Les bizarreries d'Adrien et la perspicacité de Alya

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Depuis cette scène de voyeurisme, je ne vous pas comment je pouvais l'appeler autrement, il y a plus d'une semaine, je ne faisais qu'éviter le plus souvent possible Marinette. Faisant ainsi en sorte de ne la voir que dans pendant les cours et encore je ne la voyais pas vraiment puisque qu'elle était assise juste derrière moi. Je faisais ça pour ne pas me retrouver dans une situation délicate et pour ne pas passer pour un pervers . Ce dont la presse pourrait se servir allègrement pour salir ma réputation mais surtout celle de mon père si un de ses fichus paparazzis venait encore une fois m'espionner et me trouvait dans cet état légèrement embarrassant.

Enfin bref, ça faisait plus d'une semaine que j'évitais Marinette. J'évitais la propriétaire de ce corps si... Parfait. Je n'avais pas d'autres mots pour le décrire. Je le désirai. Du plus profond de mon être. Ce corps qui avait réveillé les instincts les plus primitifs de mon propre corps. Mais je ne pouvais pas la toucher. C'était impossible puisque j'aimais Ladybug. Et je ne pouvais pas la toucher, l'embrasser, l'enlacer sans penser que ça serait mal envers Ladybug mais surtout envers Marinette puisque je ne l'aimais pas. Enfin je croyais.
Et du coup, ses visites oniriques étaient les seuls moyens pour "satisfaire" mes pulsions. 

Malheureusement, je sentais mal cette journée. À mon avis, le karma avait voulu se venger de la petite scène de voyeurisme involontaire.
Pour commencer, j'étais arrivé en retard en cours. Foutu bouchon parisien. Et il était de notoriété publique que la princesse qui hantait mes nuits était systématiquement en retard. 

Donc ce qui devait arriver arriva. On s'était percuté au détours du couloir, puisque nous courrions tous les deux, et on avait fini au sol. Marinette sous moi. Le choc avait été plutôt rude si bien que j'avais mis plusieurs secondes pour m'en remettre. Et me rendre compte que j'avais la tête entre ses magnifiques seins, qui avaient du coup amortis ma chute, mes mains aillant atterries sur ceux-ci.

Une fois que l'information eu fait son chemin jusqu'à mon cerveau et que celui-ci ait finit que digérer l'information, je m'étais figé. Mort de honte, le rouge aux oreilles. Mais le pire vint après. La professeur aillant été alerté par l'énorme bruit de notre chute avait ouvert la porte. Alors qu'on était toujours à terre, et, surtout, alors que j'avais toujours mes mains sur la poitrine ferme de Marinette. Le temps s'était arrêté. Avant que notre prof de Physique, madame Mendeleiv, dise la chose la plus embarrassante au monde selon moi.

"Je sais que vous apprécier la physique et que vous aimeriez vous spécialiser dedans, mais je ne pensais pas que cela celui de la jeune demoiselle Dupain-Cheng Monsieur Agreste."

Les élèves qui nous regardaient en chuchotant jusque là s'avaient alors éclaté de rire.

À ce moment, j'avais regardé Marinette dans les yeux. Elle devenait de plus en plus rouge. Presque autant que les cheveux de celui qui était amoureux d'elle, Nathanaël. Puis mes yeux étaient passé de son visage à sa poitrine puis de nouveau à son visage, et encore une fois à ses seins, avant que je me rendes compte dans la position dans laquelle j'étais.
Je m'étais relevé précipitamment et j'avais courut vers les toilettes des hommes. J'avais encore la sensation de sa poitrine sous mes doigts. Sa poitrine ferme et que j'imaginais douce et chaude. Cette sensation additionnée à mon voyeurisme toujours secret m'avait mis dans un état dans lequel je ne devais pas me retrouver en public. Et, pour la première fois de ma vie, je m'étais enfermé dans un des cabinets pour me masturber. Mes mains, qui avaient été quelques instants plus tôt sur la poitrine de Marinette, était à présent sur mon sexe à faire de lent vas et vient. Je fermais les yeux, gémissant légèrement alors que je voyais le corps nu de ma princesse sous mes paupières. Je gémissait un peu plus fort quand j'entendis quelqu'un rentrer dans les toilettes.
Et l'excitation retomba d'un coup, visiblement je n'étais pas un exhibitionniste.

"Mec, t'es là ?"

C'était Nino.

"- Ah euh ... Oui ! Je suis là !
- La prof m'a envoyé te sortir de ton trou.
- Ah ok ! J'arrive !"

Je tachais de me rhabiller convenablement avant de sortir. Et une fois avoir passé la porte du cabinet, je pus voir le sourire goguenard de Nino. C'était certain, il avait entendu. Je crois vraiment que je devrais raccrocher mon costume de Chat Noir. Il me porte vraiment la poisse. Surtout en ce moment.

---> Attention Changement De Point De Vue <---

C'était bizarre. Depuis quelques temps, Adrien, le grand amour de ma meilleure amie Marinette, était étrange quand cette dernière approchait. D'ailleurs elle avait bien remarqué qu'il l'évitait. Et je ne comptais déjà plus le nombre de fois où j'avais du la consoler alors qu'elle faisait une énième crise de larme à cause de ça. Comme les autres élèves, j'avais assisté à la petite scène qui c'était déroulée il y a quelques minutes. Et j'avais bien vu que Adrien, mort de honte, c'était sauvé pour ne plus avoir à faire aux regards moqueurs, dont le mien, des élèves de notre classe.
Nino était allé le chercher. Et quand ils étaient revenus, Nino, lui aussi, avait un sourire moqueur alors que le visage de notre cher Adrien était tourné vers le sol, et aussi rouge que la combinaison de mon héroïne, Ladybug.

Et cela fit tilt dans mon esprit. Adrien évitait Marinette, revenait débraillé, lui habituellement tiré à quatre épingles. Marinette lui plaisait ! Physiquement tous du moins. Il me fallait la confirmation, mais mon hypothèse était plausible ! Pour avoir cette confirmation, il me suffisait de faire un échange de bon procédé avec Nino (chantage) pour parvenir à mes fins.

Les deux futurs tourtereaux (ILS DEVAIENT FINIR ENSEMBLE, JE METTRAIS TOUS MON ÊTRE POUR), avaient passé le reste de l'heure à fixer le tableau, refusant obstinément de croiser le regard de qui que cela pu être.

Une fois le cour terminé, je ne prenais même pas la peine d'attendre Marinette, je prenais Nino par le coude et j'allais vers un coin plus tranquille. IL FALLAIT QUE J'OBTIENNE CETTE CONFIRMATION !

"-NINO ! EST-CE QUE MARINETTE PLAIT À ADRIEN ?!"

La bombe était lâchée ! Les quelques secondes qui séparaient la question de la réponse était une torture !

"- Tu sais, j'ai pas bien le droit de t'en parler...
-Ho quel dommage, ça serait bête si une certaine photo sortait au grand jour...
-OUI ELLE LUI PLAIT BEAUCOUP ! MAIS IL AIME LADYBUG !
-C'est bien mieux comme réponse ! Tu vois quand tu veux !"

Compliqué. Voilà le mot qui m'est venu quand j'ai eu la réponse. Marinette a beau être adorable, si Adrien est amoureux de Ladybug, elle ne fera pas le poids. Je sais que c'est méchant de dire ça mais c'est la vérité. Et elle même le dit. 

Changement de plan, ce n'est plus avec Adrien que Marinette doit finir ! Mais avec Nathanaël ! Après tout, il y a toujours eu un bon feeling entre eux et le jeune artiste est amoureux d'elle depuis bien plus longtemps que je ne connais Marinette. Je suis sûre qu'ils feraient un joli couple et ,qu'au moins, avec lui, Marinette serait aimé et pas seulement désirée. Parce qu'il était hors de question que Adrien Agreste ne touche à Marinette. Et quitte à y passer mes journées. J'empêcherai cela. Je supportais déjà difficilement de voir ma meilleure amie pleurer à cause de ce Don Juan alors, il m'était inconcevable de la voir brisée à cause de lui.

JalousieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant