The new kid around [FR] ~ {fanfiction Bill Cipher x reader}

4 ~ Bill Cipher contre Sigmund Freud

J'aime autant vous prévenir, ce chapitre-ci contient une légère dose de glauquerie. Enjoi :D

Bill : Yeah ! Là ça me plait !
Moi : Ah ben quand il s'agit de trucs glauques je suis soudainement sympathique ?
Bill : Je n'ai jamais rien dit de tel, tu restes une pauvre mortelle chétive. Mais au moins l'intention est bonne.
Moi : T'as de la chance que je sois une fangirl en puissance.

[fi/f] : film favori

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Honnêtement, tu as l'impression d'avoir totalement géré cette première semaine. Genre totalement. Ton père a réglé les derniers détails de tes cours par correspondance, ta maison a été meublée, vous avez emménagé, mais surtout tu te fais toujours payer quinze dollars la journée. Et tu as appris que tu bénéficiais d'une remise d'un pourcent sur tout le Mystery Shack en tant que membre du staff. Et même que vu que tu n'as pas besoin de te déplacer dans un établissement de type scolaire pour aller en cours, tu peux gérer ta vie scolaire en fonction de tes horaires de travail, pour garder tes quinze dollars par jour.

Ta chambre te plaît énormément. Enfin, surtout parce que tu as pu la décorer avec plein d'affiches de films, et que le gris clair des murs est assez neutre à ton goût. Tu as un bureau, avec ton ordinateur portable et tes livres scolaires, que ton père s'est empressé d'acheter, un pot rempli de stylos neufs et une photo de ta mère. Tu te demandes pourquoi ton père a voulu venir ici après sa mort. De ce que tu sais, ta mère est née et ils se sont rencontré ici, à Gravity Falls, mais ton père prétend vouloir prendre un nouveau départ. Tu te poses à ta chaise de bureau et te met à tourner. On ne prend pas un nouveau départ en emménageant dans la ville de naissance de sa défunte femme, ça n'a aucun sens. Tu hoches la tête en signe d'accord avec toi-même. Non, on ne fait pas ça pour prendre un nouveau départ.

Depuis la dernière conversation que vous avez eu, tu n'as eu aucune nouvelle de Bill Cipher. Tant mieux, cela dit, parce que si cette... entité... veut que tu lui vendes ton âme... Mieux vaut rester loin. Genre, vraiment. Très, très, très loin. Le plus loin possible, en fait. Ouais, c'est ça, le plus loin possible de ce démon. Dans un long soupir, tu poses la tête sur ton bureau, au milieu de ton dernier cours de maths. Avec l'agitation de l'installation et des premiers jours, tu n'as pas eu le temps de bien assimiler tout ce qui t'es arrivé et ce n'est que maintenant que ton cerveau tourne à plein régime là-dessus. Cette fois-ci, tu remarques la disparition des couleurs autour de toi. Comme si on avait jeté un voile de noir et blanc sur tout ce qui t'entoure. Cette fois-ci, tu sais qu'il arrive.

"Toc toc toc !" fait une voix nasillarde que tu aurais préféré oublier, alors que trois coups de canne s'abattent sur ta tête. "Bonne installation, à ce que je vois !"
Tu fais pivoter ta chaise pour lui tourner le dos et lui signifier de disparaître de ton champ de vision, mais il se téléporte à nouveau devant toi.
"Bah alors, t'as perdu ta langue ?". Il ricane comme si c'était la blague la plus drôle qu'il ait faite de toute son existence. Toi ? Tu ne lâches même pas un vague sourire. Rien. Nada.
"Je ne passerai aucun contrat, c'est clair ?" dis-tu du ton le plus méprisant et agressif que tu es capable d'employer. Je ne me laisserai pas marcher sur les pieds comme ça !
"Roh, tout de suite les grands mots ! Tu étais bien plus sympa avec moi au Mystery Shack... Tiens, je ne t'ai pas encore donné de surnom !"
Tu serres les poings. "On n'est pas amis, y a pas de surnom qui tienne. Et je suppose que tu étais ce... garçon... qui venait m'écouter chaque jour. Tu es humain alors ?"
Il rit comme s'il se foutait allègrement de toi et fait tournoyer sa canne. Tu as à peine le temps de cligner des yeux que devant toi se tient celui que tu avais rencontré il y a une semaine. "Je peux prendre la forme de n'importe quel être vivant mais vous autres humains êtes si chétifs et si faibles que je ne le fais que rarement."
Tu serres les dents et lui tourne de nouveau le dos avec ta chaise. Ce qui est toujours aussi inutile, parce qu'il réapparait en face de toi, de nouveau sous sa forme triangulaire dandy.
"Ne me tourne pas le dos quand je te parle, c'est mal élevé."
En guise de réponse, tu grommelles quelque chose comme "Je t'emmerde..." et tu croises les bras. Honnêtement, tu n'as pas la tête à te faire reprendre sur une question de politesse par un démon triangle équilatéral jaune capable de s'incruster dans ta vie à n'importe quel moment. Bizarrement, ça sonne un peu comme un paradoxe dans ta tête. Quand tu reprends enfin conscience de ton environnement, Bill a disparu de ton champ de vision. Tu fais un tour complet sur ta chaise de bureau. Non, pas autour de toi. Tu jettes un oeil au plafond. Non plus. Tu vérifies sous ton bureau et au niveau du sol. Toujours pas. Il s'est volatilisé, mais tout est toujours en noir et blanc autour de toi.