Hurlement
« Le feu d'une imaginative se libérera si innocente disparaîtra. »
Je ne sais plus quand j'ai arrêté d'être une innocente jeune fille, j'ai vu mon enfance se détruire, avec les disputes violentes entre mes parents, le départ de mon père, celui de ma mère qui, dans le passé, était une femme tout à fait respectable. Sans oublier, la perte de Louis, mon meilleur ami, un garçon qui faisait rire même les personnes les plus avares. Je me suis retrouvée seule, ennuyée d'une vie sans couleur. Rosalya était mon seul bonheur lorsque Louis a disparu, elle m'a soutenue, moi, brisée en milles morceaux, alors qu'elle avait la vie dont je rêvais. Je n'ai jamais, pour autant, été jalouse de Rosa, je l'admirais je pense.
« Mais ils sont trop beaux ! »
Jade, comme toute personne autour de ce défilé, est en extase devant ce groupe d'étudiants. En effet, on ne peut contredire le fait qu'ils ont l'air populaires, qu'ils sont beaux et extravagants. Parmi eux, l'Asiatique et Diego, je me demande alors pourquoi étaient-ils présents pour le trajet.. Je trouve cela plutôt étrange, je veux dire s'ils sont déjà étudiants et classés, comment se fait-il qu'ils aient quitté le lycée ?
Et puis c'est quoi cette classe, ils sont seulement once ?Trêve de questions, l'heure du déjeuné est arrivée. En compagnie de Jade et Narla nous nous sommes dirigées vers la porte centrale. Tout à coup, un sifflement strident me perce les oreilles, par reflex je met mes mains sur mes oreilles et plisse les yeux, quand j'ai assez de force, j'ouvre les yeux et cherche l'origine de cet atroce bruit mais il finit par s'arrêter net, sans me poser plus de question je rattrape les filles qui avaient déjà tracé en débattant sur quelle cuisine était la meilleure entre celle des Américains et celle des Indiens, personnellement j'avoue avoir un petit penchant pour le curry. Une fois dans le hall, qui une nouvelle fois m'étonna de part sa beauté luxueuse, nous suivons la foule d'étudiants dont la majorité ont plutôt l'air autant paumé et admiratif que nous. Une lourde porte à deux battants nous permis d'entrer dans ce qui sera notre lieu de repas durant notre séjour ici, un genre de restaurant gastronomique reprenant le style d'une cathédrale dont je n'ose pas appeler « cantine ». Une décoration moderne dont les couleurs dominantes sont les opposées éternelles, le blanc et le noir : les murs dont les colonnes romaines ajoutent une grandeur royale ainsi que le sol sont d'une blancheur éclatante, de grandes fenêtres blanches comportant une quarantaine de carreaux vitrés apportent la lumière suffisante du soleil afin d'éclairer la salle tout en finesse, tout le long des centaines de tables noires nappées de blanc déjà préparées pour le service ainsi que des chaises noires attendent patiemment les nouveaux et anciens étudiants. Au plafond une fresque italienne représentant les cieux ajoute une touche d'un luxe artistique. Au milieu de la pièce pend un majestueux lustre noir rond dont de longues piques noires se dispersent dans la salle avec au bout des sphères lumineuses semblant flotter dans l'air.
« Prenez place dans le calme, nos serveurs vont vous apporter l'entrée du jour ainsi que la suite de ce repas. Après quoi, vous regagnerez les jardins, puis lors du couvre-feu nous vous prierons de rejoindre vos habitations. Nous vous souhaitons bonne dégustation. »
Dans un calme d'admiration, les filles et moi prenons une table près du mur, nous nous asseyons et attendons la suite. Quand tout le monde fut assis, des serveurs défilèrent entre les tables tels des danseurs gracieux. L'un d'entre eux, brun aux yeux marrons et habillé proprement de noir et de blanc s'approche de nous et sans une émotion apparente nous dépose l'entrée ; elle est composée de salades vertes pétantes, de tomates rougissantes, une noisette de thon frais, tout ses légumes et crudités donnent une sensation de fraîcheur colorée. Le plat principal est une grande assiette comportant un magret de canard et du riz en sauce extrêmement bien présentée.
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Elite
ActionLa nuit, ils sortent. Le jour, ils disparaissent. Ce ne sont pas des animaux, ce ne sont pas non plus des hommes au règne d'un monde détruit. Eux, sont jeunes, mais ils ne savent pas qui ils sont vraiment. Entre deux forets, deux mers, dans une prai...