Chapitre Un

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Je me suis souvent poser la question "Est-ce que nos vies suivent un chemin déjà tracer ?" c'est une question philosophique n'ayant surement pas de véritable réponse et où chacun donne son avis, néanmoins, c'est une question qui m'intrigue depuis des années. 

Les journées étaient bien longue et je n'avait pas véritablement d'autre occupation mise à part la photographie, les cours étaient finis depuis longtemps et le chômage semblait avoir établie sont campement dans ma vie. J'ai le temps encore mais les sorties deviennent rares tout comme les gens qu'on croisent, je n'ai jamais été une personne populaire avec des milliards d'amis, cependant, depuis plusieurs mois les visites ne sont plus régulières, les messages quotidiens deviennent de plus en plus éloigné et ont termine par ne plus avoir aucunes nouvelles de personnes dont l'on partager tout les instants. 

"C'est la vie" il n'y a pas grand chose à faire contre et il est impossible de contraindre les gens à vouloir de nous, malgré tout les efforts qu'il est possible de fournir, il y a simplement des choses qui ne sont pas réparable. Étendu dans l'herbe à l'orée d'un bois à quelques kilomètres de la ville, les choses semblaient pourtant plus simple. Ce genre d'endroit ou les gens ne vont presque jamais, calme et tranquille. 

La main sur mon sac à bandoulière, celui-ci était beige, quelques babioles accrochées un peu partout et surtout des affaires importante à l'intérieur. J'ouvrait celui-ci le bruit des scratchs venant brisé le calme des lieux pour y sortir finalement mon appareil photo. C'était un vieux polaroids blanc avec des bandes rouges et noir sur le côté gauche, d'une taille moyenne j'avais besoin de mes deux mains pour prendre une photo. 

Accroupie au milieux des fleurs sauvages, un œil sur l'objectif, je capturait durant un instant les lieux. La photo sortant de l'appareil, elle était superbe, l'endroit avait l'air utopique. Je rangeait celle-ci dans mon carnet, parmi de nombreuses autres photos et pages de textes. 
Toute une vie dans quelques pages, la personne qui lirait celui-ci un jours en rigolerait. 
Dans un soupire, en me relevant, je tapotait du bout des doigts mes vêtements recouvert d'une fine particules de pollen. 

Suivant les rails du chemin de fer, je rentrait en direction de Hiden Hills. Plaçant dans le creux de mes oreilles les écouteurs qui traînaient dans mes poches, débutant l'une des playlists présente sur mon portable sans véritablement faire attention à laquelle c'était mise, je suivait toujours le chemin que les pierres et les tubes en cuivres formaient dans la direction de la ville. 

Le vent se levant peu à peu en harmonie avec le ciel devenant gris recouvert par les nombreux nuages annonçant la pluies. Les premières goûtes tombèrent le long de mon visage, effaçant les traits de mon eye-liners et ruisselant jusqu'à s'écrouler sur le sol. Seul mon rouge à lèvre au teint prunes tenait le coup face à l'eau. 
Un bruit sourd à l'horizon me sortant finalement de mes pensées et de la musique défilants. Deux faisceaux de lumières aveuglant à travers la brumes, attendant jusqu'à la dernière secondes pour me décaler des rails, j'observait le train partir en direction d'une autre ville abandonnant Hiden Hills un léger sourire au lèvres. "Moi aussi, un jours, je quitterait ce coins." pensait-je. 

Les heures avaient suivie leurs cours et la silhouette de la maison s'offrait enfin à mon regard. La chaumières en bois était dans un style américain typique et n'avait rien d'incroyable. Cherchant les clés dans mes poches tremper par la pluies battante, j'ouvris la porte dans un mouvement de poignet et un profonds soupire de lassitude.
Il n'y avait aucune lumière dans l'entrée, ni même au niveau de la cuisine, seul les rayons lumineux et le bruit de la télé étaient visible ainsi qu'un ronflement. 

Déposant ma veste à carreaux sur le porte-manteaux, je suivait le chemin jusqu'à notre petit salon en observant les photos sur les murs. L'espace d'un instant, je m'était arrêté sur une vieille photographies de mes parents, ils avaient l'air tellement heureux à cette époque. Mes doigts passants à travers les mèches de cheveux humides, je dénouait mes cheveux blonds mis en queue de cheval d'où seulement une longues franges en forme de vagues cachant mon front était rester libre. 

Photographe ~Where stories live. Discover now