Chapitre deux

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CHAPITRE CORRIGÉ

     «La douleur d'avoir perdu un être cher nous pousse parfois à faire des choses étranges»
-The others

***

     *Zachary

Je luttais contre cette subite peur. J'avais peur, oui, mais de quoi? D'un simple vent glaciale? Je paraissais franchement ridicule étant donné que nous sommes en hiver, alors quoi de plus normal?
Mais de quoi avais-je bien pu avoir peur comme cela?

J'étais toujours là, au seuil du palier d'entrée de la maison à attendre que tout reprenne son cours normal.
J'étais tétanisé et l'idée de faire un pas de plus dans cet atmosphère pesante me dérangeait de plus en plus. Mon corps ne m'appartenait plus.

Mon esprit revint à la normal seulement un fois que le climat était redevenu plus doux.
Mes membres redevinrent soudainement actifs petit à petit et je pus enfin ouvrir la porte.
Je courus vers ma chambre sans porter attention aux appellations de mes amis.

Je ne voulais voir personne.
Premièrement, je n'avais pas besoin d'une leçon de morale, et deuxièmement je suis encore un peu patraque et je n'aime pas ça, je ne comprend pas comment c'est possible.

     Je m'affalais dans mon lit comme peu de fois je l'eus faut auparavant, puis je rabattais les couvertures au dessus de ma tête, sans oublie de fermer mes yeux. Ce soir, je dormais habillée et ça m'était complètement égal.
Je souhaitais juste dormir et oublier cette satanée sensation étrangère qui me perturbe depuis maintenant une bonne heure. J'attendis patiemment avant de finalement être emporté dans les bras de Morphée.

     Un sentier avide d'humidité et d'un beige intense, quelque peu marron à certains endroit s'élançait et s'étendait devant moi. On aurait pu dire que la sécheresse était passée par là. Des rochers et de petits galets jonchaient le sol, ne laissant aucune place libre. Des écureuils jouaient à s'attraper et à se voler leur déjeuné que les touristes s'amusaient à leur donner, tout en grimpant dans ces montagnes d'arbres.
Je marchais toujours, durant vingt longues minutes, curieux de savoir ce que je faisais dans un tel endroit. Je commençais à me lasser, quand bien même je n'étais aucunement fatigué... c'est à ce moment que j'aperçus non loin de l'endroit où je me trouvais, une petite cabane installée dans un arbre vert tout à fait majestueux.
Je m'y rendis sans trop chercher à peser le pour et le contre. Je n'étais pas pressé, seulement l'anxiété me gagna, mais fut vite dominé par l'excitation. J'étais totalement excité de voir ce qu'abritait l'intérieur de cette maison sauvage, à l'abri de n'importe quel regard indiscret.
Je grimpais tout en haut de l'arbre, vite, comme si j'avais pu faire ça toute ma vie auparavant.
Quel ne fut pas mon étonnement en voyant l'intérieur d'une maison tout à fait normale lorsque j'ouvris la porte d'entrée. Sa décoration ne ressemblait en aucun cas à celle d'une cabane, mais plutôt à celle d'une réelle maison. Je fis le tour de l'habitacle sans oublier ne serait-ce qu'un petit recoin de ce charmant logement. Il ne m'en restait plus qu'une seule. Quand je passais lentement le seuil de cette pièce, je pris soin de regarder de chaque côté de ma tête, je n'y vis rien de "suspect". Je continuais à m'avancer jusqu'à ce lit, ce lit en baldaquin, d'un rose plus pâle que l'on ne peut l'imaginer. Les quatre murs de la pièce étaient peints d'une autre couleur froide, ce blanc. Ce blanc terne et sans vie, sans avenir... mais ce blanc si beau, rappelant la pureté et pourquoi pas le marriage...
Je souriais en me rendant compte de ma dernière pensée, mais celui ci se transforma vite en un visage montrant une profonde tristesse.

«Elle»...
Elise, tu ne peux imaginer à quel point tu me manques. Tes baisers, tes caresses, tes câlins, tes mots si profond d'amour et tes gestes tout aussi attentionnés que toi. Oui, juste toi. Tu me manques en entière. Reviens-moi, ne serait-ce qu'une infime seconde. Je veux revoir ton si beau visage...

I am not afraid, (mini) tome2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant