Les puits du destin sont infiniment profonds ;
Les larmes s'y noient, les visages s'y effacent,
Et l'adieu, si cruel, aux douleurs se confond...
Un départ dans la vie n'est point chose fugace.
Amère nostalgie, les souvenirs d'un temps
D'insouciance et de quiétude encore me hantent...
Ce présent ardu, décisif, déterminant
M'accable, me désespère et me tourmente.
Condamnée à la solitude dans mes choix,
L'aliénation m'éprouve, m'égare sur sa voie.
Je m'éteins pour une lueur de clairvoyance...
Aveuglée, les arrêts de mon destin m'échappent,
Le grand vertige des obligations me happe.
Aussi, je me résous à la foi, au silence...