J-50

pdv Lexa

Alors là, ça dépasse vraiment tout ce à quoi je m'attendais. Les attentats ça n'arrive qu'aux autres normalement. En plus on se retrouve dans un hopital loin de chez nous. J'en ai vraiment marre. On ne peut pas avoir un peu de répis. Clarke s'était endormie depuis au moins une heure et moi j'étais assise dans un lit à côté d'elle. Je n'ai rien mais ils préfèrent nous garder au cas où. Nous n'avons eu aucune nouvelle de la psychologue de Clarke. En parlant de Clarke, elle se mit à bouger et ouvrit les yeux.
-Salut belle brune. Dit-elle en rigolant
Je rigolais aussi et l'embrassa. Elle sourit et reposa sa tête sur son oreiller qu'elle pivota vers moi.
-Lex'
-Oui ?
-Je crois que je ne suis plus folle. Je vais mieux je le sens.
-Tu n'as jamais été folle Clarke.
-Arrête Lex' tu sais très bien que je délirais complètement.
-Il doit y avoir une autre explication. La folie n'est pas l'excuse de tout. Je ne pense pas que parceque soit disant tu vois ou entends des choses ou que tu fais des choses totalement absurdes que tu es fou. Tu ne crois pas ? Je veux dire que ce n'est pas en t'enfermant dans une pièce avec quelqu'un que tu vas guérir d'une maladie qui n'existe pas. Donc, non tu n'as pas été et tu n'es pas folle Clarke.
-Tu as raison Lex'. De toute façon ma psychologue m'a pas beaucoup servie. Je lui ai juste raconté quelques évènements et c'est tout. En plus elle était étrange.
-J'ai remarqué, y'avait une drôle d'histoire entre elle et le lieutenant Rousselle.
-Yep. Mais bon, changeons de sujet. Comment tu vas toi ?
-Moi ? Bien. Dis-je vaguement.
-Non mais je veux dire vraiment. Lex' tu ne me dit pas comment tu te sens toi. J'ai l'impression que l'on parle que de moi.
-Clarke, je vais bien, vraiment. Ne t'en fais pas. Tu m'as juste extrèmement fait peur mais ça va. Tout va bien.
-Je suis heureuse alors Lexa. Dit-elle en souriant.
Je descendis de mon lit pour le rapprocher d'avantage de celui de Clarke. Elle posa sa tête sur ma poitrine. Peu de temps après une infirmière nous rapporta de quoi manger. Après ça, il commençait à se faire tard et nous nous endormîmes comme ça.
Le lendemain nous avions eu l'autorisation de sortir. Enfin, nous en avions fini avec cet hopital de malheur.
Sur le chemin du retour Clarke s'arreta et me prit dans ses bras, je ne compris pas. Elle se mit à pleurer dans mon cou. Je lui carressais le dos puis elle dit:
-Je...J'en ai marre Lex'
-Comment ça ?
-Je voudrais juste me poser avec toi et finir ma vie tranquilement.
-Je sais Clarke, c'est aussi ce que je veux mais tu sais on ne sait jamais à l'avance de quoi sera fait demain. Nous pouvons très bien tous mourir dans deux jours où encore vivre une appocalypse de zombies, dis-je en riant légèrement.
-Tu as raison la vie devrait se résumer à plus qu'une simple question de survie, tu crois pas qu'on mérite mieux ?
-Peut-être.
-Lexa, tu veux devenir ma femme ? Dit-elle en posant un genou à terre.
-Relève toi Clarke, dis-je gênée car les gens nous regardaient.
-Ça veut dire oui ?
-Evidemment ma chérie.
Elle se leva et me prit dans ses bras.
-Si on faisait ça demain ?
-Tout ce que tu veux Clarke.
Le lendemain, il était huit heure, je décidais donc d'aller chez le bijoutier histoire d'avoir des alliances.
-Bonjour monsieur.
-Bonjour mademoiselle, vous cherchez quelque chose en particulier ?
-Oui, je voudrais des alliances.
-Oh ! Vous vous mariez quand ?
-Aujourd'hui.
-Je vois, vous avez décidé de vous marier sur un coup de tête. Ah ! La jeunesse ! Je me suis aussi marié comme ça en étant jeune.
Il m'ammena jusqu'au présentoire des bagues.
-Et alors ? Comment se passe votre relatin maintenant ?
-Euh... Nous avons divorcé un an après notre mariage. Me dit-il rêveur.
-D'accord, dis-je.
-Alors, regardez j'ai des bagues en or et en argent.
-En or je préfère.
-Evidemment, une aussi jolie demoiselle que vous mérite de jolis bijoux.
-Merci, dis-je extremement gênée.
Il me sourit et sortit une magnifique bague, il me la fit essayer.
-Elle vous va à ravir. Vous voulez la même pour votre époux ?
-Épouse. Et oui je pense qu'elle lui plaira.
-Oh je vois, vous êtes plûtot pour les femmes.
-Oui. Repondis-je de plus en plus gênée.
-Ma femme m'a quitté pour un femme. La belle affaire n'est-ce pas ?
Je lui souris rapidemment. Et lui dit:
-Je vais prendre deux fois cette bague. La même taille.
-D'accord, vous voulez graver quelque chose dedans ?
-Euh... Oui. Attendez moi deux minutes je reviens.
Je sortis mon téléphone et appela Clarke:
-Lexa ! Tu es où ? Tu es pas en danger ?
-Non Clarke, pourquoi tu dis ça ?
-Bah je viens de me reveiller et t'étais plus là. J'ai paniqué, dit-elle en rigolant.
-Non, je vais bien Clarke, je suis juste sortis acheter des alliances.
-Oh ! C'est trop mignon ! Dit-elle avec un voix d'enfant qui me fis bêtement sourir.
-Et du coup, je voulais savoir ce qu'on écrit dans les bagues.
-Ah ! Je sais pas. La date de notre rencontre ?
-Oui. Et nos prénoms ?
-Non, il faudrait quelque chose de plus original. Pourquoi pas Clexa ?
-Qu'est-ce que c'est que ça ?
-La contraction de nos prénoms. Dit-elle en riant.
-Ah oui, c'est cool. Je vais mettre ça alors.
-À tout à l'heure ma chérie.
-Oui, je t'aime.
-Moi aussi je t'aime Lex'.
Elle raccrocha, je payais le bijoutier et il partit graver les bagues. Une heure plus tard je revins les chercher.
-Bonheur mademoiselle !
-Merci.
Je regardais les bagues, elle étaient magnifiques. Je les mit dans mon sac et repartit chez moi.
-Hey Lex', dit Clarke dès que je fus rentrée.
-Salut, dis-je en l'embrassant.
-On s'habille comment ?
-Euh... peu importe.
J'appelais la mairie et ils me dirent qu'ils avaient un créneau de libre pour notre mariage. Clarke était complètement folle de joie.
Quelqu'un sonna à la porte, j'ouvris et là je le vis. Non c'est pas possible.
-Bonjour Lexa, heureux de te retrouver.