Prologue

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J'avais pris pour habitude d'aller tous les ans au vide-grenier de Rennes. J'aimais l'ambiance qui y régnait : les clients venus chercher des objets improbables, les vendeurs professionnels qui clamaient haut et fort que leur plantes ou que leur jouets étaient les meilleurs du marché alors que les particuliers attendaient tranquillement en sirotant une bière ou une limonade que des acheteurs viennent acheter ces objets qui ont fait partis de leur vie, les galettes-saucisses de la buvette, LA spécialité bretonne.

Comme chaque année, je commençais par faire consciencieusement le tour du vide-grenier en jetant des coups d'œil de gauche à droite aux objets qui m'intéressais. Un stand attira alors mon attention, il ne contenait pas grand chose mis à part quelques bibelots inutiles mais au milieu de la table qui contenait tous ces objets trônait une magnifique poupée de porcelaine blanche. Elle avait ls yeux verts, les cheveux bouclés blonds et un sourire énigmatique. Je décidais tout de fois de continuer mon repérage . Il était 12h30 quand mon estomac cria famine si bien que je me dirigeai vers la buvette avec une amie rencontrée plus tôt dans la matinée. Je lui parlais de cette poupée qui m'avait étrangement attiré et elle me conseillait de l'acheter pour ma nièce de 6 ans.

Je cherchais pendant près de 30 minutes le stand, il me semblait pourtant l'avoir vue devant une boulangerie près de la rue commerçante mais il ne s'y trouvait plus, à la place une mère et ses enfants vendaient des jouets pour bébé. Je leur achetais une peluche, ma sœur allais bientôt être maman et je ne lui avait toujours pas trouvé de cadeau de grossesse, ce fut chose faite. Au coin d'une ruelle nettement moins passante, je l'aperçus enfin. Le vieil homme me toisait avec un regard vitreux. J'entamais la discussion :

-« Excusez-moi, dis-je, le prix de la poupée s'il vous plaît ?

- 20 francs, répondit l'homme.

- Je n'ai pas de francs sur moi, on paie en euros de nos jours, m'exclamais-je

- Alors 20 euros

- 15 euros ? ,négociais-je.

- Marché conclus. Tenez. Faites attention elle est fragile et mange beaucoup.

- Très bien, répondis-je, étonnée par la dernière phrase du vieil homme.

- Bon voyage, aurevoir » , répondit-il comme s'il était en transe.

Je décidais de m'éloigner le plus vite possible de l'individu. Je marchais rapidement vers chez moi avec la désagréable sensation d'être épié, l'impression disparue aussi rapidement qu'elle était apparue. En arrivant chez moi, je déposais la poupée sur la table du salon, partais emballer la peluche et allais me laver les mains. A mon retour, la poupée était assise sur une chaise et regardait le chat. Il me semblait pourtant l'avoir déposé sur la table.

J'étais bien loin d'imaginer ce qui allait m'arriver...

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Voilà le prologue de mon livre.

J'espère qu'il vous plaira.

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Bisous

La poupée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant