Chapitre second: Donne moi ta main

160 12 12
                                    

La jeune fille était restée à son chevet, le surveillant, l'admirant dormir. Il semblait si posé, si reposé, si serein. On n'aurait jamais cru à ce qu'il avait vécu ces derniers mois en le voyant ainsi.
Elle s'endormait sur le fauteuil ocre de la pièce, fatiguée ne n'avoir dormir très peu. Elle se fût réveillée par le paternel du blessé, un sourire attendrissant aux lèvres, une tasse de café à la main.

«Natsuki, tu devrais rentrer chez toi, on va le surveiller. S'il y a du nouveau, nous te contacteront. Je me sens mal qu'un inconnu prive sa vie pour veiller sur mon fils. Va te reposer Natsuki. »

«Vous êtes sûrs ? Je... Je peux rester, ça ne me gène pas. Enfin, ça me rassure... »

Il n'avait rien répondu, il avait simplement lancé un regard attendri à l'étudiante, ce qui confirmait ces dires.

«Ouais... Je vais rentrer... Appelez moi s'il vous plait.»

«Je n'y manquerais pas.»

Elle se levait, le regardait dormir comme un enfant, bien sage et silence, dormant paisiblement.
La jeune fille soupirait longuement et tendait sa main afin de caresser les cheveux blonds pâles s'offrant à elle.

«J'espère te revoir vite, Katsuki.»

Avait-elle précisée, tout bas, la voix faible et craquelée.
Oreki prenait son sac sur son épaules et saluait les parents Bakugo. Quitter l'hôpital lui posait problème, elle ne voulait pas rentrer chez elle, elle voulais rester près de lui, à le regardait dormir, et espérer voir son sourire.

Mais elle pouvait tout à fait être fière d'elle car cette nuit, elle avait sauvée quelqu'un.

Elle était dans une rue, ni trop sombre ni trop bien éclairée, la musique dans les oreilles, la pluie tombant très légèrement, elle s'en fichait de toute façon, la pluie ne la gênait pas. Enfaite, elle aimait ça. Elle ne savais pas vraiment pourquoi, peut-être parce qu'elle trouvait ça reposant ou bien parce qu'elle partait du principe qu'elle n'a pas besoin de raison pour aimer quelque chose.

«Katsuki hein...»

Elle le revoyait dormir, peureux, prenant la main de sa mère, tout allait si vite. Elle ne voyait pas qui aurait pût faire quelques chose d'aussi horrible à quelqu'un comme lui. Bien évidemment, elle savait de lui qu'il n'était pas parfait, mais elle ne pouvait s'empêcher de le trouver incroyable.

Sans s'en rendre compte, elle était arrivée chez elle.
C'est alors normalement qu'elle ouvrait la porte et lançait un "Je suis rentrée ". Une petite tête rousse se précipitait dans ses jambes, la tennant de toutes ses forces, la voix tremblante.
Elle se penchait pour le prendre dans ses bras, lui caressant les cheveux, tentant de rassurer le plus petit.

«Je suis là maintenant, Hiiro, arrêtes de pleurer, s'il te plait...»

Serrant son étreinte, laissant tomber son sac et sa veste, pour calmer son frère. L'étudiante exerçait de longs mouvement dans le dos de l'enfant ne voulant que son calme.

«Tu as étais sage ?»

Le petit avait répondu silencieusement avec un signe positif de la tête. Alors commençait une discussion basique, entre grande sœur et petit frère.
Elle l'avait aidé pour ses devoirs, avait préparée le dîner.

«Je vais en amener à maman okay ?»

«'e 'iens a'ec 'oi...»

Le jeune Hiiro montait les escaliers, main dans celle de son aînée, grande, forte, mais aussi souple et féminine.
La plus grande ouvrait une porte en bois repeint, accédant à une pièce toute de blanc peinte, un lit hospitalier au centre, des moniteurs aux bruits incessants remplissant la pièce silencieuse de part la personne qui s'y trouve, qui s'y soigné, qui y vis, qui y lutte.

-W  I  N  T  E  R-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant