Chapitre 1 - Massacre

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Accoisé dans sa prison, sa physionomie opiniâtre et continue était teintée d'une absente couleur. Comme un charogne mort, il était assis contre la cloison du mur moisi, respirant l'oxygène pollué des effluves de sang, de maladie et de mort. Éric. Ce petit nom résonnait aux récréminations vocales de cet énorme homme chauve aux croquis bicolores sur son corps. Ils étaient deux, chacuns dans leur prisons. L'homme aux cheveux nébuleux assis contre la paroi séduit par l'appel de son nom releva son magnifique visage aux traits si raffinés qu'on penserait s'adresser à un être parfait. Pourtant, ce petit prénom.. ''Eric''.. Il continuait de fripponer à travers les oreilles de ce sombre homme comme un doux murmure maternel hypnotisant n'importe quel être.

« Eric... J'ai besoin de toi... Aide-moi... Ils vont me tuer... » 

Continuait le chauve anéanti par les nombreuses sessions d'agressions. Ce pauvre anthropoïde en manque de cheveux pleurait et pleurait. Il se nommait Orâss, grand voleur et excellent combattant, il était réputé pour avoir volé les plus grands rois et conquérants. Il fut trompé, tabassé et envoyé à Rashtran, grande prison des dimensions, mais pourquoi larmoyait-il sur son sort maudit, soit errer à jamais dans cet endroit redoutable et effrayant ? Car il était victime des peines et regrets des gardes, des bons à rien, des glandeurs. Ils tabassent par amusement les prisonniers et les vendent à un chimiste réputé pour ses expériences horrifiques et pour son vélin égrillard. Une peau licencieuse fixée à sa chair et os par des tiges métalliques après une tribulation violente par manque d'attention. Son funeste phantasme approchait. Cinq gardes armés s'engouffraient à travers les sombres cages peinturées par les bras mutilés et infectes des prisonniers tendant vers l'extérieur afin d'attraper un de ses gardes et sûrement encrer leurs folies cannibales et psychopathes dans le corps de ses prétendus justiciers. Orâss se replia vers le coin le plus éloigné de la cage discernant le troupeau de ces 5 panoplies costaudes et armées s'approcher. Une seule cage faisait directement face à ces gardes si orgueilleux et considérables. Celle de ''Cet homme.'' Il est resté affermi contre le parapet fracturé de sa cage durant 2 semaines. ''Cet homme'' est le surnom que les prisonniers communs ont donné à cette personne mélancolique. Ils s'arrêtèrent tous devant la cage de ce mystérieux personnage, comme tirés constamment par des ficelles, ils étaient si synchronisés que le rythme de leurs armures et pas frémissait d'une seule note grave et sévère.

« Eh, le cadavre, je sais pas si t'es mort ou pas, mais tu ferais mieux d'aller prendre une douche, tu pues l'ogre, enfoiré !»

Aucune réponse, le paravent sinistre de la prison couverte des gémissements, pleurs et insultes des prisonniers se tût. Ils observaient tous la confrontation malsaine entre les gardes et le gaillard. La faible lumière ivoirin de la lampe n'éclairait que les jambes couvertes d'un pantalon troué et noir de l'homme insulté. 

« Je.. Je ne me rappelle plus de rien. »

Maugréa le mystérieux hominidé avant de lever son crâne faisant face aux corps ombrés par leur constance apparition corporelle devant la lumière opaque, impossible de cerner un seul détail sur leurs armures intraitable.

« Hein ?! »

Grogna le porte-parole, antonyme à la courtoisie et à la politesse il gardait cette voix rauque et insultante constamment.

Un énorme silence instaurait sa loi à ce moment-ci. L'homme ouvrit un oeil, c'était bizarre, mais c'était comme si l'oeil brillait... perçant et ardent, l'oeil d'une couleur fortement érubescente jaillit d'une violence inoubliable, elle pouvait être vue comme un projecteur rouge placé volontairement sur les corps musclés des hommes. Ainsi fût la lumière et le principal porte-parole se vit comme... échangé ?! Oui ! Échangé par un seul regard à travers l'exaltation bolchevik de l'intense circonspection de l'homme, celui-ci était à présent à l'extérieur de la cellule et le garde à l'intérieur, autour de ces graffitis et traces de sang, patrimoines des précédents suicides et folies sanguinaires des séquestrés.

« Qu'est ce que ?! »

Aboya l'un des gardes débuchant une énorme matraque embélie d'un torrent d'éléctricité constante autour du bout de métal en Adamentium. Les 3 autres firent de même et se projettèrent tous comme une meute de loup se ruant sur un chevreuil. Un temps puis deux, tout était noir. Une seule personne se réveilla et c'était Orâss. Pressé d'observer la suite de la scène, il expérimenta une scène d'horreur, les émissaires de peau, d'os et d'organes serpentaient le sol de la prison et inondaient l'entière bâtisse de sang coulant du premier et deuxième étage, et d'après ce que le chauve vit, l'entière constitution masculine de cet endroit était éradiquée. Prisonniers et gardes, cuisiniers et entrepreneurs. Orâss, la gueule notoire, effrayé par la scène restera muet jusqu'a sa libération pour bonne conduite, où est-ce qu'il restera avec sa femme et son chien dans une campagne éloignée, cette scène restera dans les annales inconvenantes et irrévérencieuses de l'horreur jusqu'à sa mort.


Cet hommeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant