« Your beauty is beyond words. So delicate. But I can't say the same for your behavior. »
Le souffle coupé.
J'ai l'impression d'avoir le souffle coupé dans la robe que Mr De Los Rios m'a forcé à porter. Me kidnapper n'est pas assez pour lui, il a dû me faire changer dans sa voiture de luxe et porter une robe incroyablement belle. Mais c'est une robe dans laquelle je ne suis pas à l'aise et dans laquelle j'ai du mal à respirer. Ce qui fait d'elle une robe que je déteste ; en plus du fait qu'elle lui appartient. Même le plus beau des bijoux ou tissu ne peut pas compenser sa grossièreté et sa bassesse. C'est un homme détestable. Et je le déteste ; comment ne le pourrais-je pas ?
Apparemment, j'ai besoin d'avoir l'air irréprochable ou cela serait irrespectueux aux yeux des clients du restaurant cinq étoiles. Ce qui explique la robe, le collier et les boucles d'oreilles, le costume noir et les chaussures cirées. Selon le père de Gabriel, mon attitude a besoin d'être corrigée et il serait celui à la corriger. Premièrement, je dois me la fermer et parler seulement quand il me l'est demandé. Deuxièmement, je dois toujours sourire, même dans les situations crues. Ma tête a besoin d'être tenue haute tout le temps. Et pour finir, je ne peux pas agir de façon, citation, 'futée' devant les hommes parce qu'ils sont toujours plus intelligents et je dois être d'accord avec tout ce qu'ils disent.
C'est ça. Vous aimeriez que j'obtempère, Monsieur De Los Rios.
« Puis-je vous demander pourquoi vous ne portez pas votre alliance ? » L'un des nombreux hommes me demandent, levant un sourcil épais et gris. Il apporte son verre de vin à ses lèvres et le sirote légèrement, patientant après ma réponse. Qui, même boit du vin si tôt le matin ? Il est dix heures vingt-trois, pour l'amour du ciel.
Je jette un rapide coup d'œil à Carlos, attendant qu'il dise quelque chose, mais il me fixe simplement avec des yeux vides. D'accord, alors. Un grand sourire forcé fait son chemin sur mes lèvres, je déteste ça. Oh et je déteste également Mr De Los Rios, sa femme et son fils. « Elle est actuellement en train d'être rétrécie comme elle était trop grande pour mon doigt. »
L'homme acquiesce doucement, « Compréhensible, » il enroule ensuite un bras autour des hanches de sa femme, « la même chose est arrivée avec celle de ma femme. »
Je souris poliment à la femme afin de la saluer et elle en fait de même. La femme à l'air d'avoir dix ans de moins que son mari et elle est simplement ravissante. Ses traits de visage crient la perfection et sa robe, la richesse. Sa posture et son attitude montrent qu'elle une personne calme et gentille. En aucun cas elle ressemble à son mari, un homme avec des cheveux gris, une mâchoire carrée, de petits yeux et d'épais sourcils. Son corps à l'air monstrueux à côté du sien, mais je sais qu'il n'utilisera jamais sa force pour frapper sa femme. La manière dont il la regarde de temps en temps, la manière dont il la tient proche de lui, preuves qu'il l'aime chèrement et la protège du monde. Je me demande si leur mariage fut arrangé... Si oui, je me demande comme ils ont appris à tomber amoureux. Est-ce que Gabriel et moi seront comme eux ? Une petite partie de mon cœur veut dire oui, mais la plus grande partie sait mieux. La réponse est non.
« Et appréciez-vous votre séjour à Londres ? » Je reprends la conversation et entends certains hommes répondre à cette question directement à Carlos, évidemment.
L'homme espagnol hausse les épaules, « Oh, c'est bien. »
« Juste 'c'est bien' ? » Je me joins, poussant tout le monde à me regarder surpris. Les femmes ont leurs yeux grands ouverts et les hommes froncent soudainement ou hoquètent ; ils réagissent tous comme si je n'avais jamais dû prendre la parole sans avoir demandé. « Excusez-moi, je pense simplement que Londres mérite un meilleur adjectif que bien. C'est l'une des plus belles villes du monde et ma fierté patriotique ne pourrait supporter un mot aussi médiocre pour qualifier notre incroyable capitale. »
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Hello // VF [H.S] (En pause)
Fanfiction❝ Leur amour était interdit depuis le début. Elle était tout ce qu'il ne pourrait et voulait jamais avoir. Il n'était rien dans son monde. Pourtant, il était son unique raison de rester saine d'esprit. Ils disent qu'il allait la détruire ; mais to...