Je franchis la porte

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Bien sûr, fallait-il que je me retrouve de nouveau dans cet endroit. Les néons, quatre murs, une porte et mon impuissance, tout cela me devenaient familier. Un peu trop à mon goût. Une différence? Oui. A ma gauche se tenait une femme, d'une trentaine d'années. Elle aurait pu être jolie sans son chignon sévère et ses petites lunettes obliques style Harry Potter. Elle portait une blouse blanche, comme celles que ma mère avaient lorsqu'elle allait travailler à l'hôpital. Elle me jetait des coups d'œil de tant à autres, mais je ne semblait pas être sa préoccupation principale. Elle était dos à moi, et manipulait des objets se trouvant sur la table. Je ne pouvais voir de quoi il s'agissait. Elle se retourna vers moi en me fixant. Ses yeux étaient d'un vert émeraude. D'un coup, elle me prit violemment le bras et injecta un liquide dans mes veines. La douleur était présente. Sans aucunes raisons, sans aucuns mots, elle me détacha et m'indiqua la porte. Je ne me voyais mal désobéir, et cherchant des questions à mes réponses, j'exécuta ce geste.

J'ai ouvrit la porte et que j'ai sentis mon corps tombé brusquement.

Je leva ma tête, le professeur se tenait devant moi. Je ne savais pas depuis combien de temps avait-il essayer de me réveiller mais je lui doit bien ça. Ces rêves me troublaient et me mettais mal à l'aise, dans un étrange sentiment. 

"_Dormir n'a pas sa place au lycée, il me scrutait d'un regard sombre et compréhensif. C'est le genre de professeur à être très gentil mais un peu rude pour garder une certaine autorité.

_Les devoirs n'ont pas leurs places à la maison, rétorquais-je, tout en m'apercevant que cela faisait longtemps que je n'avais pas prononcé de paroles. 

_Retourne chez toi petit, mais veille à rattraper ce cours-ci.

Je ne laissa pas le temps de changer d'avais, je pris mes affaires et franchis la porte. Au moment de refermer celle-ci, monsieur Trunique m'interrompue. 

_Je veux te voir en cours demain"

Je ne prit pas la peine de lui répondre et rentra chez moi au pas de course. 

Affalé sur mon lit, j'essayais de mettre en lien tout ce qui se passait. Ça n'avait aucun sens, mes ces rêves avaient tendances à devenir un peu trop systématiques. De plus, ils paraissaient tellement réels. Malheureusement, après chaque sieste, je ne paraissait pas beaucoup plus reposé. Une de fois de plus, le sommeil vint m'entourer de ses bras, et je m'endormis sur ses pensées. 


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⏰ Dernière mise à jour : Feb 22, 2018 ⏰

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