Une nuit à deux

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Dans les rues bondés de l'île, Jack et Elisabeth étaient à la recherche d'ouvriers pouvant prendre en charge les réparations du navire. Dans cette univers de marins et de piraterie, Jack semblait parfaitement à son aise. C'était son univers, là ou il avait grandi et où il se sentait le mieux. Le Capitaine se déplacer tellement facilement dans les rues étroites qu'on aurait pu croire qu'il avait toujours vécu ici. Derrière lui, Elisabeth l'observait marcher avec son allure mal-assuré, celle qu'elle avait toujours connu. Après tout, que serais Jack sans ce qui le caractérisait. L'amour de l'océan, en premier lieu. Puis venait ce style qui lui était unique: le bandeau rouge retenant ses dreadlocks, sa peau mordorée, et cette barbe avec les deux tresses nouées de perles qui pendaient de son menton. Il y avait le rhum aussi. Jack avait pris l'habitude d'avoir une bouteille de rhum a ses cotés. D'ailleurs, que serait un pirate sans rhum ? Puis vient enfin son allure de marche et surtout son caractère loufoque. Il ne passait pas une journée sans sourire. Et enfin, arrivait la dernière spécialité de Jack. Celle qui désespérait Elizabeth, les filles de joie.

Soudain Jack pila net devant un atelier de se qui semblait être des charpentiers. Surprise, Élisabeth faillit lui foncer dedans.

À gauche de l'entré et accroché en hauteur sur le mur, une pancarte était lentement balloté par la brise et tanguait de droite à gauche. Le bâtiment, construit de pierre grise semblait vieilli et rodé par l'iode marine. La lourde porte de bois ornée de grosses vis de ferraille noire était surmonté d'une poutre pourvu des mêmes gravures que celles des vis. L'ensemble donnait à l'atelier un air terriblement vieux.

Juste en dessous de la pancarte, non loin de la porte de bois, une fenêtre sans vitre laissait passer un rai de lumière qui se précipitait au sol pour former une flaque de lumière aux contours flous. De chaque côté, des volets papillons rouillés grinçaient doucement dans la fine brise d'après midi.

Lorsqu'ils entrèrent, Elizabeth fut d'abord étonnée par le manque d'entretien visible de l'habitacle. Il régnait un désordre indescriptible et le poussière ainsi que la sciure de bois recouvraient tout. Dans le fond de la pièce se trouvait quatre établis où de nombreux outils étaient posés dans le fouillis le plus totale. Au milieu de cet espace trônait sur deux tréteaux, une planche de bois brute toute aussi poussiéreuse que l'endroit ou elle se trouvait.

-Bonsoir messires, dit Jack en voyant les deux hommes en train de travailler le bois dans un coin reculé de la pièce.

-Que pouvons nous faire pour vous ? dit le plus vieux d'une voie éraillée sans lever les yeux.

- Si je vous dis 650 schillings pour un navire qui doit être prêt pour demain matin à l'aube ? dit-il en montrant sa bourse de cuir.

Un sourire fendit le visage du plus jeune, tandis que son père se dressait afin d'observer ses potentiel clients. Il jaugea d'un œil méfiant la bourse de cuir que l'homme tenait entre ses mains.

-Et si vous faisiez une offre que vous pourrez réellement tenir, intervint le plus vieux d'un ton dédaigneux.

-Vous ne me croyez donc pas...

-J'ai du mal a croire qu'un homme de votre envergure et de votre rang puisse avoir dans sa bourse plus de 150 schillings, dit-il en quittant son travail pour venir face à ses clients.

Jack se rendit compte qu'il venait de se faire percer à jour. En effet, il n'avais en poche que 10 schilling à tout casser. Jamais il ne pourrait tenir la promesse des 650 schillings. Cependant, lorsqu'il vit les yeux du plus jeune collés aux courbes de la jeune Swan, ses yeux brillait d'une lueur des plus lubrique, une idée lui vint en tête. Certes ce n'étais pas la plus gentleman et la plus courtoise des idées. Mais au moins, il serait sorti d'affaire.

Jack Sparrow, à la poursuite du rêve..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant