Amour ? Le hobbit. ( Corriger)

Chapitre 10: Fuite

Précédemment: J'essayais de me relever, mais j'avais des difficultés à cause de la douleur. Les autres m'aidaient à me relever. Je vis Thorin qui regardait l'horizon depuis le promontoire où nous étions, il se retourna et dit:

-Vous! Lorsqu'on vous dit d'aller aider les autres et non moi, vous obéissez et vous ne faites pas le contraire! Dit-il d'une voix pleine de colère. Puis il se radouci avant de continuer : Mais puisque vous avez désobéi et que vous m'avez sauvé la vie, je ne regretterais jamais de vous avoir pris dans cette quête vous et Bilbon. J'ai eu tellement peur pour toi lorsque je t'ai vue te battre contre autant d'orcs... Et j'ai failli avoir une crise cardiaque lorsque je t'ai vu te faire poignarder.

Il me sourit, il m'attira vers lui et il m'embrassa enfin. Même si j'avais mal je m'en fichais car à ce moment-là j'étais amoureuse et j'étais heureuse.

Lorsque moi et Thorin, nous nous séparâmes, les nains commençaient à hurler de joie et à applaudir bruyamment. Je devenais rouge pivoines tellement j'étais gênée. J'allais m'asseoir mais j'eu une violente douleur au niveau de ma blessure et Thorin m'aida à me coucher.

-Oïn! Peux-tu soigner Sarahtia? Après on reprend la route.

Tout le monde s'éloigna sauf Oïn et Thorin.

-Il faudrait que tu enlèves ton corset et ta tunique pour que je fasse des points de suture. Dit le médecin.

J'enlevais mes hauts en laissant place à ma poitrine nue et Thorin essaya de ne pas regarder dans ma direction mais c'était plus fort que lui, Oïn quand à lui regarda la blessure et dit:

"- Il faudrait environs 25 points de suture pour chaque côté. Je voudrais que tu parles à Thorin pour ne pas penser à la douleur.

-D'accord! Thorin peux-tu me couper les cheveux pour que ça soit égal s'il-te-plait?

-Oui bien sûr.

Thorin avait pris un poignard et lorsqu'il vit mon dos il s'est figé d'un seul coup.

-Qui t'a fait ça? Demanda Thorin.

-Tu ne vas pas aimer...Dis-je

-Qui??? Redemanda Thorin d'une voix autoritaire.

-Tranduil. Il m'a fouetté car je lui ai dit ce que je pensais par rapport à vous, je lui ai dit qu'il n'était qu'un lâche de vous avoir abandonné. Je déteste cet elfe. Il traite les autres comme si ils étaient des esclaves et des moins que rien. Il ne veut pas aider les gens des autres peuples tellement il est égoïste.

Après mes explications, Thorin commença à arranger mes cheveux même si il était en rogne. Après qu'Oïn ait fini de me recoudre et que Thorin ait terminé avec mes cheveux, je me reposais. On avait décidé de rester ici jusqu'au lendemain. Lorsque la nuit avait commencé à s'étendre, je ne cessais de regarder la montagne du haut de la colline. J'étais tellement concentré à contempler la montagne que je ne m'étais même pas aperçu que les nains avaient fait à manger. Thorin m'apporta un bol de ragoût et on mangea sans prononcer un mot.

- C'est beau n'est-ce pas? Me dit-il.

- C'est magnifique! On pourrait la reconnaître entre mille.

-Je te remercie de m'avoir sauvé. Je suis content de t'avoir dans la compagnie.

-Ce n'est rien. Comment vont tes blessures? Demandais-je en regardant la montagne.

-Elles vont beaucoup mieux grâce à Gandalf. Pourquoi ne t'a- t-il pas soigné avec sa magie? Demanda-t-il en me regardant.

Je me retournais vers lui et lui ai dit:

- Gandalf ne m'a pas soigné, car premièrement il déteste utiliser sa magie ; il l'a fait sur toi, pour te sauver la vie parce que tu étais dans un état critique. Deuxièmement, il savait que j'allais guérir très vite.

- Oh!!! Il ne rajouta plus rien.

Je regardais encore la montagne comme si j'étais attiré par elle et je retombai dans mes pensées. Je repensais au baiser un peu plus tôt; à ses lèvres douces, à son regard affectueux et la manière dont il m'avait prise dans ses bras. Je frissonnais de plaisir. Je sentis alors qu'un manteau se posa sur mes épaules. Je levais les yeux et vis Thorin qui me sourit puis il vint se rasseoir à côté de moi.

-Merci. Dis-je avec un sourire jusqu'aux oreilles.

-Il n'y a pas de quoi. Dis-moi à quoi tu penses!

- Je pensais à nous, à notre baiser de tout à l'heure.

À peine j'eus fini ma phrase qu'il m'embrassa passionnément et ce baiser fut encore meilleur que celui de tout à l'heure. Nous prolongeâmes ce moment jusqu'à manquer de souffle. Nous nous regardâmes un long moment et ensuite nous sommes allés nous coucher car le lendemain allait être éprouvant.

Nous avons parcouru pendant de longs jours les montagnes et les forêts de la Terre du Milieu, Azog était toujours à nos trousses. Nous prenions de rares pauses et nous dormions très peu. Thorin avait envoyé Bilbon pour vérifier si les orcs étaient toujours à notre poursuite. Peu de temps après, Bilbon revient vers nous en courant un peu inquiet.

-La horde est proche? Demanda le chef de la compagnie.

-Trop proche, à deux lieux d'ici, mais ce n'est pas le pire. Dit le semi homme livide.

-Les wargs ont flairé notre odeur ??? Dit Dwalïn qui était devenu inquiet par le teint du hobbit.

-Non, mais ça viendra. Nous avons un autre problème. Répondit Bilbon.

-Ils vous ont vus??? Demanda Gandalf. Je vis Bilbon perdre patience.

-Non, ce n'est pas ça!!! dit le cambrioleur.

-Ahhh!!! Qu'est-ce que je vous avais dit! Aussi discret qu'une souris; l'étoffe d'un cambrioleur. Dit Gandalf en interrompant encore Bilbon.

Je perdis patience et je répliquais:

" Laissez- le donc parler, il essaye de nous dire quelque chose d'important et vous n'arrêtez pas de l'interrompre!!!!

-Merci Sarahtia. Bon! Ce que j'essayais de vous dire c'est qu'il y a autre chose là-haut."

L'expression des autres était comme figée dans l'horreur.

- Quelle forme avait-il??? Comme un ours??? Demanda Gandalf soudainement intéressé par ce que le semi homme avait à dire.

-Heu... oui, oui, mais plus gros, beaucoup plus gros.

-Vous saviez pour cette bête! Il faut rebrousser le chemin! S'exclama Bofur.

-Et tomber aux mains des orcs. Dit Dwalïn en rogne.

-Il y a une maison, pas très loin d'ici où on pourrait trouver refuge. Dit Gandalf en réfléchissant.

-La maison de qui??? D'un ami ou d'un ennemi??? Dit Thorin qui doutait de cette personne.

-Ni l'un, ni l'autre. Il nous aidera ou.... Il nous tuera. Répondis tout simplement mon père.

Si le magicien parlait de celui à qui je pense il va surement nous aider, mais on verra.

-Quel choix avons-nous??? Dit mon amoureux.

-Aucun!!! 

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