3ème volet de la série "Leçons De Seduction"
Se réveiller tous les jours aux côtés du plus bel homme de Grande Bretagne est le rêve de toutes femmes, non ? Côtoyer la perfection masculine quotidiennement est utopique, pas vrai ? Voir un jour déambul...
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Elle se souviendrait encore longtemps du sourire satisfait qu'avait arboré pendant des jours Sebastian. C'était comme si l'entendre dire qu'elle le trouvait canon avait été la meilleure nouvelle de l'année. Melina était persuadée qu'il ne se réjouissait pas autant lorsque les actions de Pearl étaient à la hausse. Mais lui avoir révélé qu'à ses yeux il était beau avait prouvé à Sebastian que même la plus teigneuse des femmes de son entourage n'était pas si immune que ça face à son charme. Cela n'avait rien à voir avec le fait qu'il ait aimé l'entendre dire qu'elle – spécialement elle – le trouvait diaboliquement sexy.
Pourtant une fois n'était pas coutume, elle n'y attacha aucune importance. Des choses beaucoup plus sérieuses lui accaparaient l'esprit. Plongée dans la recherche d'indices concernant son enfance et son identité, elle relisait une dernière fois le mail qu'elle venait de recevoir.
Quand elle était arrivée à Londres, il y avait plus d'un an et demi de cela, elle avait contacté une détective privée pour l'aider. Les honoraires avaient été si exorbitants que Melina s'était cantonné à une seule et unique entrevue dans ce genre de cabinet. Mais Monica Beaumont avait été si touchée par son histoire qu'elle n'hésitait pas à la guider et la conseiller dans sa quête, aujourd'hui encore.
Melina n'avait pas beaucoup d'espoir. Les indices étaient maigres. Elle connaissait le lieu et la date où on l'avait retrouvée. Ce n'était définitivement pas suffisant. Sa seule option avait été d'éplucher toutes les annonces d'enfants portés disparus.
Dans le mail qu'elle venait de recevoir, Monica lui suggérait de se soumettre à des analyses génétiques qui lui donneraient une indication sur ses origines ou encore la région où elle avait passé les premières années de sa vie. Mais si elle souhaitait utiliser ce genre de technologies, elle allait devoir investir une somme d'argent qu'elle ne possédait pas encore.
Frustrée, elle retira ses écouteurs et referma le clapet de son ordinateur portable avant de le glisser dans sa housse de protection. Elle avait passé toute la matinée à la bibliothèque et il était temps de rentrer pour entamer sa seconde journée de travail.
Dès qu'elle passa le seuil de l'immeuble, elle salua Charles, le portier et concierge où résidait Sebastian avant d'appeler l'ascenseur. La première chose qui lui parut bizarre en sortant de l'habitacle métallique c'était le parfum masculin et entêtant qui embaumait le pallier. Un parfum qui n'appartenait pas à son patron, elle en était certaine.
Sebastian avait-il changé d'eau de Cologne ?
Intriguée, elle composa le code et la porte d'entrée se déverrouilla. Dans le hall, des baskets avaient été retirées et jetées avec négligence dans un coin. Ce n'était pas le genre que Sebastian portait. Autre détail important, connaissant sa maniaquerie, jamais au grand jamais son boss n'aurait jeté ses vêtements comme ça. Non, Sebastian était plus du genre à ranger ses affaires dans un meuble en les alignant de manière strictement parallèle.
