(Gakuen Alice) Hikari : Toi et Moi [Terminé]

CHAPTER 8.

[Et ouiiii c'est mon retour !!! Comment allez vous jeunes gens ? Effectivement je suis toujours vivante ! C'est après une longue pause que je reprends l'écriture de cette fic.  J'avoue qu'elle m'avait manqué. °^° Et vous aussi vous m'avez manqué bien sûr X) J'ai eu un coup au moral mais tout va bien maintenant. Vous avez assez attendu alors voici le chapitre 8 après de légers et chiants désagréments. (Les anciens savent de quoi je parles U_U ) Et comme vous avez été gentils et très compréhensifs avec moi, d'ailleurs je vous en remercie du fond du coeur *^*, je vous offres également le chapitre 9 (surpriiiiise !)  c'est cadeau !! Allez bonne lecture les loulous ;) ]

Il la regardait tendrement dormir. Elle ressemblait encore plus à Mikan lorsqu'elle dormait. Mais surtout, elle ressemblait à un ange. Avec ses cheveux caramels éparpillés sur l'oreiller. Son visage si serein et son corps frêle emmitouflé dans un pyjama rose bonbon, allongé sur le côté. Caressant ses cheveux, son père esquissa un mince sourire. Il la voyait comme un trésor qu'il devait garder précieusement et protéger de tout. Après tout, elle était son enfant et celui de Mikan. Leur enfant... Il ne l'avait même pas vu grandir. Il n'avait pas été là lorsqu'elle avait dit ses premiers mots. Lorsqu'elle avait fait ses premiers pas. Un regret amer le fit grimacer. Elle avait été privée de ses parents pendant trop de temps. Même si elle n'était pas seule et qu'elle ne l'avait jamais été. Heureusement son meilleur ami et le coeur de glace avaient prit soin d'elle. Et il leur en était plus que reconnaissant. Il serra le corps de sa fille contre lui dans une étreinte douce et rassurante. Inconsciemment, Hikari se blottit contre lui.

Debout, accoudé à la porte de la chambre, un jeune garçon regardait la scène avec une pointe de jalousie et de regret. Il voulait de nouveau prendre la fillette dans ses bras. Il avait été tellement inquiet pour elle. Quand elle avait disparue tout se temps, il avait cru devenir fou. Il ne savait pas où elle était, ce qu'elle pouvait bien faire, si elle allait bien ou si elle était en danger. Il s'était rongé les sangs. Mais depuis qu'elle était rentrée aux côtés de son père, elle avait évité soigneusement son regard. Et il s'était sentit coupable. Il faisait toujours quelque chose de travers et cela l'effrayait. Il ne voulait pas la blessée pourtant. Il laissa tomber sa tête sur le bois de la porte dans un soupir silencieux. Il n'y avait rien faire. Yuki avait ce besoin omniprésent de la sentir près de lui. De la protéger. C'était comme un besoin vital qu'il ne s'expliquait pas. Petit déjà, il défendait Hikari qui avait subit bien souvent les brimades de ses camarades. Car elle était différente des autres. Elle n'était pas comme eux. D'abord à cause de ses yeux rougeâtres - qui était une couleur peu commune - se faisant traiter de monstre. La jalousie des filles lui en avait fait voir de toutes les couleurs. Lui crachant au visage qu'elle ne méritait pas d'être aussi proche d'un garçon aussi intelligent et surprenant que Yuki. Mais par dessus tout, elle n'avait pas de parents. Ayant été titrée du surnom "l'orpheline", cela était le parfait coup pour appuyer là où ça faisait mal. Mais la brunette n'avait jamais rien répliqué aux insultes qu'elle recevait chaque jour. Elle ne voulait pas s'abaisser à ça. Son cousin admirait son courage au début. Jusqu'à ce qu'il l'entende pleurer le soir dans sa chambre. Il l'avait alors traité d'idiote, frustré à l'idée de ne pas avoir remarqué sa souffrance. Et elle lui avait sourit. Juste sourit. Mais lorsque le jour suivant un garçon l'avait poussé dans la boue, il avait vu rouge. Il s'était jeté sur lui et lui avait fait mordre la poussière.

"Plus jamais tu la touches !!" S'était-il écrié, fou de rage. "Plus jamais !!"

Le soir venu, Hikari l'avait rejoins sur la terrasse et avait planté ses yeux dans les siens. Sa couleur rubis l'avait enchanté, comme à chaque fois qu'il se plongeait dans cette océan de feu.

"Pourquoi t'as fait ça ?" Lui avait-elle demandé.

"Parce que que personne n'a le droit de te faire du mal." Avait-il murmuré. "Je te protégerait."