Douce melodie~ [Lucio x Lectrice]

Piste 4

Ils sarrêtèrent non loin de moi. Je reconnu l'un d'entre eux : l'homme qui m'avait permis de m'enfuir du laboratoire.

"Qu'est-ce que vous me voulez ?"

Ma voix tremblante trahissait mon stress.

"Je vous en supplie, laissez moi partir. Je ne sais pas pourquoi je me suis retrouvée dans ce type d'endroit, mais si j'ai fait quoi que ce so-"

"Mais qu'est-ce que tu peux bien nous raconter là ?" minterrompis une femme aux cheveux blonds, "rassures toi, nous ne te voulons aucun mal."

"Comment est ce que je peux savoir que ce vous me dîtes est vrai ?!" leurs demandais-je, sans pouvoir calmer ma peur.

"Qu'est ce qui peut bien te faire croire que nous te voulons du mal ?" me répondit-elle.

"Je veux simplement me tenir à l'écart des gens comme toi, est-ce trop demandé ?"

"Ecoute" commença t-elle en savançant doucement vers moi, "Je sais que ce que je ne peux pas te démontrer en cet instant que ce que je te dis est la vérité, mais encore une fois, nous ne voulons pas ton mal. Bien au contraire."

A vrai dire, si c'était la vérité, il est fort probable que je ne puisse pas vérifier la véracité de ce quelle me raconte. Cependant, perdu comme je l'étais et de plus amnésique, il était difficile pour moi de donner ma confiance à qui que ce soit. Je ne savais pas quoi faire, prisonnière entre ces murs.

Soudain, une personne nous rejoint au loin. Au vu de sa carrure, je n'avais pas vraiment intérêt à me battre contre lui. Cependant, il avait une drôle de démarche.

Ce n'est que quand il fut assez proche pour m'en apercevoir que je me rendis compte qu'il n'était pas humain. En le fixant, je vis que j'avais affaire ici à un

" Gorille ?"

"Je ne suis pas un gorille" me répondit-il, me procurant un sursaut de surprise.

Quoi ? Parce qu'il parle notre langue ?!

"Je suis un scientifique"

A ces mots, mon corps se remit à trembler, et des larmes perlaient aux coins de mes yeux.

"J'en était sûr, vous m'avez capturé pour faire des expériences sur moi aussi" lui envoyais-je, un sourire mauvais au coin des lèvres, que je dédiais volontairement au docteur.

"Je n'ai jama-"reprit-il.

"Juste tais-toi !"

Je tentais tant bien que mal de rassembler mes idées pour ne pas avoir l'air faible devant eux, mais rien n'y faisait. Je ne parvenais pas à réfléchir, à avoir des pensées cohérentes. Rien, excepté de la panique.

C'est alors que j'entendis une mélodie, la même que lorsque l'on m'a rattrapé du bâtiment. En me focalisant dessus, je me rendis compte que mon corps se détendais, bercé par cette musique, et que je n'avais plus ce flots de pensés qui se reproduisaient sans cesse dans ma tête.

En détournant les yeux, je vis cet homme qui me regardais, son portable à la main relié à une petite enceinte, qui m'avait l'air assez sophistiqué pour sa taille. Il me souriait à mesure de ma détente, et je le surpris en train de varier le volume en fonction de la vitesse de ma décontraction. Du moins, c'est ce que j'en ai déduis.

Tout le monde était silencieux, et sentant tout ces regards sur moi, je ne pu que baisser le mien en direction du sol. Je n'avais plus la force de bouger, mais c'était un bel abandon. Grâce à cela, je pu retrouver toute ma raison, et étrangement, l'envie de fuir n'était plus dans mes préoccupations.

"C'est une bonne chose" commença l'homme, "tu es très réceptive à la musicothérapie"

Je l'observait une seconde fois, et restait muette, ne sachant quoi répondre. Mon attention ne voulait pas se détourner de cette mélodie, de peur de retrouver cet état de panique totale.

"Je suis désolé si j'ai dit quelque chose qui t'ai effrayé" repris le scientifique. "Mais si tu veux bien me le permettre, je voudrais te présenter à cette équipe ici présente"

Il me sourit, montrant ses dents, mais ne ressentais pas de haine envers lui. Au contraire, il n'avait pas l'air de l'image du scientifique que j'avais en tête. Il avait même une voix reposante. Ou alors, était-ce les effets de la musique sur moi. J'acquiesçais faiblement à sa requête.

"Voici Angela Ziegler, la médecin qui t'as ausculté à ton arrivé dans la base. Ou devrais-je d'abors me présenter selon la règle de bienséance ? Je suis Winston, un des scientifiques de cette base et accessoirement l'un des responsable du groupe. Non, attend, je vais peut être te montrer les environs dans un premier temps pour que tu te sentes un peut plus à l'aise ici ?"

"Excuse le big guy" l'interrompis une brune avec un léger accent anglais, "Il n'a pas l'air de l'être au premier abords, mais Winston à quelque manque de confiance en lui à certains moment, mais c'est ce qui fait son charme, non ?"

A ces mot, je vis le gori... Le scientifique rougir sous ses poils. Quant à moi, je les regardais à tour de rôle, incrédule.

"Moi, c'est Lena" reprit-elle, tout sourire, "voici donc Winston, Angela Ziegler et Lùcio. Nous faisons tous partis d'Overwatch, une organisation pour []. Mais nous approfondirons certains point quand tu seras rétablis, si tu le souhaite."

Complètement détendus, je les écoutait sans les interrompre. Je sentais ce malaise disparaître au fur et à mesure de ses paroles, guidé par la musique, et je m'en laissais tombé sur les genoux. En me concentrant sur eux, je pouvais voir une lueur émaner de chacun deux, une lumière chaude et douce, qui balayait mon mal être. Intérieurement, j'étais maintenant convaincu que je ne risquais rien ici. Je surpris même un petit sourire se dessiner sur le coin de mes lèvres.

"Tu te sens mieux ?"me demanda la docteur.

"O-oui" lui répondis-je, "je suis désolée de vous avoir causé ces soucis"

"Mais de quelle soucis parles-tu chérie ?"me sortie [Tracer] d'un ton joyeux," Je suis certaines que si l'un d'entre nous quatre s'était retrouvé dans la même situation que toi, nous serions sûrement perdu. Mais ne t'inquiète pas !" lança-t-elle en voyant ma mine s'attrister, "Nous ferons de notre mieux pour que tout rentre dans l'ordre, et que tu te sentes ici comme chez toi !"

"Merci"

Des larmes commencèrent à couler le long de mes joues. Je me sentais en sécurité pour la première fois. Tout le stresse engendré depuis le laboratoire était en train de s'atténuer, de couler, partir avec ces sanglots. Je ne me sentais pas triste, j'étais tout simplement rassurée, et bien entourée.