Chapitre 1 : Le voyageur engourdi

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Son pas était lourd et éreinté, aprés ces nombreux jours de marche dans cette forêt étouffante. L'été touchait a sa fin, pourtant la chaleur, elle, restait toujours aussi vigoureuse et même insoutenable sous cette longue cape de voyage dechirée par le temps passé sur les routes et les sentiers. Malgré ces conditions il ne vacillait pas, il continuait sa route. Son allure était monotone, elle avait à peine changée depuis le debut. Il n'avancait pas par plaisir, mais par obligation.
Il marchait sur un petit sentier, bordé de platanes et de hêtres, les branches des arbres étaient assez denses pour le soulager un peu de la chaleur. Entre les arbres il y avait des ronces entremelées ainsi que des massifs de fougères, le sol lui etait couvert de feuille et de branches mortes. Au bout de quelques minutes le voyageur enjamba une souche se trouvant sur sa route, il gravit ensuite un petit talut, il traversa le feuillage, il venait de quitter les sous-bois. Il dut plisser les yeux, car ces derniers n'étaient pas encore habitués à la clarté qui reignait sur la petite prairie. Il traversa la petite étendue verte, les herbes hautes, les fleurs aux couleurs vives embomaient l'air d'une douce odeur de chlorophyle et de parfum naturel. Quelques papillons voletaient de-ci de là, cela apaisait le voyageur, toute cette tranquilité, il poursuit sa route de son pas habituel jusqu'au bord de la prairie. Cette dernière était sur une coline surplombant une petit hameau où l'on pouvait apercevoir de loin des fumées de cheminés. Il etait presque midi lorsqu'il prit la direction du village.

Il avancait dans ce petit village composé de seulement une douzaine d'habitations. C'était un hameau trés simpliste avec des maisons typique de Panpaloss , en torchis avec des boiseries apparentes. Le voyageur se sentit observé par les quelques habitants mais cela ne le dérangait pas plus que ça. Il vit alors une femme, balayant devant sa porte, elle devait avoir la quarantaine mais elle semblée plutôt apaisée et tranquille. Le nomade s'approcha alors d'elle, celle-ci n'eut aucun mouvement de recul quelquonque, elle lui demanda juste d'une voix plutôt méfiante :
--- "Qu'est-ce qui t'amène étranger ?
---" Je cherche un endroit où dormir et me ressourcer, vous savez où je peux trouver ça?" répondit le voyageur d'une voix enrouée par le temps sans parler.
---" Il y a l'auberge au Nord de la ville étranger , c'est tout ce que je veux faire pour vous" lui dit- elle. On voyait bien qu'elle voulait se débarrasser de son interlocuteur au plus vite pour que les gens du villages ne les surprennent pas ensemble à parler.
---"C'est deja trés généreux de votre part de m'adresser la parole car j'ai bien vu que ici les étrangers sont plutot mal vus. Merci bien madame"; sur ce il tourna les talons et, en partant, jeta une pièce a la femme le regardant partir. C'etait une lim d'argent. Un air ahurit passa sur le visage de la paysanne. Elle tomba à genoux, et pria pour la bonne route du voyageur.
Il traversa le hameau en direction du Nord. C'est alors qu'il aperçut un écriteau surplompant une habitation trés rudimentaire possedant une écurie adjascente. Quelques chevaux y étaient attelés.
Sur l'écriteau, scutpté dans le bois on pouvait lire :" L'auberge du voyageur engourdi".

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