient lefaire. Mon chat miaulait. Il pouvait attirer des créatures, jen'étais pas rassuré je sentais qu'il y avait quelqu'un autour demoi. Je rentre dans la station service pour prendre de l'eau. Jetraverse les rayons qui deviennent de plus en plus sombre. J'ai deplus en plus peur. Je me retourne. Une créature ! Elle était àdeux centimètres de moi, prête à m'arracher la peau du cou. Par jene sais pas quel moyen j'ai réussir à me munir de mon couteau dansma poche arrière droite, lame aiguisée, avec ma force le couteauest rentré dans son putain de crâne et il est ressortit rouge,plein de sang. La créature tomba. C'était une femme, elle avaitl'air jolie et avait l'air d'avoir une vingtaine d'années. Je mesuis dit que rester ici est trop risqué. Je repris ma moto, ladémarra et je vis dans mon rétroviseur une dizaine de créaturesderrière moi. Je mis l'accélérateur au maximum et partis dans unendroit plus calme pour trouver de l'essence. Mon chat étaitpaniqué. Sa cage était à moitié ouverte, je me suis inquiétépeur qu'il soit devenu comme eux. Je m'arrête pour l'examiner etrefermer sa cage. Il n'avait rien. Rassuré. J'avais mon téléphone,le tout dernier, je l'avais eu avant l'épidémie. Il me restait 33%de batterie. Je l'utilisais pour regarder l'heure ou la boussole etde temps en temps pour me réconforter je regardais mes photos,celles des mes chats, de ma famille et des mes amis. La premièrepersonne à nous avoir quitté est ma sœur. Nous étions tous dansla rue et nous voulions rentrer. Au milieu du chemin deux créatures,elle eut une crise de panique et s'arrêta. Les choses sedépêchèrent de lui sauter dessus pour la manger. C'était une desscènes les plus horribles de ma vie. Ses cris, les yeux pleurants demes parents, le sang par terre... Elle était devenue une chose je nevoulais pas qu'elle le reste, elle ne devait pas être comme ça.Elle devait aller au paradis. C'est comme ça que mon couteau àconnu le cerveau et le sang de ma sœur. Il était 19H53, j'avaistrouvé de l'essence dans une coffre d'une voiture, je fis le pleinet m'arrêta dans un endroit isolé ou je pourrais dormir. J'avaisfaim, je sorti de mon sac un demi sandwich au poulet, il étaitpérimé d'une semaine, j'avais trop faim pour y prêter attention.J'avais une règle, un demi verre d'eau par repas. Je m'endormis dansmon sac de couchage avec mon chat dedans, attaché avec une petitelaisse. Il était 8H12 et je me suis réveillé. Mon chat traîné àcoté de moi, il chassait les insectes. Il fallait que je reprenne laroute. Il faisait froid, très froid. Il fallait que je trouve desvêtements chauds. Nous étions aux alentours du Mans. J'évitais leplus l'autoroute, c'était là ou il y avait le plus de créatures.J'avais roulé environ 3 heures. Je m'arrête pour manger et jelaisse sortir mon chat. Chose que j'allais regretté. Nous étionssur la Nationale près d'un petit lac. Il était partit jouer prèsdu lac. Il a voulu chasser une bestiole, ce qui produit un malheur.Je venais de faire l'un des plus gros regrets de ma vie, il est tombédans le lac gelé. Le temps de ma réaction et d'arriver pour leprendre, il était trop tard. J'avais perdu tout espoir, son corpsflottait. J'étais en larme. Je m'y était trop attaché, je nepouvais penser m'endormir dans mon sac sans sentir son corps contrema jambe ou entendre son faible ronronnement. Je pris le temps deprendre son corps et de creuser un trou, à la main afin de lui faireune tombe. Il était froid, très froid. Je me suis débarrassé detoutes ses affaires pour gagner de la place. Pendant 1 heure je n'airien fait. J'étais trop déçu de mon action de ne pas lui avoir mitsa laisse. Je suis reparti vers 14H, je n'avais pas manger et jen'avais pas faim. J'ai roulé une heure en pleurant toutes les larmesde mon corps. Je vis au loin, une horde de créature, je fisrapidement demi-tour mais c'était trop tard il y en avait aussiderrière. Je ne pouvais pas partit sur les côtés à cause desbarrière et de la forêt. Je descendis rapidement de ma moto, sortisma batte. Il y en avait une vingtaine. Ils arrivaient de tous lescôtés. Je me mis en position de défense et je mis un coup à lapremière chose, ma batte en bois était devenu rouge. Sa tête avaitéclaté. Des bouts de cervelles on éclatés. J'en avais reçuquelques morceaux sur le visage. Son corps était tombé. J'ai répétél'action pour toutes les créatures. Ils arrivaient tous vers moicomment réagir. Je ne pouvais plus rien faire. C'était la fin.Quand tout à coup ; TATA TATA...
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Un nouveau monde
AksiUne histoire d'action dans un monde envahi d'une épidémie de zombie... Un jeune garçon va vous raconter son histoire. Bonne lecture !