Chapitre III

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Précédemment:
- Allons rentrons, visitons et découvrons quelques secrets du Trans Allegheny Lunatic Asylum !

Nous franchîmes les portes de la bâtisse et nous nous engouffrâmes à l'intérieur. Nous étions tous rentrés, je parlai un peu avec tout le monde de mon équipe. Finalement, je les ai jugé trop vite car ils sont, pour l'instant, très compréhensifs et vraiment gentils avec moi. Tout compte fait je commence à les apprécier ces six personnes.

- J'ai une question.

- Oui Martijn ?, me répondait Watse.

- Que va-t-on faire à partir de maintenant ?

- Visiter l'intérieur, puis te présenter tes patients Monsieur le fils du directeur !

- Merci mais ne m'appelle pas comme ça, j'ai l'impression d'être un privilégié alors que pas du tout, répondis-je gêné.

- Oh tu sais tu peux au contraire jouir de ce lien de parenté ! En plus tu vivras avec ton père dans son luxueux appartement...

- Non je ne préfère pas, je suis un membre à part entière de l'équipe et je dois être traité comme tel et non comme le fils du directeur. C'est pour cela que je vais décider d'occuper l'appartement de mon équipe et non celui de mon père. En plus vous êtes gentils, affirmai-je suivi d'un grand sourire.

- Et bien voyez-vous ça !, s'exclama Damian. Ce gamin a de la modestie et contrairement à certains il n'est absolument pas arrogant !

- C'est tout à fait exact ! Bon nombre d'enfants de directeur d'asiles jouent sur la fonction du père afin d'appuyer leurs dires et bien sûr de posséder quelques avantages et être en plus de beaux arrogants. En revanche toi tu es différent, constata Aubrey. Tu as l'air d'être heureux et rayonner dans tout ce que tu entreprends, ton sourire communicatif en est la preuve. De plus, tu me sembles généreux et tu ne prends pas la grosse tête.

- Je n'aime pas les personnes égocentriques et très prétentieuses. Je préfère profiter de la vie même si beaucoup de personnes de cette époque ne sont pas dans ces accords...

- Et tu as bien raison Martijn ! Ici on ne te jugera pas car nous suivons nos lois, malgré celles imposées, et vivons pleinement même si avoir du bon temps et voir le bonheur dans cet environnement lugubre n'est pas très facile, m'expliqua l'infirmière José.

- Je comprends.

- Et bien sur ce, nous pouvons commencer la visite par le bâtiment administratif. Affirme Watse en nous amenant au premier. Le rez-de-chaussée est juste le secrétariat et l'accueil. Il n'y a rien d'autre important que ça.

Watse nous amena au premier étage où se trouvait le bureau de mon père et les différentes salles de repos, il continua la visite par le 2ème et 3ème étage composés des divers appartements du personnel de soins.
Ensuite, il me fit visiter les ailes où logent les patients et ce, de chaque bâtiment. Les couloirs étaient assez larges, les infirmières pouvaient aisément passer deux fauteuils roulants et il restait encore de la place pour deux ou trois personnes. Les fenêtres n'étaient pas présentes en grand nombre, seulement dans les cellules des patients et dans les couloirs aux extrémités et à chaque nouvelle aile.
La décoration, elle, était très sobre. Quelques plantes vertes sur des petits meubles de bois étaient disposées, il y avait également des fauteuils disposés par ci par là mais rien de plus élégant. Les murs étaient soit d'un blanc immaculé un peu sale, soit vert clair ou jaune poussin dans les salons communs. En ce qui concerne les peintures des appartements elles étaient blanches et verts très clairs.
Pour les logements du chirurgien et de mon père ce n'était pas de la peinture mais du papier peint ou de la moquette murale de la couleur de leur choix, seul le bureau de mon père était rouge bordeaux et blanc.
La partie des enfants avait les murs peints de couleur blanche aussi.

You are my POISON | Martin Garrix [Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant