Les cris se répandaient dans l'arène. Certains hurlaient d'énervement et d'autres scandaient des encouragements. Il était temps...
J' étais dans un local, en train de me changer, me préparant psychologiquement en choisissant minutieusement mes armes. Deux épées, un poignant au mollet ainsi que deux couteaux de lancés à la ceinture.
Je me dévisageais via le miroir crasseux. Torse nu et dépitée de devoir en arriver là." Puisque c'est comme ça, je te défie à la loyal. Marre que mes hommes crèvent par ta faute. Marre que ma propre femme en pince pour toi. "
Ces paroles résonnaient dans ma tête. La seul moyen de lui faire entendre raison était le sang. Mais en étais je capable ?
Je frappait mon reflet avec violence et haine. Merde !
Pourquoi on en vient à là, putin !J'appréciais sincèrement cette rivale mais je savais que le véritable objet de l'affrontement était l'amour et non pas la mort. Il fallait un motif valable de tous pour un combat à la miable sans débordements. Seulement... être que deux à se faire dévorer par l'instinct animal, pour une femme, cela me répugnait...
Je ne l'ai pas décidé, je ne l'ai pas voulu. Je n'ai pas guidé son coeur pour qu'elle m'aime en retour. Ce n'est pas de ma faute non plus si ses défauts et son goûts pour les demoiselles lui faisait perdre un Être convoité de nous deux.Les tambours sonnèrent, la lutte allait commencer. Je revêtis le haut de mon uniforme et aussi ma veste. Min rythme cardiaque suivait les sons du combat tout comme mes pas.
J'entre en première dans cette cage gigantesque, acclamée par mon équipe, blâmée par l'autre. Il en va de même lorsque ma rivale entre, un sourire carnassier aux lèvres.
Trop de co.fiance te tuera, pensai je. En revanche, je gardais la tête haute, en la défiant, je reste digne.Le lieu du crime est scellé, un silence mortuaire s'installe. La provocation par le regard pèse fortement entre nous. N'importe qui pouvait le voir, le sentir.
On s'avancent lentement l'une vers l'autre, sans baisser les yeux puis tout débute...CRÈVE !
Résonne tout comme le bruit de son katana frappant ma première lame. Les cris extérieurs reprirent de plus belle.
La suite, elle, est prévisible: des entailles plus où moins profondes, sanguignolantes, établissaient le sol d'un velours rouge vif et chaud mêlé à notre sueurs.
Des hurlements de rage et d'agonie.
Souffrance haineuse.
Il ne restait que mes épées dont l'une, toujours planquée dans le dos, vibrant avec ma respiration laborieuse et saccadée. Elle, elle n'avait plus que son katana repeint de mes fluides interne accordés avec le sol, et qui m'avait meurtrie la chair tendre à son contact.Nous étions face à face. Épuisées. Rassemblant nos dernières forces.
Une seule attaque, une ultime attaque.
A à peine un mètre d'écart, on pouvaient sentir la douleur et la hargne de l'adversaire. On pouvaient aussi s'atteindre mutuellement, s'abattre définitivement. Nos regards ne se lachaient pas, et la vrai tension était dedans, dans nos muscles, et sur nos lèvres." Même si elle n'est plus à moi, laisse là... et suis moi... "
Cela me surprit, pourquoi la suivre elle ?
Elle ajoute de ne pas m'approcher, de ne plus le faire. Je fermais les yeux juste après ses mots, relâchant légèrement mes nerfs, mes bras armés, ma musculature déchirée.Je les rouvrit d'un coup. Je puais l'amour au fond de moi.
Non...
Elle étendit sa lame vers moi.
Je degainais la deuxième et, dans un nouveau silence similaire à la mort, brisèrent la sienne puis s'abbatirent ensemble...
Sur celle que l'on surnomait " La Griffe ".
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Une Obsession Meurtrière
RomanceQuand un fantôme du passé obsède au plus haut point et réapparaît pour vous hanter, il n'y a rien de pire. Cette obsession est pourtant un amour sûrement sincère, c'est ce qui le rend aussi mortel... Car, que vaut il quand ça se passe avec une femme...