Chapitre 2:

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Je suis comme une gogole devant le bureau de monsieur Adilton. J'ai le cœur qui bat la chamade, je ne sais vraiment pas quoi faire.

De la sueur dégouline de mon front pour venir s'écraser entre mes seins. Mes mains commence à devenir moite tandis que j'essaye de me donner du courage pour entrer.

Je prend une grande inspiration et mon courage à deux mains et toque à cette porte qui pourrait m'amener en enfer.

J'entends un faible « entrer » affaiblit par l'épaisseur de la porte. Empêchant mes jambes de flageoler, je rentre d'un pas qui ce veux assurer.

Monsieur Adilton est devant son bureau. Il a une trentaine d'année les cheveux noirs et de beau yeux bleu.

Lorsque je pénètre dans la petite pièce meublé à la dernière mode, il lit un rapport de Rossayika que je lui es donné hier.

Je m'approche doucement, levant mes pieds pour ne pas qu'il traîne sur le sol. Je me mord frénétiquement ma lèvre inférieur et joue avec une mèche de cheveux qui est près de mon visage.

Je me poste devant son bureau, il ne daigne pas à lever le visage de son rapport. Je ravale difficilement ma salive avant de parler d'une voix mal assuré.

-Vous m'avez demandé...?demandais je timidement.

Il relève lentement son visage avant de plonger son regard bleuté dans le mien. Je sens mes jambes se dérober mais je me reprend très vite en regardant loin derrière lui.

-Oui mademoiselle Evans, mais je vous en pris asseyez vous!

Sa voix est plutôt douce mais je sais que derrière cette voix mielleuse se cache un dangereux patron qui grâce à sa voix envoûtante peu ordonner un tas de chose.

Il pointe un siège légèrement derrière moi, mal à l'aise, je prends place et croise mes jambes.

Mon corps commence à se chauffer tandis que j'attend ma sentence qui peine à arriver.

-Je...monsieur...à vrai dire je m'en excuse mais...
-Mademoiselle je ne comprend pas où vous voulez en venir! Je vais répondre à une question par une autre, est ce que vous vous plaisez au sain de ma boite?

Mon sang se fige dans tout mon être. Mais où veut il en venir? Je le vois mordiller son crayon ce qui me met encore plus mal à l'aise alors que lui a l'air de très bien le vivre.

-Euh...oui bien sûr! Je...bégayais je tout en cherchant mes mots.
-Nos clients ont dit beaucoup de bien de vous et j'ai un tout nouveau travail à vous proposez...

-Vous voulez dire que vous ne me renvoyez pas!?m'exclamais je en haussant la voix sans le vouloir.

Son visage se fige. Pensant que je viens de signer mon arrêt de mort, je m'enfonce un peu plus dans mon fauteuil.

Mais c'est tout l'inverse, il se met à rire. À rire bordel! Mais pourquoi? Je l'amuse tant que sa?

-Que vous êtes drôle mademoiselle Evans. Je ne vais pas renvoyer l'un de nos meilleurs éléments, dit il en me fessant un clin d'œil.

Je lâche un soupir avant de me décontracter. Ma respiration cardiaque à enfin repris une allure normale et je peux enfin lâcher ma lèvre qui doit être à sang.

Je tapote du bout du doigt ma lèvre inférieur et de reporter mon attention sur mon patron, amusé de mes réactions.

-Qu'elle est ce genre de travaille?questionnais je curieuse.
-Mademoiselle avez vous déjà entendu parlé du White ball?
-C'est un bal qu'organise les trois princes dans un pays différent des autres années. Cette année cela se déroule à Flanélia, n'est ce pas?

-C'est sa,acquiesça t-il. Tout le monde peut y entrer avec un ticket comme celui ci.

Il cherche dans une pochette cartonnée jaune canari et de me tendre un billet avec les blasons des familles royal.

Je le prend incrédule et découvre au touché que l'écriture doré et en faite de l'or pur.

-Mais s'en est un?
-Bien entendu ma chère.
-Je ne comprend pas vraiment mon rôle ici monsieur.

Il se met à rire avant de se lever de sa chaise, de s'avancer vers moi et de prendre délicatement le billet des mains toujours avec un franc sourire.

Il s'installe sur le rebord de son bureau et de croiser ces longues jambes.

-Pour des raisons personnelles je ne peux pas m'y rendre. Je veux que vous y aller à ma place pour représenter Sa vie notre vie.
-Quoi!?m'écriais je. C'est un grand honneur mais enfin comment dire...je...!

-Il n'y pas de je!protesta t-il. Si vous refusez la je vous licencierait!

Mal à l'aise dans mon fauteuil trop étroite. J'hoche timidement la tête avant de me mordre de nouveau la lèvre inférieur.

Mon patron fou de joie tape dans ses mains avant de retourner derrière son bureau et de m'expliquer en détail le déroulement de la soirée.

~.~.~.~

Peut être une heure plus tard je ressors du bureau de monsieur Adilton, le billet entre mes mains.

Je ne sais pas ce qui est mieux, être invité à une soirée ou être licencié? Je ne sais pas quel comportement adopté. Je devrais être heureuse mais là...

Je sais que dans trois jours je ne devrais faire aucune faute si je ne veux pas que l'image de mon entreprise se désagrège par ma faute.

Quand je débouche dans le couloir pour arriver à mon bureau l'autre peste de Louison. Un sourire narquois est dessiné sur son visage faux.

-Alors renvoyé Evans?ricana t-elle. Tu veux que je t'aide à faire tes cartons?
-Désolé de te décevoir mais tu as devant toi la personne qui représentera Sa vie notre vie au White ball!

Son visage se fige et change en un rien de temps. Sa bouche forme un O abasourdi par ce que je viens de lui dire.

Je m'avance devant elle, le plus fièrement possible et la contourne légèrement pour accéder à mon bureau.

J'ouvre la porte et me faufile à l'intérieur. Par une petite ouverture, je passe ma tête avant de demander l'attention de l'autre peste.

-Ah oui Louison je te remercie tout sa c'est grâce à toi! Bonne journée!ricanais je.

Mon bureau est plutôt petit par rapport au autre mais je me sens bien. Tout a été rénové et changé pour du bois ancien qui vient d'Ingrays.

Je m'affale dans mon siège enfin à l'aise et dans mon univers. Je passe une main dans mes cheveux avant de m'atteler à mon travail d'aujourd'hui.

Dans trois jours je serais au bal le plus convoité du pays. Il faut à tout prix que je m'achète une nouvelle robe.

Voila un nouveau chapitre qu'en pensez vous? Aviez vous deviné ce que son patron allez lui demander?

Promesse de mariageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant