Le Secret De L'Épouse

CHAPITRE 4

- Où est ce qu'ils sont dit-elle en renversant tous les comprimés qui se trouvaient dans la boite à pharmacie.

Elle retourna au salon.

Le jeune homme lui était adossé à la porte de la cuisine et l'observait.

- C'est ça que vous cherchez dit-il en sortant trois tubes plastiques de sa poche.

- donne les-moi dit-elle en lui donnant la main.

- Asseyez vous dit-il d'un ton sévère.

Elle s'exécuta.

- J'ai un marché à vous proposer dit-il en s'asseyant à son tour.

- Qu'est ce que vous voulez ? dit-elle d'une voix faible.

- Je vous propose 2 millions de dollars.

- Qu'est ce que je dois faire pour les avoir ?

- Vous vous ferez passer pour la femme de mon frère en présence de mon père.

- Qu'est ce qui vous fait croire que j'accepterais ? et ne me dite pas que votre père va tomber dans le panneau dit-elle à voix basse.

- là n'est pas la question ? alors vous acceptez ? dit-il d'un ton dur.

- Et si je refuse dit-elle d'un air sure.

- Je suis sûre que vous ne refuseriez pas dit-il en rangeant les médicaments dans sa poche.

Il se leva, tandis qu'elle posa un regard doux et tendre vers lui.

Il sortit encore une fois les tubes contenant les médicaments avant d'ouvrir la porte.

- Je vous souhaite une belle journée dit-il en voulant refermer la porte.

- Attendez dit-elle d'une voix faible.

- oui dit-il.

- C'est d'accord je vais le faire.

Il cria* yes* et revint vers elle.

- Tenez dit-il en lui donnant les médicaments vous l'avez bien mérité.

Elle les prit d'une main tremblante, en sortit quelques uns et les posa sur sa langue.

Il se précipita dans la cuisine et lui rapporta de l'eau.

Elle finit par s'endormir. Lorsqu'elle se réveilla il était dans la cuisine et préparait quelque chose.

- Qu'est ce que vous faite dit-elle d'une voix ensommeillée.

- Ah tu es réveillée.

Il passa quelques temps dans la cuisine et vint vers elle avec un plateau à la main.

- Tenez vous avez besoin de reprendre des forces dit-il en posant une assiette bien garnie en face d'elle.

Elle tourna la tête.

- Non merci je n'en veux pas.

- ok comme tu voudras dit-il en prenant l'assiette.

Il s'assit en face d'elle et se mit à déguster son plat avec appétit.

- Bon on va commencer par les choses les plus simples. Comment est ce que vous vous appeler ?

- Allez-vous faire foutre dit-elle en se levant.

- Drôle de nom dit-il avec un sourire.

- Où est mon tee shirt dit-elle en remarquant qu'il ne lui restait plus que son soutien gorge.

- Je vous l'ai retiré dit-il d'un ton calme.

- ça n'va pas la tête dit-elle l'air en colère.

Elle prit le drap qui l'enveloppait et se cacha la poitrine.

- Vous n'avez vraiment aucun goût vestimentaire dit-il en la dévisageant.

Elle se leva et rentra dans sa chambre, porta son tee shirt et en ressortit quelques minutes après.

Il se tenait devant la porte, il lui lança un regard doux avant de faire sortir les tubes en plastiques de sa poche.

- Vous êtes anxieuse, dépressive et vous ressentez des douleurs en gros vous êtes psycho-maniaco-dépressive dit-il en l'observant.

- Donnez-moi ça dit-elle en plongeant sur lui.

Ils finirent par perdre l'équilibre, il tomba le premier et elle le suivit. Elle lui arracha les tubes en plastiques et se releva de façon précipité.

- Vous pouvez au moins m'aider dit-il en effectuant une grimace.

Elle l'observa quelques temps, puis prise de pitié elle s'approcha de lui et lui tendit la main. Il la saisit et se releva.

- Merci finit-il par dire.

Elle lui lança un regard puis retourna dans la cuisine.

- Où sont vos parents ? dit-il d'un ton hésitant.

- C'est quoi votre problème à la fin dit-elle en colère.

- Je veux juste qu'on fasse connaissance dit-il d'un ton calme.

Puis il s'assit dans le canapé.

- Écouter je ne te veux pas de mal, je veux juste que vous m'aidiez moi et ma famille dit-il d'une voix triste.

Elle s'arrêta et posa un regard doux vers lui.

- Aidez moi je vous en prie c'est tout ce que je souhaite.

Après quelques minutes de silence, elle s'approcha de lui.

- Veuillez répondre aux questions s'il vous plait dit-il en la regardant dans les yeux.

Elle détourna aussitôt la tête.

- ça sa ne risque pas d'arriver. Je prends mes affaires et on y va dit-elle en se relevant.

- Ce n'est pas nécessaire dit-il en lui prenant la main.

Elle se défit de son étreinte.

- Aller on y va dit-il en se levant à son tour.

Elle recula voyant qu'il était trop proche d'elle.

Ils sortirent de la maison elle ferma la porte à clé et la rangea dans son sac.