여섯

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POV Eren :

Ellipse d'une semaine.

« Je suis différent. Je ne ressens plus rien, pas la moindre trace d'émotion. Les seules fois où j'ai vraiment l'impression de posséder un coeur c'est quand je suis aux côtés de Livai, dès que quelqu'un s'approche un peu trop de lui mon coeur se met à battre très vite, comme s'il voulait sortir de ma cage thoracique et une envie de meurtre prend possession de mon esprit.

Je suis content, mes cheveux poussent très vite, ils m'arrivent presque en bas de la nuque, Livai aime bien, il me dit que cela me donne un côté plus sauvage et moins stricte.

Le jour où Livai a brûlé le cadavre de sa pauvre grand-mère une odeur nauséabonde a flottée dans l'air pendant au moins trois jours, heureusement que personne ne vit dans les environs, Livai me dit qu'ils doivent tous être morts aussi et qu'ils vont finir par se décomposer dans leurs maisons pour toujours, il m'a expliqué que ce village il n'y avait que des personnes âgées abandonnées par leurs familles. C'est pas très gentil de faire, je n'aurais jamais fais ça à ma pauvre mère moi.

Mais tu te demandes sûrement comment ai-je pu savoir que c'était sa grand-mère que Livai était en train de brûler ? Un moment, quand j'étais enfermé dans la chambres, les écouteurs dans les oreilles, j'ai coupé ma musique et je suis allé jeter un coup d'oeil sauf qu'à la place de trouver les pompes funèbre dans le salon, j'ai trouvé Livai en train de jeter sa grand-mère dans les flammes. Je me suis approché, mon coeur battait à la chamade, mes cinq sens réagissaient beaucoup, ma lèvre inférieur tremblait que je fus obligé de la mordre jusqu'à sang pour la stopper suis-je un monstre si à la place de cette pauvre femme qui était en entrain de carboniser j'ai vu à la place Dragon Rouge ? Rien que d'y repenser, des milliers de frissons me parcourent le corps.

Livai est beaucoup aux petits soins avec moi en ce moment, il n'arrête pas de me câliner, de me faire ds bisous un peu partout, je suis aux anges. Il m'a aussi montré un de ses nombreux hobbies : la chasse. Nous y allons quasiment tous les jours, sauf un jour, Livai a refusé que je vienne avec lui, j'ai insisté et il m'a répondu méchamment et je pouvais voir dans ses yeux de la haine alors je n'ai rien ajouté de plus et je suis partis m'enfermer dans chambre jusqu'à son retour, et encore je lui en voulais toujours. Il est revenu ce jour là avec deux cuisses de cerf, mais elles étaient plutôt petite pour du cerf . Moi qui avais déjà mangé de cerf, cela n'avait pas vraiment le même goût, mais ce fut tout de même délicieux.

Je n'ai plus grand-chose à dire de cette semaine. Peut-être qu'il se passera des choses plus intéressantes après ? »

Je fermai mon cahier et le rangeai bien précieusement sous mon lit à l'abri des regards. Je m'ennuyais, il n'y avait rien à faire ici. Quand allons-nous enfin partir ? C'est vrai quoi, il n'y a plus rien à faire, partons ailleurs ! Je soupirai et descendis dans la cuisine, Livai était en train de faire le ménage et en même temps de préparer le repas du midi. À chaque fois j'ai envie de lui donner un coup de main, il refuse catégoriquement et m'envoie dans le jardin. Mais qu'est-ce qu'il veut que je fasse dans le jardin bon sang ? Regarder le paysage morbide ? Je donnai un coup de pied de rage dans un caillou qui partit quelques mètres plus loin. Je me dirigeai vers lui pour continuer quand un cri strident me stoppa dans ma marche. Le cri provenait d'au fond du jardin. Mais peut-être que je venais de rêver ? Oui, je venais de rêver, cet endroit me rend tout simplement parano rien de plus. J'allais recommencer à marcher mais un second hurlement retentit et me fit cette fois-ci sursauté.

Je regardai derrière moi pour vérifier que Livai n'était pas là et me dirigeai vers le cabanon au fond du jardin. J'ouvris la porte en bois, celle-ci grinça et laissa apparaître un homme blond torse nu, les bras attachés par des chaînes. Il était sale et poisseux prouvant qu'il était déjà enfermé ici depuis quelques jours. Il tremblait de peur, ses joues étaient creuses et son teint était livide. Quand il me vit, ses yeux s'agrandirent, il devait sûrement pensé qu'il était libre. Mais si Livai l'avait enfermé ici c'est qu'il y avait bien une bonne raison ? Peut-être que cet homme est un complice de Dragon Rouge ? Une rage s'empara de tout mon être et je fis un pas vers le blond, je lui saisis les racines de ses cheveux et approchait son visage du mien. La peur réapparut dans ses yeux.

"Où est-il ?" Lui demandai-je.
"Qui..Qui ça ?" Dit-il en paniquant.
"Ne fais pas l'innocent avec moi ! Ça ne marchera pas !" Mon ton haussa.
"Mais...mais je ne vois pas de qui vous parlez !"

Agacé par le fait qu'il ne me réponde pas je pris la première chose qui me vint dans les mains sur une table en bois, par chance ce fût un objet tranchant. Avec toute la rage que j'avais en moi je lui enfonçai la lame dans le coeur, l'homme hoqueta de douleur, tout son corps fût crispé. Je retirai doucement l'objet de sa poitrine et le lâchai. Je me laissai tomber au sol et regardais le blond se vider de son sang, sa respiration était saccadée et puis d'un coup je n'entendis plus rien, il était mort. Un sourire satisfait ornait mes lèvres. Je jetai un coup d'oeil à mes mains elles étaient couvertes de sang.

La porte s'ouvrit d'un coup sans que je m'y attendes. Livai entra à son tour dans le cabanon, il posa d'abord son regard sur la dépouille du blond puis il riva ses yeux vers moi. On se regardait dans les yeux. Il vint s'agenouiller en face de moi et prit mes mains dans les siennes, il les caressa puis les embrassa. Il vint ensuite poser ses lèvres sur les miennes. Il ne m'en voulait pas ? J'étais rassuré, je n'avais pas peur d'avoir tuer un homme mais que Livai m'en veuille parce que j'avais tué un de ses "alliés".

Il cessa notre baiser et s'approcha du corps du blond. Il l'observait sans rien dire puis il se retourna vers moi :

"Tu aurais quand même pu éviter de le tuer en lui enfoncant quelques choses dans le coeur, quel gâchis !"

Mais que voulait-il dire par gâchis ? Ce n'est pas comme si j'avais gaspillé un morceau de viande en le faisant tomber à terre ! Je me levai à mon tour et dans un geste inexplicable je pris Livai dans mes bras. Il fût d'abord réticent puis il me rendit tout de même mon étreinte. Ce petit moment de "tendresse" dura plusieurs minutes, je ne voulais pas quitter ses bras. Malheureusement, il stoppa notre étreinte et se retourna une nouvelle fois vers la dépouille.

"Pour te féliciter et te remercier Eren je vais te concocter un succulent repas."

Quand j'entendis ça, je me mis à sourire, j'aime beaucoup quand Livai me prépare à manger.


Hey, désolée de ne pas avoir postée ce chapitre Dimanche comme prévue. Ne vous en faites pas il y aura tout de même un autre chapitre ce dimanche si tout se passe bien.

-chapitre non corrigé-

❝PARTNERS IN CRIME❞ | EreriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant