Chapitre 4 : Prémonition manipulé et sauvetage

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Le lendemain en cour de littérature

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Le lendemain en cour de littérature

Je faisais le même rêve depuis des mois et chaque fois tous ceux qui comptaient pour moi mouraient, même cet inconnu, Kaleb. Je ne le connaissais pas, mais j'étais sure d'une chose, il ferait parti de mon futur et il serait aussi le clé de mon passé. Je devais le retrouver et le plus vite possible car le temps était compté et mon secret plus précieux que jamais, en très grand danger.

Une question subsistait cependant dans mon esprit tourmenté, ou devais-je le chercher ? La seule image du bel inconnu était sur la falaise au crépuscule, mais comment devais-je faire, Félix ne me lâcherait pas d'un pouce même si nous n'étions pas dans les mêmes classe, il m'attendrait après chaque cour, impossible de me soustraire à sa surveillance.

A moins que... Oui, cette option est envisageable mais je allais avoir besoin de mes amis et plus que jamais son secret les mettraient en danger. Il est temps, ils devaient savoir, mais pas tout de suite, c'était trop risqué, d'abord ils devaient m'aider.

La sonnerie me tire de mes pensés. Ouf ! Je me précipitait aux toilettes, c'était le seul endroit ou je serais tranquille car Félix ne pouvait pas m'y suivre et donc c'était le seul moment pour demander de l'aide à mes amis sans la surveillance de Félix, j'envoyais un SMS à Séléna et Hédun :

C'est moi, à la sonnerie de 17h, retient Félix 10min, il ne doit pas me rejoindre, je dois faire un truc, seule, je t'expliquerai plus tard.
Merci d'avance


Plus qu'a espéré que Séléna et Hédun réussissent afin que je puisse rejoindre la falaise ne serais-ce que pour quelques minutes, j'avais le pressentiment que je devais y aller, aujourd'hui.

Quand la sonnerie de 15h retenti enfin, je me précipitais dehors, personne, ils avaient réussi, mais je devais me dépêcher, il n'allait pas tarder. Si je voulais aller rapidement à la falaise, je devais passer par un sentier caché que j'étais seule à connaître.
Ce sentier longeait la paroi abrupte de la falaise, il était vrai que cela s'apparentait plus un mur d'escalade qu'un chemin rocailleux mais je n'avais pas le choix, je pris donc la direction du sentier. Quand j'atteins le passage dérobé dissimulé par des branchages, je retirais le voile qui dissimule mes et me précipitais vers le sentie. Par ce passage, mon audition sur développé me serais bien utile pour m'éviter tous danger.

J'atteins la falaise en quinze minutes au lieu de une heure par l'autre coté.
Soudain, je perçus une mélodie qui me paraissait familière. Je me dirigeais donc vers cette étrange morceau comme hypnotisé et là j'aperçus un homme. Il jouait avec une flûte de cristal qui m'étais inconnue. J'essayais de parler mais je restais muette, la mélodie avais pris possession de mon corps. Brusquement, il arrêta de jouer de l'instrument et sortit une dague ornée d'un étrange symbole et dit :

- Tu n'aurais jamais dû venir seule, tu me facilites la tâche jeune demoiselle ou devrais-je plutôt dire, Lunemma, fille du peuple oublié, héritière du Akara sacré.
- Que, que dîtes-vous ? Vous devez faire erreur, je m'appelle Livena Colins, lycéenne au Stevenson High.
- Vraiment ? Me crois-tu dupe ? Mon ordre extermine ta ligné depuis presque un millénaires, aujourd'hui j'exauce enfin le souhait de mes ancêtres et vais réduire cette prophétie ridicule à néant. Je vais t'éliminer définitivement, toi et toutes possible de descendances que tu pourrais engendrer.
- J'ignore de quoi vous parlez, pitié laissez moi partir !
- Tes larmes n'y changeront rien, adieu Lunemma dernière héritière du pouvoir sacré !

J'essayais désespérément de bouger mais la mélodie m'avait paralysé, je fermais les yeux et priant pour qu'un miracle survienne. Soudain une voix retenti :

- Beau discourt, maintenant laisse la tranquille veux-tu.
- Et pour quoi ferais-je une telle chose, jeune insolent !
- Par-ce que je te l'ai demandé et de plus la prophétie dépend de son sort et je tiens à ce qu'elle se réalise !
- Non mais pour qui tu te pr...

Il n'eus pas le temps de terminé sa phrase qu'un lame fendis l'air et vînt se logé dans son cœur, je sentis alors qu'une personne m'attrapais et me soulevais, il me semblât reconnaître l'inconnu et je murmurais :

- Ka, Kaleb, est-ce bien toi ?
- Oui, c'est bien mon nom, tu es donc l'héritière du Akara. Quel âge as-tu ?
- J'ai seize ans, pourquoi ?
- Une gamine, l'héritière du Akara est une gamine !
- Non mais dit, je suis lycéenne je te signale !
- Là n'est pas la question, habituellement les pouvoirs des héritiers du Akara ne ne se déclarent que au alentour de vingt à vingt-cinq ans. Tu es la plus jeune héritière du Akara jamais découverte depuis le début du cycle, tu as été élue par les étoiles !
- Mais, mais, c'est impossible, je suis une simple lycéenne et ...
- Une simple lycéenne dis-tu, avec des oreilles de chat et des cheveux aux reflets bleu-violet, hein ?

Je portais une main à ma tête et remarquais que je ne portais pas mon voile.

- C'est bon, je sais, je suis un monstre !
- Tu n'es pas un monstre, tu es une élue !
- Non, c'est une malédiction ce physique !
- Je sais c'est dur à assumer, c'est à cause de Sinder, un de tes ancêtres.
- Comment est-ce arrivé ?
- C'est une très, très, très longue histoire qui remonte à mille six cent ans environ. Sinder à été découvert jeune, il avait vingt ans, il avait toujours était fasciné par le Akara, il avait passe son enfance à faire des recherches afin de trouvé le lien qui reliait son peuple à ce pouvoir ; le jour il fut découvert comblât toutes se espérances, mais son pouvoir le rongeât et son âme devînt aussi noire que les ténèbres. Il chercha a renforcé sa puissance et commit les pires crimes, pour le punir les dieux lui retirèrent son don et maudirent tous son peuple, il n'a pas un tel affront et il a disparu. Voici l'origine de ton physique félin et une partie de l'histoire de ton héritage.
- C'est trop, je n'ai rien voulu de tout cela, je veux que tout cela cesse, pitié !
Je me sentie tombé, tombé, tombé, puis plus rien, c'était le noir complet. Lunemma glissa des bras de Kaleb et il se mit à crier :
- Lunemma, ça va !

La jeune fille ne réagit plus, elle était inconsciente, le jeune homme la souleva et s'éclipsa de la clairière comme si de rien était avec la jeune héritière dans les bras.  

LUNAR LEGATUM - Tome 1 : Héritage [pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant