❝ＰＡＲＴＮＥＲＳ ＩＮ ＣＲＩＭＥ❞ | Ｅｒｅｒｉ

八

POV Eren :

"Viens dîner chez moi demain soir."

"J'te demande pardon ?" M'écriai-je.

"J'ai dis : viens dîner chez moi demain soir." Répéta Livai avec insistance.

J'entrouvris la bouche, j'étais bien évidemment sous le choque. Il venait à peine de perdre sa femme, bon qu'il trompait, et il va déjà voir ailleurs. Mais quel culot. En plus de ça il osait venir demander ça à moi, le directeur de l'enquête dont il était soupçonné. Je restai de marbre pendant quelques minutes, le temps de faire monter l'information jusque dans mon cerveau. Quand j'eus enfin trouver ma réponse je lui dis :

"Non." D'un ton catégorique.

Le visage de Livai se décomposa en un rien de temps en entendant ma réponse. Moi, je restai impassible, crispé comme un extravagant en attendant son départ. Il tourna enfin les talons mais avant de définitivement disparaître de ma vue il me dit :

"Si jamais tu changes d'avis sache que je t'attendrai."

Je levai les yeux et ciel et repartit à mes petites affaires. Nous quittâmes enfin les lieux très tard dans la nuit. Je rentrai directement chez moi pour immédiatement aller me coucher avec comme d'habitude la contrariété qui me ronge de plus en plus.

~~~~

Cette nuit là, j'eus beaucoup de mal à fermer l'oeil. Dès que mes paupières se fermaient de fatigue, la scène de crime envahissait mes pensées et cela me forçait à ne pas m'endormir. Des sueurs froides commençaient à couler le long de mon dos que je dû changer mon t-shirt en cours de route. Ma respiration devenait de plus en plus saccadée j'avais comme cette impression que ma cage thoracique se compressait sur mes poumons. J'étais en plein cauchemar. Je clignai des yeux et me retrouvai face à face avec un cerf dont les bois étaient recouvert de sang qui d'ailleurs s'égouttait sur mes draps claires. J'ouvris la bouche pour crier mais aucun son n'en sortit, à la place des plumes en sortirent. Mes yeux s'agrandirent et je commençai à paniquer. Le cerf était toujours face à moi et me fixait, de la vapeur blanche sortait de ses naseaux pour atterrir sur mon visage. Il se décala sur le côté pour laisser apparaître une jeune fille blonde dénudée qui était allongée sur le sol et tendait son bras couvert de sang vers moi. Ses yeux étaient larmoyants et son visage meurtri par la peur. J'essayai de me lever pour lui venir en aide mais mes jambes refusèrent de bouger, je n'étais définitivement plus maître de mon corps. Puis d'un coup sans que je ne puisse rien faire la fille se retrouva transpercé par les bois du cerf. Son visage se vida de toutes émotions et se mit à pâlir et un filet de sang sortit de sa bouche. Je me mis enfin à émettre un hurlement d'horreur.

Je me réveillais en sursaut, le dos mouillé à cause de la sueur et ma respiration était agitée. Je me passa une main devant mon visage et décida de me lever boire un verre d'eau afin de me faire oublier cet horrible cauchemar.

Je bus mon eau très lentement, j'étais perdu dans mes plus profondes pensées. C'était la première fois que cela m'arrivait de faire un tel cauchemar et je ne comprenais pas pourquoi cela me le faisait que maintenant. Je respirai un bon coup et décida de retourner me coucher et je réussis enfin à m'endormir en paix et à finir ma nuit sans aucun autre cauchemar.

Le lendemain matin, je n'étais pas vraiment dans mon assiette. Mes yeux étaient gonflés et rougis et en plus de ça j'avais des cernes très marqué dû à ma mauvaise nuit passé. La journée qui s'annonçait risquait d'être très longue à mon plus grand bonheur. Je me préparai une thermos de café et avant d'arriver au commissariat j'achetai des viennoiseries dans une boulangerie pour faire la surprise à mes collègues et qu'on puisse tous se réunir autour d'un bon petit déjeuner. Je croisai en premier temps Armin dans les couloirs et lui montrai le paquet remplis de gourmandises. Il vint me saluer et m'annonça :