[text] - Kath'

51 7 27
                                    

heyheyhey

Respectez-moi, j'arrive à écrire un mercredi après-midi dans une médiathèque régionale !! (OK, en fait, je flippe à mort... j'aimerai tellement pas que quelqu'un me lise par-dessus l'épaule... en plus, y'a deux gamins - sorry for eux - qui gueulent parce qu'ils jouent à un jeu vidéo et un vieux qui leur gueule encore plus fort de se taire ! (en vrai, ça me fait kiffer...)) Donc, un pitit texte/challenge avec Kath' aka la meilleure fille au monde (même si elle pense le contraire).

Challenge : écrire un texte sur le feu de bois, la chaleur, la tasse de chocolat chaud à la cannelle/thé à la main, un livre ou un stylo en main. (KathreptisY l'a déjà publié dans son livre Le Journal)

Une étincelle s'élève vers le ciel, comme une étoile étend sa lumière dans l'espace. Une flamme danse dans l'obscurité de la pièce et celles qui l'accompagnent ne sont pas assez nombreuses pour que l'endroit soit clair. La seule fenêtre laisse apercevoir une nuit étoilée, brillante de noirceur. Le foyer flambe au milieu de la pièce, éclaire les murs en pierre grise et la jeune fille assise en tailleur, toute proche des flammes. Ses longs cheveux rendus roux cascadent sur ses épaules, sa jupe noire peine à dissimuler ses jambes mates. Son pull gris lui sert de couverture, comme un chat s'enroulerait dans un coussin pour s'installer. De grandes chaussettes en laine noire lui montent jusqu'aux genoux.

Calé sur ses jambes croisées, elle a posé un cahier aux feuilles jaunies, une ancienne plume et son pot d'encre à ses pieds. Elle a les yeux fermés, perdue dans ses pensées. Elle n' a pas peur du feu, s'en rapproche plus qu'autre chose, comme on s'approcherait d'un écureuil, une noisette à la main. Elle croise les bras, assouplit son poignet gauche, soupire. Elle tend le bras et attrape un livre sur une des piles qui l'entourent, tel des abeilles du miel. Elle respire un instant son odeur, les yeux toujours fermés, goûtant l'atmosphère qui l'entoure comme un brownie aux noisettes. Puis l'ouvre, avec ses yeux qui s'illuminent sous le feu qui crépite toujours et les merveilles de symboles qui virevoltent dans ses mains. Elle dévore les écritures, trouve celle qu'elle souhaite, reprend son cahier et pose la pointe de sa plume sur une nouvelle page. Elle recopie sa phrase, réfléchit un instant, les yeux perdus dans le feu et fait danser sa plume noire sur les pages, recouvrant le jaune ancien d'un noir plus sombre que la nuit au dehors. Elle suit du regard, attentive, les boucles que tracent sa pointe taillée, l'encre sombre qui assombrit les pages, marquées par des tâches de thé, séparées par des brins d'herbe aux senteurs oubliées, entrecoupées par des papiers annotés de phrases glanées çà et là. Un carnet bien singulier qui se remplit de la vie de la jeune fille. Sa plume danse sur les pages et du flot de mots sort une idée, une pensée, échappée de l'esprit immatériel de son auteure.

Le feu, calme par la sage compagnie de la jeune fille, crépite tranquillement, éclaire la sombre nuit comme un phare perdu face à la colère de la mer, comme le courage face à la tyrannie, comme l'espoir face aux malheurs qui tombent, inlassablement. La jeune fille soupire, relève la tête, un sourire tenace aux lèvres. Quoi qu'elle fasse, elle aime ça. Elle étire ses doigts, s'allonge, les cheveux en étoile autour d'elle, tout comme ses livres. Après un petit temps, elle se redresse, repousse son cahier unique, se lève. Sa jupe tombe sur mi-cuisses, son gros pull de travers laisse apercevoir son épaule, mais elle ne s'en soucie pas. Elle est seule et c'est tout ce qui compte. Elle s'éloigne un bref instant du feu pour revenir avec une grande tasse et une cuiller, qu'elle pose sur une pile de livres. Elle s'approche du feu, prend un bol qui était suspendu au-dessus, verse de l'eau brûlante dans sa tasse, veillant à n'en perdre aucune miette. L'eau prend une teinte verte, due aux pétales de roses et aux extraits de thé et autres plantes inconnues. La jeune fille se rassoit au milieu des livres, rouvre son cahier mais le laisse à ses pieds, tend le bras vers sa tasse et souffle doucement dessus, comme pour dire à un lapin de s'approcher. Elle se réchauffe les doigts, alternant entre gorgée brûlante et petit souffle sur son infusion.

Les yeux perdus dans les flamboyantes flammes, elle contemple son cahier, le reprend depuis le début où une majorité de l'encre est rayée puis réécrite au-dessus, en lettres illisibles. Surprise face à un mot, elle fronce les sourcils, pose soigneusement sa tasse, attrape sa plume, raye une nouvelle fois et note un simple mot à côté : VIS.


Ouais, OK, c'est parti loin... mais en fait, en écrivant, j'ai eu une idée de scénario alors... si ça vous plaît, peut-être que je débuterai ma vingtième histoire en cours de route ! (non, soyez pas fous, dites que c'est de la daube parce que je vais plus m'y retrouver, surtout que la plupart de mes personnages ont les mêmes prénoms alors imaginez le truc... déjà, faut trouver un nom pour la "jeune fille/auteure"... Allez, je vous propose trois prénoms, vous me dites celui que vous préférez, OK ? : Eleonore, Ophélie ou Allie diminutif de Emaline. Cette parenthèse est une grosse parenthèse, no comment) Bref, n'hésitez pas sur les retours, positifs ou négatifs, j'accepte tout !

Et j'en profite pour dire : je suis bientôt à 500 abonnés, et je vous demande ce que vous voulez pour fêter ça : un concours (graphisme, écriture, je suis ouverte à tout !), un giveaway (pour ceux qui ne connaissent pas, bah, je tire au sort parmi ceux qui se sont inscrits et je donne un plot (oui, j'en ai, d'ailleurs, ça vous dit que je vous en propose ?) + sa couverture + ce que vous souhaitez en fait)... participez, please, parce que je vais me prendre un de ces monumentaux vents tels que je les connais...

Je voulais vous dire aussi que ce serait probable que je sois au meeting 2018 à Paris... probable mais pas sûr du tout. Donc si vous y êtes, manifestez-vous que je puisse montrer à mes parents que vous êtes sympas et pas des gros méchants (si vous voyez ce que je veux dire, quoi).

Bref. (je me suis pas relue et je ne pourrais pas)

Tschüss.

mystic storm

ARROGANT GOD ─ le portfolioOù les histoires vivent. Découvrez maintenant