Lise n'était pas unerêveuse c'était avant tout une créatrice, elle était capabled'imaginer un univers à partir de rien, elle pouvait crée un mondeaussi fantastique que fluide dans lequel elle avait la capacité des'y balader autant qu'elle en avait envie. Quand la jeune filles'ennuyait elle avait juste à se rendre au plus profond de sa têtepour y fabriquer des joyaux sans même avoir à fermer les yeux. Laprodige pouvait suivre une discussion dans un salon les yeux commehypnotisés par la table d'apéro et dans le même moment conquérirune nouvelle planète. Son monde était sculpté jusqu'au plus petitdétail, dans son imagination une maison n'était pas juste uneimage, c'était un vrai lieux avec une architecture finementdétaillée sur laquelle elle couchait la couleur de son choix. Lisepouvait tourner autours de cette maison y entrer comme si elle s'ytrouvait. Elle n'avait aucunement besoin d'écran de télé ou decasques de réalité virtuelle pour s'y plonger en toute netteté, illui suffisait simplement de rentrer dans sa bulle quand elle en avaitenvie, en plein milieu de sa chambre, pendant une discussion entreamis ou encore durant un concert. C'est ce qu'on pourrai appeler untalent, un talent que tous les humains possèdent.
Son « talent »est chère payer, Lise n'était pas une rêveuse c'était avant toutune créatrice qui rêvait sans cesses d'aventures. Il lui fallait del'adrénaline ce qui l'intéressait c'était de respirer a pleinspoumons de grandes bouffés d'émotions mais comment faire quand onest une fille timide qui s'isole en permanence dans son universfictif. « Je vais me contenter de ce que j'ai, c'est bienassez. » cette phrase était le fil conducteur de sonquotidien.
Touts les matins, encoreaujourd'hui ce même bruit de réveil, je veux pas, j'ai pas envie,je suis fatiguée et écrasée contre mon matelas. Je vais encoredevoir ingurgité le même petit déjeuner que ces deux dernierssiècles. Mais bon pas le choix... En faite si, j'ai le choix !Le choix de pas me lever de rester fatiguée et placardée comme uneaffiche sur mon matelas il me manque juste le courage de le faire, onva pas s'emballer non plus, en avoir la conscience c'est déjà unbon début... on va juste se contenter de ça.
-LIZE !! ce bruit traversa les parois en bois de ma maison pour percuter mes oreille, c'était la voix de celle qui m'a mise au monde, ma mère.
Le cri suivit des bruitsde pas dans les escaliers jusqu'au deuxième étage là ou se situema chambre et après le grincement de la porte contre le parquet jepeux enfin voir le visage souriant de ma mère
-T'es réveillée ? Me lança-t-elle en s'approchant de moi.
Je garde le silence et jela regarde. Son visage est recouvert d'un sourire magnifique. Ildonne l'impression que la personne qui porte ce visage ne possèdeaucun défaut dans sa vie. Ce sourire absorbe toutes les tensionstoute la fatigue que quelqu'un peut accumulé et l'a faitdisparaître.
-Aller bouges toi un peu ! Papa est parti plus tôt que d'habitude c'est donc moi qui t'emmène en cours aujourd'hui !
Je détourne le regardremonte la couverture jusqu'à mon nez, on ne voit plus que mes yeux,mes cheveux noirs en bataille et mes doigts qui dépassent ettiennent la couverture
-Je me lève... donne moi trente secondes...
-D'accord mais dépêche toi le petit déjeuner va refroidir. Et elle s'en vas avec son sourire et sa chevelure qui flotte derrière elle.
Le réveil est compliqué,comme tous les réveils d'ailleurs. Je me lève et je me lave. Jem'habille puis je déjeune, ma mère discutes avec moi me parle de mavie puis de la sienne. Est ce que j'ai des bonnes notes à l'école ?Non. Est ce qu'il y a un garçon qui me plaît ? Non. Moi àton âge... Non. Je ne veux rien savoir je ne veux rien dire. Onparle oui mais ne communique pas.
On monte dans la voiturecabriolé coupée décapotable coccinelle papillon vers de terre outout ce que tu veux j'ai autant de connaissances en voiture qu'enpolitique ou en religion je suis pas d'humeur, plus je me réveillemoins j'ai envie de l'être. Je me félicite d'être une gamine quireflète mon époque désabusée. Adolescente rebelle ou tout ce quet'as envie que je soit à tes yeux penses ce que tu veux je terépondrai ce que tu veux entendre de la bouche d'une ado sanssoucis : « J'ai. Mes. Raisons ! ».
La voiture trace sonchemin jusqu'à l'école et moi je me rends compte que j'ai oubliémon cahier d'anglais et mes devoirs avec sûrement. Tant pis c'esttrop tard je suis déjà devant le portail la voiture ralentit puiss'arrête et ma mère se tourne vers moi
-On est arrivé, courage, Tu fera un bisous à Jade et Sam de ma part. Elle continue de me sourire
-Aller fais pas cette tête plus qu'un an et tu pourra faire ce que tu veux t'en as bientôt fini avec cette prison.
Merci, merci maman dem'encourager et de comprendre de ce que je ressent. Je l'embrasse, jedescends et je regarde la voiture qui s'éloigne sur la route,rapidement une autre voiture viens me cacher la vue de ma coupécabriolé vers de terre, puis encore une, et ainsi de suite, lesvoitures circulent dans tous les sens, des passants traversent laroute. Je perds tout mes repaires. Les klaxons prennent de l'ampleurles gens courent de partout à en brûler le béton et moi j'étouffeet j'oublie le visage de ma mère, c'est une tempête sur letrottoir. Les emballages de chips et les mégots de cigarettes volentdans tous les sens. Et moi, et moi, je ne sais plus ou regarder oum'évader. Merci maman mais toi aussi, tu es une prison.
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Allisey
AdventureLize, une jeune fille au bord de la déscolarisation rêve d'un autre avenir que celui que son moule lui impose. Elle est au bord de la déscolarisation et plongée dans un ennuis total. Son quotidien est une mélodie monotone qu'elle subit chaque jours...