Meilleure amie des One Direction : Décroche-moi la lune (Tome 2).

Chapitre 31 : Hold me closer

« Il faut qu'on vous parle de quelque chose ...
-Je crains le pire, s'esclaffe Harry. La dernière fois qu'un des musiciens est intervenu comme ça, ça a mal fini ! (Voir Tome I, Chapitre 58 : Don't forget it).
-Voilà, avec l'équipe, on voulait vous dire qu'on apprécie énormément ce début de tournée, continue Sandy. Mais depuis le début, il y a quelque chose qui nous gêne. Vous savez, comme s'il nous manquait quelque chose. Pourtant on a tous vérifié dans nos affaires, on n'a rien oublié, mais on continue de penser qu'il nous manque quelque chose...
-Des neurones peut-être ? Lance Niall en tapant dans la main de Zayn. »

Pendant qu'ils parlent, Paul me pousse vers le côté de la scène. Les garçons ne me voient toujours pas, ils sont avec Sandy sur le prolongement de la scène qui s'avance vers le public. J'ai l'impression que mes jambes vont se dérober sous moi tant mon cœur bat vite. Je les vois, là, à seulement quelques mètres de moi, avec leur bonne humeur habituelle. Ils sont parfaits comme d'habitude, dans leurs tenues de scène. Ils sont à tomber, en fait.

« En fait c'est mieux que ça, les gars. Si vous voulez bien vous retourner, je crois qu'il y a quelqu'un qui vous attend là-bas, fait Sandy en me pointant du doigt. »

Les gars se retournent face à moi d'un mouvement, et cherchent d'abord difficilement avant que leurs regards ne me trouvent. Les cris du public fusent immédiatement mais les gars semblent ne pas vouloir y croire. Leurs sourires disparaissent instantanément et ils affichent tous un air abasourdi. Pendant quelques secondes, aucun d'entre eux ne réagit. Liam porte une main en visière sur ses yeux et souffle :

« Ce n'est pas possible ... »

Niall est finalement le premier à réagir. Comme s'il avait eu un déclic, il se met à sprinter le long de l'espèce de podium dans ma direction. Il court comme s'il avait la mort aux trousses, mais sans jamais me quitter des yeux. Et je me rends compte que déjà, mon visage est inondé de larme. Il hurle mon prénom à plein poumons, et j'aimerais lui répondre, mais ma gorge est nouée.

« EMMA ! M'implore-t-il. »

Les derniers mètres qui nous séparent sont encore trop que je ne puisse supporter. Je suffoque, sans lui. Depuis des semaines, je ne suis plus qu'une ombre, qu'un souffle.

Mais Niall écrase la distance entre nous et se jette contre moi. Il m'emporte et emporte tout sur son passage : mon chagrin, mes peurs, mes sanglots. Il referme son étreinte sur moi et je me blottis contre lui en agrippant son dos. Nous ne sommes plus que tous les deux, dans une bulle, loin de tout.

« Emma, Emma, gémit-il sans cesse contre mes cheveux. »

Ce sentiment de bonheur si intense qu'il me procure se ranime comme une flamme en moi. Comment ai-je pu me passer de son contact pendant tout ce temps ? Je me souviens maintenant, à quel point j'ai besoin de lui, de le sentir, de le toucher, de l'embrasser. Parce qu'au fond c'est ça l'amour. Il faut être fou pour oser tomber amoureux. On lâche prise, on se laisse tomber en espérant que l'on nous rattrapera. On est fou, oui.

Ses doigts se glissent dans mes cheveux et d'instinct, nos lèvres se retrouvent, semblables à des aimants. Et cette sensation de vivre à nouveau. Je voudrais que jamais il ne s'arrête de m'embrasser de cette façon. Mes mains courent vers ses cheveux dorés pour y retrouver leur place habituelle.

« EMMA ! »

C'est Zayn qui vient de crier mon prénom, et sa voix a fendu l'air. Je m'écarte doucement de Niall et aperçois mes meilleurs amis qui se précipitent également vers nous en riant aux éclats.