Chapitre 1: Fantasme

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   Mon coeur palpite et je ressens chacune des caresses qu'elle me fait. C'est si doux... On dirait une illusion. Et je me laisse aller. Je souris en voyant que mon esprit n'a pas oublié les sensations qu'elle provoquait lors de ces moments tendres. Ces embrassades amoureuses, envoûtantes, alors que nos lèvres se rencontraient, me coupent le souffle. Elles me transportent ailleurs pendant que les violentes pulsions dans le creux de mon ventre deviennent plus intenses et m'enfièvrent.
Quand nos bouches ne faisaient pas connaissances, elles étaient à quelques centimètres. Je pouvais sentir le souffle chaud et tressaillant de son haleine glisser sur mon visage et parfois se lover dans mon cou.

   Je l'admire, le regard fermé, les yeux fixés sur elle. Avec sa tête à peine relevée, on aurait dit qu'elle aspirait chaques mouvements sensuels pour qu'ils l'a pénètre plus, mais aussi qu'elle voyageait autour d'un monde de plaisirs qu'elle obtenait à travers les ondulations synchrones de nos corps s'entremêlant encore, et encore...

   J'entendais résonner sa respiration laborieuse, à cause de mes multiples assauts, mêlée à des gémissements qui se faisaient plus ou moins audibles, suivant l'endroit où je baladais mes mains.
J'aime sa voix ainsi que les tons qu'elle prend. Variant avec la saccade de son corp, aussi du mien. C'est une tentation exquise à laquelle je ne peux résister. Cette torture l'a rend délicieuse à mes yeux.

   Mon excitation monte, mes seins et mes tétons se durcissent de part le contact de son tee-shirt frottant, qui dévoile un peu la poitrine ferme accompagnant les va-et-viens de ma partenaire.
J'essaye de me souvenir de leurs formes et de leur texture qui me vendaient tant d'envies perverses.
Les gestes devinrent plus chauds, plus coquins, plus joueurs... Et un gémissement m'échappa.

   Elle se stoppa nette à l'écoute de ma plainte plaisante et je senti sans voir, son regard se poser sur moi. Enfin elle me demanda ce que je désirais. Confuse, je répond à contre coeur que je ne désire rien. Malheureusement, ma vision détournée et mes joues rougissantes prouvirent le contraire, lui faisant comprendre que je mentais. Elle m'aidait, en disant que je n'avais pas à être gênée. Hésitante, je lui chuchote tout de même à l'oreille ce que je voulais. Elle sourit, m'embrasse et me balance qu'elle savait, qu'elle me connaissait. Cela me rassura. D'autant plus que les mains dans mon dos me tranquillisent.

   J'allais la remercier de cette touchante attention mais elle me fit taire en posant un doigt sur mes lèvres. Je compris...
Je devinais que maintenant, les mots comme les paroles étaient de trop et devenaient ennuyeux. Il fallait que je l'honore d'actes, le jeu de séduction avait assez duré.

   Elle m'embrasse, encore. Plus fougueusement. Ses émotions la transperçaient, la transcendaient dans le désir charnel. Le plaisir devenait trop fort et nous étions impuissantes face à la situation incontrôlable.
Notre nuit se poursuivit dans les cris soumits aux lueurs des feux de la nuit.

   C'est en sueurs et essoufflée que mes yeux rêveurs s'ouvrirent dans le décor sombre de ma chambre, après ce moment torride et glacé, seule.

   C'est en sueurs et essoufflée que mes yeux rêveurs s'ouvrirent dans le décor sombre de ma chambre, après ce moment torride et glacé, seule

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Une Obsession MeurtrièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant