chapitre 8.

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Lui fugé? Sérieux?

-Tu as vraiment fugé?

Je ne peux pas m'empêcher de me retenir de rire.

-Ne te moque pas ! J'étais encore gamin..

Il a lui aussi un sourire en coin.

-Mais je suis vite rentré ! D'ailleurs, tu ne veux pas aller les chercher?

Je m'arrête. Je me redresse droite, fixant le tableau derrière sur le mur coloré d'un rouge provocateur, sur le tableau, une maison sur pilotis, au dessus d'une vaste étendu d'eau. J'ai toujours aimé ce genre de tableau.

-Mes parents sont morts depuis 5 ans.

Il reste silencieux, comme si il l'avait deviné.

-Tu n'es pas très surpris..

-Je me doutais que c'était quelque chose dans le genre..

-Hum ?

-Tu as vraiment changé depuis la primaire. Déjà tes vêtements. Jamais tu ne t'habiller en noir.

-Merci.

-Pourquoi?

-Ça fait depuis longtemps qu'on ne m'avait plus regarder.

Il ne répond pas, je relève la tête pour voir si il y avait un problème et j'y découvre un visage cramoisi. Je réfléchis et finis par agiter mes mains.

-Non je voulais dire ! Faire attention à moi ! Pardon.

J'avais parlée peut-être trop vite mais bon. Il me sourit tristement. Et ni une ni deux je me retrouve plaquer contre son torse.. Il m'enlace.

-Qu'est ce que/

-Tais-toi, je te donne mais condoléances par un geste.

Mes mains se glisse dans son dos. Je suis touché par ce geste. Ça fait depuis bien longtemps que je n'avais pas eu de câlin.

-Merci, beaucoup.

-Tu restes avec m-nous. C'est ma façon de remercier tes parents pour ce jour là.

Je ne suis pas sur de moi mais je pense qu'il hume l'odeur de mes cheveux.. c'est agréable.
On s'écarte doucement, le regard encore planté dans celui de l'autre. Pourtant alors qu'on s'écarte, je vois son visage de plus en plus près du mien.. j'entends la porte grinçait, je me recule précipitamment.. le regard vers le sol.

-Oh elle n'est pas partie !

-parfait c'est ton tour Zae.

Ne comprenant pas elle me montre ses mains. Je fais un mouvement sous la douleur et trotinne jusqu'à elle.

Elle referme la porte derrière moi, je lui présente ma main qu'elle bande par la suite. L'air contrarié elle me fixe sans rien dire.

-Quoi ?

-Je n'ai rien dit.

-C'est justement pour ça. Tu ne comptes pas me demander pourquoi ?

-C'est à toi de voir. Je suppose que tu ne l'as pas frappé sans raison.

-Tu es plutôt perspicace.

Apocalypse. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant