J-50

Pdv Clarke

Lexa vient de raccrocher. J'éspère qu'elle réussira à le faire partir. Je lui ai dit que j'allais chez ma famille éloignée mais c'était faux, depuis le début. Je suis en fait dans l'hotel de la ville à côté. Lexa est à quelques kilomètres de moi, depuis deux mois. Je voulais lui mettre un coup de pression, je ne pensais pas qu'elle aurait si peur de... De cet abruti.
Je pleurais presque tous les soirs. J'éspérais au fond de moi que Lexa débarque et me prenne dans ses bras me disant que c'était terminé. J'aurais du rester et on aurait affronter Marc ensemble.
Tout aurait pu être différent.
Je m'assoupie une petite heure
Mon téléphone sonna, je ne connaissais pas le numéro.
-Allô ?
-Mademoiselle Griffin ?
-Oui ?
-Ici la police. Nous venons d'intervenir auprès de mademoiselle Woods. Elle m'a demandé de vous appeler et de vous prévenir qu'elle allait bien.
-C'est...C'est vrai ? Où est-elle ? Je peux la voir ?
-Oui, après ce qui lui est arrivé elle a été emmené à l'hopital pour passer des examens. Mais vous pouvez la rejoindre maintenant.
-D'accord j'y vais merci !
Je pris ma veste et je partis rapidemment. Je ne m'étais même pas habillé convenablement, j'avais un vieux t-shirt rouge et un jean bleu. J'avais un chignon fait à la va-vite.
Je rentrais dans l'hopital. L'infirmière était à l'accueil.
-Bonjour ! Dis-je
-Bonjour madame, que voulez-vous ?
-J'aimerais savoir dans quelle chambre se trouve Alexandria Woods.
-Oui, mais seuls la famille est autorisées madame.
-Je suis sa femme. Dis-je comme si c'était naturel.
-Oh, dans ce cas allez-y, elle est chambre 302, je vais la prevenir de votre venue par interphone.
-Merci... Merci beaucoup.
Elle annonca ma venue dans son téléphone surement relié à la chambre de ma Lexa. Je partis comme une folle dans les couloirs. Arrivée devant la porte, je posais ma main sur la poignée et je ne pus l'ouvrir. Et si elle ne voulait pas me voir ? Non au pire je me ferais recaler.
Je pris une grande inspiration et j'ouvris la porte.
-Clarke ? Dit-elle sur un ton tellement neutre qu'il me fit peur.
-Je... Je suis revenue Lex'... Je suis désolée, dis-je les larmes aux yeux, Je n'aurais pas du partir. C'était idiot.
-Comment tu ? Comment ?
-Comment quoi ?
-Que fais-tu là alors que tu étais à Paris ?
-Euh... Je... J'ai marché vite.
Elle me regarda avec un sourcil arqué
-Tu as marché vite ? Reprit-elle
-Non, je ne suis jamais partit, j'étais à l'hotel Cortez.
-QUOI ? Tu étais à 20 minutes de chez nous ? Si je peix encore l'appelé comme ça.
-Oui. Je suis désolé Lex', je ne voulais pas. J'ai eu peur et j'ai été égoïste. Je ne pouvais pas partir aussi loin de toi. Je n'aurais pas pu.
-Tu aurais pu rester Clarke, dit-elle sur un ton de reproches.
-Tu aurais pu porter plainte avant ! IL TE HARCÈLES ET TU NE FAIS RIEN !
-T'ES SÉRIEUSE ? TU CROIS QUE C'EST FACILE, Hurla-t-elle en pleurant, TU CROIS QUE J'AI VOULU TOUS CES VIOLES ? TU CROIS QUE J'AI PU GRANDIR NORMALEMENT APRÈS ÇA ? TU CROIS QUOI CLARKE ? LE MONDE N'EST PAS TOUT ROSE, TU DEVRAIS ÊTRE LA MIEUX PLACÉE POUR LE SAVOIR ! TU CROIS QU'IL M'A FALLU COMBIEN DE TEMPS POUR RECOMMENCER À M'ACCEPTER. POUR RECOMMENCER À AIMER ? Pour réussir à t'aimer autant que je t'aime, sa phrase finit presque dans un chuchotement, parce que je t'aime Clarke, plus que je ne le pensais.
-Tu... Tu ne m'avais jamais dit qu'il te... Dis-je encore sous le choc.
-Qu'il me violait. Non. Mais je ne vois pas pourquoi tu ne pourrais pas le savoir. Dit-elle froidement.
-Lex' ne parle pas comme ça s'il te plaît.
-Comment ? Comme ça ? De toute façon rien ne sera plus comme avant. Tu sais Clarke, là j'ai réussi à le dégager. Mais son procès n'est pas encore là. Je ne sais pas quand il ira en prison ni combien de temps ou si il ira tout cours, je ne sais pas. Finalement j'ai fait ça pour rien.
Elle essuya ses larmes, surement des larmes de colère.
-Lexa, qu'est-ce que tu as fais ?
-Je...Je l'ai laissé me violer. Enfin je lui ai demandé de le faire.
-T'es complètement folle ?
-Quoi ? Tu voulais que je fasse quoi ? Que je dise à la police qu'il y a 10 ans mon frère me violait tous les soirs ?
-Je... Je ne sais pas. Oui, tu aurais du faire ça.
-Et puis quoi ? Il n'y a plus aucune preuve, plus aucune trace, plus aucun bleus. Rien Clarke. Il n'y a que ma parole et elle vaut rien.
Je m'approchais de son lit et la pris dans mes bras.
-Je n'avais aucune preuves Clarke tu comprends. Je ne pouvais plus rien contre lui. Si j'avais parlé à quelqu'un quand il me faisait ça, j'aurais pu l'incarcerer. Mais j'étais si naïve et si jeune que je pensais que c'était normal, que mon frère me fasse ça.
-Tu... Je ne sais pas quoi te dire Lexa.
J'étais complètement perdue, je ne savais plus quoi dire, quoi faire, je ne faisait que la regarder en étant choquée. Elle venait de le laisser la toucher.
-Ne dis rien alors. Dit-elle.
Elle passa son bras autour de mon épaule et m'allongea à ses côté, je posais ma tête sur son torse, qui se soulevait régulièrement au rythme de sa respiration.
-J'ai besoin de toi Clarke, plus que jamais, Dit-elle.
-Je suis là Lexa.
-Raconte-moi ce que tu as fais à l'hotel Cortez, je veux entendre ta voix.
-D'accord...
Je lui raconta ce que j'avais fait et pas fait. Dans les moindres détails.
Evidemment je passai ce moment, je n'aurais jamais dû faire ça. Ça me hantera mais je ne peux pas lui raconter ce qui s'est passé cette nuit-là il y a 3 semaines dans l'Hotel Cortez.

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Voilà, oui je remet un chapitre aujourd'hui pour me faire pardonner de ma longue absence. Désolé !
J'éspère que l'histoire vous plaît toujours autant ! Moi j'adore toujours l'écrire.
Voilà voilà, bonne soirée !