3ème volet de la série "Leçons De Seduction"
Se réveiller tous les jours aux côtés du plus bel homme de Grande Bretagne est le rêve de toutes femmes, non ? Côtoyer la perfection masculine quotidiennement est utopique, pas vrai ? Voir un jour déambul...
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La pression de son bassin contre le sien était troublante. Mais ce qui la déconcertait encore plus, c'était ce besoin de se coller un peu plus à lui qui la tiraillait. Si elle s'écoutait, elle irait caresser les cheveux à la base de son cou, poser ses lèvres sur les siennes.
Il la dévorait des yeux. Un regard animal, dominant et possessif. Quand il glissa jusque sa bouche, les muscles de sa mâchoire se contractèrent et son étreinte derrière ses jambes se resserra. Le cœur battant à tout rompre, elle l'observa s'approcher imperceptiblement de son visage.
Avait-il l'intention de l'embrasser ? Ses lèvres la picotèrent et Melina réprima cette envie de se les mordre. La dernière chose qu'elle désirait c'était que Sebastian se méprenne. Tout cela ne rimait à rien. Combien de fois lui avait-il dit qu'elle n'était pas assez désirable ou tentante pour lui ? Etait-ce encore un test pour lui prouver qu'elle n'était pas si insensible que cela à ses charmes ?
— Arrête ça tout de suite ! grinça-t-elle en plantant ses ongles dans le dos de ses mains.
Il colla son bassin un peu plus contre elle et avec un mouvement de hanches, elle le sentit pressé de toute sa longueur contre elle. Elle avait l'impression que toutes ses terminaisons nerveuses étaient concentrées au cœur de sa féminité. Elle haleta alors qu'un véritable brasier naissait au creux de ses cuisses.
— Ta tête dit non mais tout ton corps me crie oui. Tu aimerais que j'aille plus loin, la contra-t-il avec un peu trop d'assurance et de justesse à son goût.
— C'est ridicule et surréaliste, rétorqua Melina en tentant de défaire ses mains.
Sa respiration se coupa quand il vint lui murmurer la chose la plus indécente qu'elle n'ait jamais entendue.
— Toi et moi on sait que si je venais à glisser ma main dans la petite culotte sexy que tu portes, je te découvrirais trempée et prête à recevoir ma queue...
Ses mots avaient une telle puissance qu'elle eut l'impression qu'il l'avait vraiment caressée. D'instinct, elle essaya de resserrer ses cuisses. S'il continuait ainsi, elle finirait par avoir un orgasme rien qu'en l'écoutant parler.
— Melina, tu ne sais pas où est-ce que je peux trouver...
Comme deux lapins pris dans les feux d'une voiture, aucun d'eux ne réagit quand Max poussa la porte de la buanderie et les surprit dans cette position plus que suggestive. Sebastian se recula légèrement en grimaçant et Melina en profita pour descendre de la machine à laver.
— OK... je vois, lâcha-t-il avec un sourire entendu. Je repasserai plus tard quand vous serez... moins occupés. Mais... vous êtes au courant qu'il y a des chambres avec des lits pour faire ça ? Quoi que baiser sur une machine à laver peut avoir un certain charme.
— C'est... ce... ce n'est pas du tout ce que tu crois ! bégaya-t-elle, complètement retournée, le visage en feu.
Il ne manquerait plus que Max ait ses suspicions faussement confirmées. Jamais elle ne s'était sentie aussi gênée.
