Meilleure amie des One Direction : Décroche-moi la lune (Tome 2).

Chapitre 41 : Only the truth.

Etant donné que je suis seule, je ne tarde pas à m’endormir ce soir-là. Mais à peine mes yeux se closent que la douce caresse d’une main sur ma joue vient me tirer de mon sommeil. Je cligne des yeux en passant ma main sur mon visage pour reprendre mes esprits et aperçois le visage souriant de Niall, ses yeux bleus plongés dans les miens.

« Qu’est-ce que … Le concert est déjà fini ? Je bafouille.
-Oui, il est une heure du matin, me sourit-il en caressant mes cheveux.
-Vraiment ? J’ai l’impression de n’avoir dormi que quelques minutes …
-Rendors-toi Emma, glousse-t-il. Je ne voulais pas te réveiller. »

Et mes yeux se ferment d’eux-mêmes alors que je sens la chaleur du corps de Niall contre le mien.

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Le lendemain, je suis en train de déjeuner en compagnie de Harry, Zayn et Paul quand le médecin entre dans ma chambre, un dossier en main.

« Mademoiselle Stanfield !
Je lui souris.
-Alors docteur, est-ce que vous avez des nouvelles concernant ma date de sortie ?
-Et bien, les infirmiers qui s’occupent de vous m’ont fait passer votre dossier. Et les nouvelles sont plutôt bonnes : vous pourrez sortir dans la journée de demain !
-Bon c’est ma dernière journée, je soupire. Je crois que je tiens le bon bout.
-La conférence de presse est prévue pour demain à 17h. Tu t’en sens capable ? me demande Paul.
Je hoche la tête.
-Oui, ça ira.
-Est-ce qu’il y a des questions que tu voudrais éviter ? Continue-t-il.
-Pardon ?
-S’il y a des questions auxquelles tu n’as pas envie de répondre. Il faut me le dire et je demanderai aux journalistes de ne pas en parler.
-Oh. Euh … non, je n’ai pas de sujet tabou. Je ne fais pas souvent de conférence de presse donc autant y jouer carte sur table.
-Est-ce qu’il y a des journalistes en particulier que tu voudrais éviter de croiser ?
-Non … non plus.
-Très bien. Bon je vous laisse, il faut que j’aille passer quelques coups de fil à la presse. On se voit demain tout le monde ?
-Salut Paul ! Lance Harry. »

Il nous adresse un dernier signe de la main et un silence s’en suit. Je reste perplexe face aux questions de Paul.

« Oh, oh. Je crois que Paul a un peu effrayé Emma, sourit Harry.
-Il est un peu direct, glisse Zayn. Ce n’est pas le genre d’homme qui y va par quatre chemins…
-Oui, j’avais cru comprendre, je réponds. J’ai du mal à croire que c’est moi qui vais donner une interview.
-Je suis sûre que ça va bien se passer. Ils vont t’adorer ! M’assure Zayn. Tout le monde adore Emma Stanfield !
-Oui sûrement, tout le monde m’adore … Je suis un bisounours !
-Tu sais qu’il a raison, ajoute Harry. Les questions qu’on te posera seront sans doute du style « Mademoiselle Stanfield, préférez-vous le cookie ou la crème des Oréos ? ». Ils ne vont pas chercher à ta mettre dans l’embarras, j’en suis certain.
Je rigole doucement.
-Heureusement que je vous ai tous les deux. Avec vos bouilles de bébés ! Je m’exclame en saisissant la joue de Zayn. »

La journée qui passe n’est pas moins monotone que les précédentes. Ainsi, lorsque l’on m’annonce que je peux enfin quitter cette chambre terne le lendemain, je m’empresse de fourrer mes affaires dans mon sac et Louis ne peut pas s’empêcher de s’écrier :

« Oh mon dieu ! Emma n’a même pas plié ses affaires correctement !
-Et après elle se permet de nous donner des leçons, ajoute Niall. »