Meilleure amie des One Direction : Décroche-moi la lune (Tome 2).

Chapitre 12 : One way or another

Le jour du match, Zélie et moi sommes réveilles aux aurores par la nervosité. Et c'est comme si on me compressait la gorge tant elle est nouée. Zélie, comme lorsqu'elle est nerveuse, ne s'arrête pas de parler plus de secondes. Et je dois dire que j'ai tendance à l'imiter.

Le matin, nous nous rendons à l'entrainement avec nos nouvelles coéquipières. Contrairement à ce que nous pensions, l'accueil est assez chaleureux. Nous disputons quelques matchs avec elles pour apprendre à se reconnaitre, se trouver, à jouer ensemble ... Et petit à petit, Zélie et moi prenons chacune nos marques à nos postes.

Je suis épuisée lorsque l'entrainement se termine et le coach nous prend toutes les deux à part afin que nous enregistrions les différents schémas tactiques de l'équipe. Devant le paperboard où il gribouille des schémas, pour la plupart, incompréhensibles, Zélie et moi tâchons de retenir les offensives de l'équipe. Puis nous retournons à nouveau sur le terrain pour essayer, à deux, de reconstruire les différentes stratégies.

Lorsque nous rentrons à l'appartement pour manger à midi, Zélie s'effondre sur le sofa tandis que j'ouvre le frigo.

« Je n'ai pas retenu la moitié de tout ce que nous a dit le coach, gémit Zélie, la tête enfouie dans un coussin.
-Dire que j'en ai retenu le quart serait encore trop, je soupire en retour.
-Une minute ... Qu'est-ce que c'est que cette tâche ? S'étonne Zélie en relevant la tête face au canapé.
-Tu demanderas à Harry Styles, il m'a offert des croissants pour se faire pardonner ... »

Elle replonge dans son oreiller et je reste, quant à moi, à fixer les étages vides du frigo, espérant sans doute que quelque chose apparaisse.

« Zélie, qui de nous deux devait faire les courses cette semaine ?
-Je n'ai pas la force de réfléchir, marmonne-t-elle.
-Dans ce cas j'espère que tu n'as pas très faim, je lance en m'emparant du dernier yaourt qui restait.
-Quelqu'un a commandé des pizzas ? S'exclame une voix qui provenait de l'entrée. »

J'aperçois les visages des gars qui font irruption dans notre salon. Et le soulagement est de taille quand je découvre que Zayn porte avec lui plusieurs boîtes de pizzas.

« Vous êtes mes héros ! Je leur assure en refermant le frigo.
-Non, mieux que ça, vous êtes des dieux, souligne Zélie en se redressant.
Nous nous installons tous les sept à table et ne tardons pas à dévorer les pizzas.
-Alors, l'entraînement ? Demande Harry.
-Épuisant, avoue Zélie
-Exténuant, je surenchéris.
-Harassant, enchaîne Zélie.
-Je n'ai plus de mots à ajouter, mais le cœur y est, je dis.
-Je crois que je n'étais pas aussi stressée quand j'ai passé mon bac, fait Zélie.
-Vous n'avez qu'à faire comme s'il n'y avait aucun enjeu, nous conseille Liam.
-C'est facile à dire, je marmonne. On peut très bien passer à côté de notre match...
-Bon, ça suffit maintenant les filles, lâche Louis en tapant du poing sur la table. Merde à la fin, vous êtes des gagnantes ou non ? Vous pouvez faire quelque chose de grand. Vous pouvez devenir les héros de la Nation !
-Oui, enfin on ne va pas sauver le Monde non plus, je ris.
-C'est bien plus que ça Emma: vous allez gagner un match de football, répond Louis très sérieux.
-Il a raison, admet Zélie. On n'est pas du genre à rester sur la touche !
-Exactement, approuve Liam. On vient pour voir votre côté sauvage, on veut voir que vous avez les crocs.
-Et on va leur faire manger la pelouse ! J'ajoute, prise dans l'enthousiasme général.
-Voilà, ce qu'on aime entendre, sourit Harry.

Et sur les applaudissements des gars, nous finissons les dernières parts de pizza. Les heures qui précèdent le match, nous les passons tous ensemble à l'appartement à jouer aux jeux vidéos avant de nous rendre au stade. Liam et Louis garent leurs voitures sur le parking bondé de Monde et je sens mon cœur qui s'emballe. Un sentiment étrange me noue l'estomac et en même temps m'enflamme de la tête aux pieds.