CHAPITRE 15

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Elle prit un taxi qui la déposa chez Estéban elle ouvrit la porte avec fracas.

Celui ci était assis dans le canapé à regarder la télévision lorsqu'il la vit il se leva aussitôt.

- Rosa quelle surprise dit-il en s'avançant vers elle.

- Qu'est ce que c'est que sa dit-elle en lui lançant l'enveloppe à la figure.

- Je, je l'ai donné à cette dame pour qu'elle s'occupe de toi dit-il.

- Ecoute Estéban dit-elle en posant le bébé dans le canapé

Je n'ai pas besoin que tu me donne de l'argent je ne veux pas de ton argent je peux veiller sur moi compris dit-elle en criant.

- Rosa mais calme toi dit-il.

- Ne me touche pas Estéban dit-elle.

Qu'est ce que tu me veux je suis pauvre c'est ce que tu veux entendre et bien voilà je suis pauvre et je vais mourir pauvre alors ne viens pas me donner ton pognon je n'en aie pas besoin je peux veiller sur les miens et sur mon bébé dit-elle en le dévisageant.

Alors ton argent enfonce le ou je pense dit-elle.

- Rosa je suis vraiment désolé dit-il.

- ça va je n'ai pas besoin de tes excuses.

Elle retourna prendre le bébé dans le canapé mais elle perdit l'équilibre.

A son réveil, elle était couchée dans un lit d'hôpital.

Estéban était assis prés de la fenêtre le bébé dans ses bras.

Elle se leva aussitôt, il se retourna et l'observa.

- Il a beaucoup pleuré, je crois qu'il a faim dit-il en lui mettant le bébé dans les bras.

- Il s'appelle Gabriel dit-elle en le prenant.

- Ok dit-il en s'éloignant.

- Bon est ce que je peux rentrer demanda telle.

- Tu pourrais au moins dire merci au lieu de jouer l'indifférente et en passant des excuses seraient bienvenue dit-elle.

- Pourquoi devrais je m'excuser dit-elle en se levant du lit, je n'ai rien fait de grave moi ce n'est pas moi qui est traiter les autres de pauvres dit-elle.

- Mais qu'est ce que tu racontes dit-il.

Cet argent je te l'ai donné pour me faire pardonner dit-il.

- Estéban je n'ai pas besoin de ton argent si tu voulais me présenter des excuses tu n'avais qu'à venir par toi même, vois tu l'argent ne résous pas tout les problèmes dit-elle en donnant le sein au bébé.

- J'ai sens doute tord mais toi aussi tu y es pour quelque chose dit-il.

Tu n'avais pas le droit de débarquer chez moi comme ça dit-il.

- C'est toi qui m'a dit que je pouvais venir quand je veux et maintenant.....

- Faut crois que tu n'es plus la bien venue chez moi dit-il sèchement.

- Voilà qui est régler dit-elle en le dévisageant.

- Rosa au lieu de faire la sainte nitouche tu ferais mieux d'accepter mon argent tu es pauvre et tu ne pourras pas tenir longtemps, en plus tu as un enfant dit-il en lui montrant le bébé.

Il vient au monde dans un ghetto c'est sure qu'il va devenir un dealer et bientôt tu devras te prostituer pour payer ses cours dit-il.

- Estéban dit-elle les larmes aux yeux. Je croyais que tu m'aimais dit-elle.

- L'amour n'a rien à voir avec les mots, face à la réalité l'amour perd parfois son sens dit-il.

- Toi tu devrais arrêter de faire souffrir ses filles en leurs disant que tu les aime parce que tu ne fais que profiter d'elle dit-elle.

Elle n'eut même pas le temps de terminer sa phrase qu'il lui donna une claque.

- Je fais ce que je veux de ma vie dit-il.

Et au lieu de me juger tu ferais mieux de trouver le père de ton bâtard de fils parce qu'il finira sans doute dealer s'il ne reste pas avec son père dit-il en la dévisageant.

Elle l'écoutait tandis que ses larmes perlèrent sur ses joues rondes.

Elle se leva aussitôt du lit prit son sac à main et sortit de la chambre.

Une fois en dehors de l'hôpital, elle se rendit à une cabine téléphonique, elle téléphona à brendon et le supplia de venir la chercher.

Quelques minutes plus tard il était là.

Lorsqu'elle le vit, elle le serra dans ses bras et se mit à pleurer.

Ils prirent un taxi qui les conduisit à la maison.

- Je ne veux pas que ta mère me voie dans cette état je crois que je vais rentrer chez moi.

- D'accord dit-il.

Elle ouvrit la porte et ils rentrèrent. Une fois dans la maison, elle s'assit dans le canapé et continua à nourrir Gabriel. Brendon s'assit prés d'elle.

- Alors dit moi ce qui s'est passé dit-il.

Elle lui expliqua cela les larmes aux yeux.

- Voilà ! il la traiter de bâtard dit-elle.

- Calme toi tout va bien se passer dit-il.

- Je te remercie d'être passé me chercher je ne sais pas ce que j'aurais fait si tu n'étais pas venu dit-elle en l'observant.

- ça va c'est le moins que je puisse faire dit-il avec un sourire.

Il rapprocha ses lèvres plus prés des siennes et finit par l'embrasser langoureusement pendant de longues minutes.

Lorsqu'il se retira elle avait encore les yeux rivés sur lui. Elle avait tant attendu ce baiser car elle l'aimait en secret. Il lui essuya les larmes et l'embrassa encore une fois. Elle posa sa tête sur ses pieds et se retourna pour le regarder tandis que lui jouait dans ses cheveux.

- Je crois que je vais partir d'ici dit-elle en l'observant.

- ou veux-tu aller dit-il.

- Je ne sais pas en campagne peut- être je n'ai pas la moindre idée tout ce que je sais c'est que je ne resterais pas ici dit-elle.

- Je, je ne sais pas quoi dire mais une chose est sure si tu désire vraiment faire sa alors fait le dit-il en la dévisageant du regard.

- Je suis désolé que mon cœur ne t'appartient pas, tu es quelqu'un de vraiment bien dit-elle en posant ses mains dans ses cheveux.

Brendon resta avec elle jusqu'au matin puis il s'en alla.

Elle se mit rapidement à chercher du travail, Gabriel restait avec carole tandis qu'elle allait au travail.

Après plus d'un an à travailler, elle avait réussit à épargner assez d'argent pour aller dans une autre ville travailler.

Gabriel avait maintenant 1 ans et 6 mois il avait beaucoup grandi et ressemblait beaucoup à son père, il était doux et adorable.

Rosa prépara ses affaires ainsi que celle de son fils, elle dit au revoir à carole et à ses fils.

Brendon proposa de la déposer mais elle refusa et décida de s'y rendre seule.

Ils prirent un taxi qui les déposa à la gare. Après avoir prit les tickets elle s'assit sur un banc en attendant que l'on les appelle. Elle se mit à jouer avec Gabriel pendant quelques minutes. Puis l'on les appela pour monter dans le train.

Le Secret De L'ÉpouseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant