Chapitre 2: Sauvetage

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PDV extérieur

Melody tentait de te réconforter, mais ses efforts ne servaient à rien. Tu ne savais pas si tu devais laisser la colère te contrôler ou si tu devais juste continuer de pleurer. Tu ne savais pas comment réagir. Tout était si illogique à tes yeux. Pourquoi la personne qui avait le plus prit soin de toi durant l'examen n'était-il pas content de te retrouver? Tu te relevas et sortit en courant de l'hôtel, toujours en sanglotant. La coéquipière de Kurapika avait tenté de te suivre, mais ne pouvait pas aller trop loin à cause de son travail.

Tu courais, bousculant certaines personnes, sans savoir pourquoi cela te brisait le cœur. Soudain, tu sentis quelqu'un t'attraper, comme pour te kidnapper. Tu ne comprenais plus rien à ce moment là.

« Que fais-tu ici, princesse ~ ♥ ? Demanda la personne d'une voix douce.

- Ce ne sont pas tes affaires! Va-t'en! » Hurlas-tu en te débattant.

Il était bien trop fort pour toi et il n'avait pas l'intention de te laisser filer. Il t'emmena dans un endroit puis te passa une laisse autour du cou pour éviter que tu ne t'enfuies. Tu pensais qu'il allait te traiter comme un chien ou un esclave, et rien que cela te faisais peur. Tu n'avais jamais été rassurée lorsqu'il n'était pas loin de toi. Tu voulais crier, quand une silhouette apparue au loin. Peut-être que cette personne allait te sauver? Plus la personne se rapprochait, plus tu parvenais à distinguer de qui il s'agissait.

« Laisse-la partir, Hisoka, dit froidement cette personne.

- Pourquoi donc, c'est si amusant ~ ♦, répliqua l'homme joker.

- Je te dis de la laisser. Laisse (t/p) partir et je ne te ferai rien »

Ton "sauveur" n'était autre que Kurapika. Tu avais très envie de crier son nom, mais les mots ne sortaient pas. Tu tendis tes bras, comme pour attraper quelqu'un ou quelque chose. Les larmes commençaient à sortir de tes yeux. Avec son autre main, l'homme que tu redoutais t'avait couper légèrement au bras et tu sentais le sang couler. Quelle sensation désagréable...

Kurapika s'était arrêté à un ou deux mètres de vous. Tu ne pouvais rien faire, seulement tendre tes bras en pleurant. Hisoka, lui, était plutôt satisfait, il savait très bien que tu avais peur et cela l'amusait. Tu ne savais pas ce que ton ami pouvait faire. Et c'est en réfléchissant à cela que tu remarquas un léger détail. Les yeux du bel homme blond étaient devenus rouges. Il s'était énervé.

S'amusant de plus en plus, Hisoka ressera ta laisse, jusqu'à ce qu'elle t'étrangle. Il te força ensuite à te coller à lui, tu ne pouvais qu'avoir peur. Tu voulais ne pas être là, ne pas avoir participer à l'examen.

Tout se passa très vite ensuite. Hisoka, voyant que tu ne tenais plus le coup, lâcha le bout de laisse qu'il tenait. Kurapika s'était alors diriger vers toi pour te retirer ce qui t'étranglait. Tu t'es mise à tousser, et l'homme qui te faisait peur s'était volatilisé.

« Est-ce que tout va bien (t/p)? S'inquiéta ton ami.

- Oui, ne t'en fait pas pour moi... tu n'étais pas obligé de m'aider si je ne suis qu'une gêne pour toi, tu sais...

- Ne sois pas idiote! »

Il te pris alors sur son dos. Tu étais à moitié éveillée. Sa gentillesse envers toi lui était sans-doute revenue en route. Tu n'osais plus dire aucun mot tant qu'il ne parlait pas.

De retour dans le centre ville de Yorkshin, vous aviez croisé Leorio. Il vous avait aperçu et était venu vers vous en courant, sa mallette dans la main. Toi, tu étais déjà endormie.

« Kurapika! (t/p)! Que s'est-il passé?! Demanda votre ainé.

- Ce ne sont pas tes affaires, répliqua Kurapika.

- Mais voyons! N'as-tu pas remarqué que (t/p) n'est pas dans un état normal?! » Continua d'hurler Leorio.

Ton sauveur continua de marcher sans lui répondre. Les cris du futur docteur t'avait tirer de ton sommeil, mais tu ne bougeas que légèrement pour ne pas déranger Kurapika. L'autre vous suivait, en continuant de brailler qu'il fallait que tu ailles te reposer dans un endroit calme. Ton transporteur s'arrêta sur place, sans te poser pour autant.

« Est-ce que tu vas te taire?

- Mais je veux juste que...! »

Sans lui laisser finir sa phrase, le blondinet l'avait regarder droit dans les yeux. Ses yeux étant devenus à nouveaux écarlates firent taire Leorio. Vous aviez pu reprendre tranquillement votre chemin ensuite.

Kurapika X Reader (french)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant