Same weather, same place, same yellow raincoat

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Le ciel gronda me tirant alors de mon sommeil, je me retournais dans mon sac de couchage en cherchant le confort extrême. J'entendis doucement mes amis parler, je tendis alors l'oreille pour les entendre...leurs voix me berçaient, je ne cherchais ni à me rendormir, ni à me réveiller, je cherchais juste à intégrer ces voix dans ma tête pour ne pas les oublier, ces voix qui appartiennent à de magnifiques personnes.
Le ciel gronda de nouveaux, mes voisins se réveillèrent doucement, se tournant et re-tournant pour capter le moins de lumière possible. Je souriais devant leurs têtes encore endormis. Une goutte tomba, le ciel gronda, une seconde goutte tomba et tous les sacs de couchages furent déplacés en extrême urgence. Nous nous regardions tous, trempés de la tête aux pieds les yeux encore endormis...un fou rire général éclata, il fallait profiter de ces rires, il fallait profiter de ces personnes, chaque minutes étaient comptés.
Je souriais doucement, à l'écoute d'une chanson écrite sur les paroles d'un Disney où une princesse et un "prince" volent sur un tapis volant, essayant d'empêcher mes larmes de couler...il était trop tôt.
Après un mini battle de chansons, l'heure de petit-déjeuner ce fit entendre.
La pluie tombait, il avait fait beau toute la semaine, mes souvenirs se croisèrent, je souris, "comme l'année dernière, le temps s'accorde à nos émotions, j'ai toujours dit que ce lieu était magique".

Même temps, même endroit, même ciré jaune.

Les gens partaient, je souriais, je ne pleurerais pas, il ne faut pas.
Les gens partaient, je souriais, je ne pleurerais pas, ils compte sur moi.
Je partais, je pleurais, venez dans mes bras, je vous aime.

Embrassade, câlin, au revoir, re embrassade, re câlin et re au revoir...cela pouvait durer longtemps.

Je pleurais dans leurs bras, ils pleuraient dans les miens, je chantais dans leurs bras, ils chantaient dans les miens, je riais dans leurs bras, ils riaient dans les miens.

Même temps, même endroit, même ciré jaune...tout était pareil et en même temps non, de nouvelles rencontres, de nouveaux délires, de nouveaux pleure de nouveaux rires et de nouvelles chansons.

Sur la route du retour les souvenirs s'emmêlaient, se tortillaient, me rappelant combien j'aimais cet endroit, combien j'aimais ces gens, combien j'aimais ce que je faisais là-bas, combien j'aimais ce que j'étais là-bas.

Un éclair zébra le ciel au loin.

Je vous dit à dans un an et qui sait peut-être...

Même temps, même endroit, même ciré jaune et même gens.

2017

le bordelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant