Murderess of her lies

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Prologue :



" La vengeance convertit un petit bienfait en un immense tort "



Le mensonge, un mot connu de tous. Nous le connaissons parce que nous l'utilisons couramment dans notre vie soit pour protéger quelqu'un d'une difficile vérité, soit pour se protéger nous-même de quelqu'un ou quelque chose. Mais quand on y pense, la vérité refait toujours surface à un moment ou un autre et les erreurs que nous avons faites nous retombent dessus.

Mais quand nous utilisons trop le mensonge comme solution de facilité, nous sombrons dans une solitude profonde et difficile à briser.

Un jour, pourtant, tout peut se retourner contre nous, en une fraction de seconde : un mot, une phrase, un geste, un regard, un souffle. Le mensonge n'est rien d'autres qu'un boomerang, une bombe à retardement qui attend patiemment le bon moment pour nous exploser en plein visage. Notre cerveau est mit à rude épreuves : on le torture, on le programme pour que la vérité reste enfermé en nous. C'est difficile de rester silencieux, de garder tout ce qu'on ressent, tout ce qu'on sait enfouie au plus profond de notre anatomie. On aimerait tellement dire la vérité, le crier haut et fort et enfin ce décharger de toute la pression accumulée.

C'est ce que j'ai fait, j'ai enfin laissé la vérité sortir de ma bouche, je me suis exprimé avec toute la rancœur et la rage que j'avais en moi.

Mais rien ne s'est passé comme je l'ai voulus.

Pourquoi cette arme ? Pourquoi avoir tiré ? Pourquoi sur elle ? Qu'avais-je fais ?

La vérité c'est que je ne voulais pas que la rumeur soit confirmé, qu'on le crie sur tous les toits, si je l'avais laissé en vie, elle aurait gâché toute ma vie, la mienne, mais également celle de la personne dont je suis follement amoureuse, les personnes à qui je tiens le plus au monde.

Je n'avais pas les idées claires, j'avais quelques verres d'alcool à ma décharge et la précipitation n'a rien arrangé.

Je lui ai tiré dessus et je suis partit.

Je mettais mise à courir, ne contrôlant plus mes membres inférieurs qui parcouraient des centaines et des centaines de mètres sans que mon cerveau puisse assimilé assez rapidement vers quel endroit je me dirigeais.

J'étais pied nu, le sol froid et rugueux de la terre ne m'aidais pas à avoir une allure assez rapide. J'ai manquais de finir au sol à plusieurs reprises à cause des branchages sur ma route terreuse.

La forêt du parc était assez vaste et j'eus du mal à trouver la sortie.

Mes pieds frôlèrent alors le bitume frais des rues de Londres.

Ma robe jaune soleil virevoltait en rythme de ma course effrénée dans une direction encore inconnue.

Je ne cherchais pas à me cacher, je cherchais simplement à m'éloigner le plus possible de l'erreur que je venais de commettre, de ce crime horrible dont j'étais l'auteur.

Cette fête à réellement tourné au drame sans que je m'y attende.

Je me cognais dans quelqu'un à un coin de rue. La recontre fut tellement surprenante et violente, que je me retrouvais à terre.

« - Vous pourriez faire attention où vous allez comme ça ! » cria la personne que je venais de percuter.

Je n'eus même pas la force pour relever la tête en direction de cette voix masculine. Toutes les émotions ressenties précédemment refirent surface et les larmes arrivèrent rapidement, perlant sur mes joues rougies par ma course affolante.

La voix grave reprit de plus belle avant que je n'ai le temps de me redresser sur mes jambes frêles :

« - Toi ? Mais... » Dit-il avec une certaine nervosité dans la voix.

Je reconnus enfin la personne, soulagé de savoir que j'étais tombé sur lui, je trouvais la force pour me relever. Il passa son bras gauche autour de ma taille pour me maintenir debout, car mes jambes tremblaient dangereusement, comme le reste de mon corps.

Il me posa sur un banc quelques mètres plus loin, se posta devant moi et posa ses mains sur ses hanches comme il savait si bien le faire quand quelque chose n'allait pas.

Malgré l'envie de sourire et de lui mentir. Je savais que je ne pourrais pas lui cacher ce qui venait de se passer. Je devais même lui dire la vérité et lui demander de l'aide, je savais qu'il allait m'aider et non m'enfoncer.

Je n'arrivais pas encore à reprendre mon souffle encore coupé par le vent glacial de la nuit. J'étais frigorifié.

« - D'où viens-tu ? Et pourquoi es-tu dans cet état Lou ? » Me demanda-t-il angoisser.

Je baissais les yeux vers ma roobe. Il m'avait posé la question alors qu'il fixait ma tenue légère.

Je fus horrifié de voir que celle-ci était recouverte de sang.

D'énormes tâches rougeâtres étaient présentes et mes avants bras étaient également tâchés. J'étais sale, salis de mes mensonges. Salis de mes erreurs.

Je tentais alors de croiser son regard. Son visage se déformait au fur et à mesure qu'il découvrait les tâches de sang sur ma robe. Il devait commencer à se poser de sérieuses questions. Je devais lui dire, il allait peut-être m'aider et il y avait également une chance, même minime qu'il puisse lui venir en aide, il y avait encore le temps de l'aider à vivre.

Je tentais de prendre la parole calmement, mais l'adrénaline repris le dessus, mon esprit me repassa toute la scène que je venais de vivre. Les larmes redoublèrent d'intensité, mon cœur se remit à battre dans ma poitrine et mes membres se secouèrent de spasmes violents.

Je me remis sur mes deux pieds et courus dans les bras de mon ami. Je me blottis dans ses bras, hurlant d'une douleur intérieure insupportable.

Mes cris résonnèrent comme un écho lointain :

«- Niall ! Je ..... Je ..... Je crois que j'ai tué quelqu'un ! »

Murderess of her liesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant