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Les semaines passèrent

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Les semaines passèrent. Et rien ne changea. 

La même routine qu'avant s'était installée. Elle avait toujours la même amie, même si elle avait échangé quelques paroles amicales avec une fille plus populaire. Elle travaillait bien. Elle était gentille. Et elle ne voulait pas l'être. 

La première fois qu'elle fit cette connerie, elle avait déménagé depuis un mois déjà. Elle était venue en cours déprimée, elle avait mal dormi de la nuit, à cause d'une trop grosse réflexion. Mia lui avait donc demandé ce qu'elle avait. Et Léa avait répondu, presque naturellement. 

— Mes parents se sont disputés trop violemment hier. 

Elle se sentit tout de suite mal. Mais elle se rassura rapidement. Ce n'est qu'un petit mensonge. Rien du tout. Personne ne le saura. Ce n'est pas grave. 

Mia s'était tout de suite inquiétée, avait demandé des détails, et Léa se sentit importante à ses yeux. Alors, elle s'enfonça encore plus dans son mensonge. 

— Mes parents se disputent souvent. Trop souvent. Et puis, hier j'étais enfermée dans ma chambre, je ne voulais pas les entendre s'engueuler encore une fois. Et puis j'ai entendu des bruits de... comme si mon père frappait ma mère.  

Mia ouvrit grand la bouche, et s'empressa de la prendre dans ses bras. Léa était contente. Cela revenait à jouer un rôle. Elle aimait bien le théâtre, alors cela ne pouvait pas lui faire de mal. 

A côté des deux amies, la populaire regardait Léa, peinée pour elle. Elle, ses parents avaient divorcés, et étaient en très mauvais terme. Alors elle était peinée pour Léa, qui vivait la même chose. Elle était peinée, parce qu'elle ne voulait pas que cela arrive à une fille si gentille. Elle s'approcha, et la prit dans ses bras. 

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