pdv Lexa:

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Lexa:
J'étais à l'hopital en compagnie de la policière. Je devais m'excuser.
-Pardon
-Pourquoi ? me dit-elle.
-Pour avoir crié tout à l'heure, je, j'étais paniqué, vraiment beaucoup.
-Ne vous en faites pas madame ce n'est rien.
-Lexa, Lexa Woods, dis-je en tendant la main qu'elle me serra.
-Lieutenant Rousselle, Angélina.
Le medecin arriva vers nous. Elle dit:
-Madame Woods !
-Oui, c'est moi !
-Docteur Moreau. Enchanté. Alors j'ai soigné Madame Griffin mais je dois la garder dans le couloir psy.
-Quoi ? Elle n'est pas folle !
-Je n'ai pas dit ça ne vous inquiétez pas. Je dis simplement qu'une tentative de suicide n'est pas commun chez quelqu'un de normal. A-t-elle vecu de récents évènements traumatisants ?
-Oui.
-D'accord, je fais part de ça à ma collègue en psychologie.
-Je veux la voir.
-Oui, mais elle n'est pas réveillée.
-Aucune importance.
-Dans ce cas, suivez-moi.
La policière me suivie, je ne sais trop pourquoi. En arrivant devant la salle une femme était devant la porte, le médecin Moreau discuta quelque temps avec elle. Quand elle partit, la femme se tourna vers moi en me tendant la main.
-Bonjour, je suis madame Dubois, psychologue.
-Bonjour.
Elle regarda longuement la policière derrière moi. Quand le lieutenant prit la parole:
-Bon, vous pouvez bouger du chemin Dubois j'aimerais voir mon suspect.
-Oui, bien sûr. Dit-elle en souriant.
Je rentrais dans la chambre et m'assis sur la chaise à côté de Clarke. La policière regarda les bras de Clarke et un peu tout son corps. Puis elle partit suivit par le medecin. Je restais près de Clarke quand je m'endormis. Je fus réveillée par des paroles, la psychologue, la policière et le médecin étaient au pied du lit de Clarke et discutaient.
-Putain Constance comment tu peux faire ça à Arnaud ! Dit le médecin.
-Oh ! C'est pas de ma faute on contrôle pas ses sentiments, dit la psychologue.
-Ça c'est vrai, renchérit la policière.
Je me raclais la gorge. Elles se retournèrent vers moi.
-Vous avez entendu notre conversation? Demanda le docteur.
-Partiellement.
Elles soufflèrent à l'unisson. J'étais contente de savoir que je n'étais pas la seule à avoir plein de problèmes.
-Comment va Clarke? demandais-je
-Alors, elle est hors de danger, après deux transfusions. L'Etat de votre amie n'est plus à craindre.
-Petite amie, corrigeais-je
Elle sourit. Puis repris:
-Bon, le docteur Dubois parlera avec madame Griffin à son reveil, ainsi que le lieutenant Rousselle.
-D'accord, merci.
-Derien madame.
Elles sortirent tous en semblant s'embrouiller. Je carressais la joue de Clarke puis ses avants bras. Qu'est-ce qu'il t'a pris Clarke ? Qu'est-ce qu'il t'a pris ?
Il commençait à faire nuit je décidais donc de rentrer. Après avoir embrasser rapidemment Clarke toujours endormie, je rentrais chez moi. J'étais allongée dans mon lit, je fixais le plafond. Mes pensées se bousculaient. Clarke me manquait déjà. Je ressentais un profond sentiment de tristesse. Je l'avais déjà ressentis pour mon frère, mais l'amour que je portais à Clarke était si différent que j'étais vraiment mal. Je ne dormis presque pas. Le très peu que je dormis je rêvais de ma Clarke. Le lendemain, je partis à l'hopital dès le début des visites. En arrivant, je regardais par la fenêtre de la chambre, la psychologue était là et elle parlait à Clarke. Elle s'était réveillée. Une boule se forma dans mon ventre. Clarke avait le regard vide et semblait parler sans grandes convictions. Je m'assis à côté de la chambre. Quand la psy sortit, elle m'apperçus.
-Bonjour mademoiselle Woods, je voulais justement vous appeler.
-Bonjour, alors comment va-t-elle ?
-Alors, physiquement tout est parfait, mais je crois qu'elle est complètement détruite à l'intérieur.
-C'est à dire ?
-Elle m'a raconté votre rencontre, m'a parlé de Séléna. De la mort de Séléna et de vous. Beaucoup de vous.
-Et alors ?
-Je ne peux pas vous en dire plus, je suis tenue au secret professionel.
-Oui, je comprends. Je peux la voir.
-Euh... Bah... Oui allez-y. Par contre je vais devoir contacter le lieutenant Rousselle.
-Oui, bien sur.
Elle partit. Je restais au moins une minute devant la porte. Je me souvins ce qu'elle m'avait dit à propos de la faiblesse. Tant pis, je veux la voir. J'ouvris la porte, elle me regarda, toujours le regard aussi vide puis je m'avançais. Je m'assis à ses côtés. Aucune de nous ne parlait. Je voulu prendre la parole quand:
-Pardon Lex' je suis vraiment désolé. J'ai encore fait l'abrutie. Je m'excuse sincèrement, tu n'es pas ma faiblesse. Ce n'est pas moi qui parlait. Je t'aime, vraiment. Dit-elle en ayant de l'espoir dans son regard.
-Euh... Clarke, ce que tu m'avais dit ma énormément bléssé. Tu t'es tué devant moi. J'étais tellement impuissante. Tu m'as fait souffrir. Je n'ai pas réussi à dormir. Dis-je d'une traite.
Elle perdit sa lueur d'éspoir. Je continuais:
-Mais, je t'aime tellement aussi. Tu sais. Je ne m'imaginais pas sans toi. Tu as été inconsciente Clarke.
-Je sais Lex' pardonne moi.
-Évidemment ma chérie.
Je la pris dans mes bras, elle me serra fortement. On aurait dit qu'elle ne voulais pas que je parte.
Environ une heure après, le lieutenant vint dans la chambre.
-Bon, vos deux jours sont passés mesdemoiselles. Au vu des circonstances je vais vous emmener mademoiselle Woods. Et vous mademoiselle Griffin, mon collègue viendra vous interroger dans la journée.
-D'accord, dit Clarke.
Je me levais, Clarke pris mon poignet et me tira vers elle. Elle m'embrassa. Suite à cela je suivis le lieutenant Rousselle.
-Vous êtes en couple depuis longtemps? Oh pardon c'est indiscret. Demanda-t-elle.
-Non ne vous en fait pas. Je ne saurais pas trop répondre à votre question. Vous savez, notre relation n'était pas normal au début. Je ne savais pas trop comment nous qualifier.
-Je comprends.
Elle me fit monter dans sa voiture et nous partîme au commissariat. En arrivant elle me mit dans une salle et s'assit face à moi:
-Bon je fais tout ça pour les formalités mademoiselle.
-Oui, allez-y j'aimerais que ce soit vite finis.
Elle me reposa les mêmes questions, je ne changeais donc pas ma version. Je ne dis que la vérité, rien que la vérité. Elle nota presque tout ce que je dis. Après environ une heure d'interrogatoire elle se leva et sortit en me disant de l'attendre deux minutes. Je stressais donc à l'idée de savoir ce que Clarke aurait pu dire. J'éspère qu'elle a dit la même chose que moi. La policière entra dans la salle avec une feuille imprimée:
-Parfais mademoiselle. Votre amie nous a dit la même chose que vous à peu de choses près. Vous êtes donc libres. Je vous demandes juste de signer cette feuille de rapport pour que vous attestiez ce que vous m'avez dit.
-Oui, oui bien sûr.
Je signais rapidemment et sortit du commissariat. Je me mis en route vers l'hopital. En arrivant je bousculais quelqu'un sur mon passage. La personne tomba, elle avait l'air préssée. Je vis qu'elle portait une blouse d'hopital. Nos regards se croisèrent:
-Clarke qu'est-ce que tu fais dans le couloir ?
-Je n'en peux plus je dois sortir d'ici.

J-50 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant