Chapitre quatrième: Pourquoi a-t-il fallu que ça se termine ainsi ?

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Katsuki posait son sac sur son lit que sa génitrice avait pris le soin de faire, bien au carré. Il avait remarqué que sa chambre n'avait pas changée, signifiant que ses parents n'avaient pas perdu espoir, qu'ils n'avaient pas baissés les bras, ce qui réchauffait le coeur du héros. Il admirait en détails tout ces objets l'entourant, semblant ne pas reconnaitre sa chambre, semblant n'être qu'un inconnu dans ce lieu. Il touchait du bout de ses doigts un cadre photo, qui le faisait sourire tristement, il regardait la détails, ses mains dans celles de ses parents, souriant de toute ses dents, une photo de lui enfant. Lorsqu'il entendait des pas se rapprocher, il reposait le cadre, verre contre le mobilier, semblant trouver cette nostalgie, cette peur du temps qui passe, gênante. 

Il se retournait vers sa mère en lui donnant un faible sourire, sa génitrice, elle, semblait avoir les yeux brouillée par les larmes. Le blond posait une main qui se voulait rassurante sur l'épaule de sa mère, et déposait sur son front un doux baiser.

«Je suis rentré maman...»

Avait-il dit bas, souriant plus sincèrement que précédemment.

«Je le sais Katsuki... Je ne veux pas te perdre à nouveau... Tu es enfin sortis de l'hôpital après trois semaines et j'ai... J'ai la mauvaise impression que on va encore t'arracher à moi.»

Avait répondu la jeune femme en replaçant correctement le devant du gilet en laine beige de son fils.

«J'vais pas partir d'aussitôt, tu sais.»

«Je... Je le sais aussi ça Katsuki... Je te laisse vider ton sac, je-je vais préparer le repas... Je t'appelle lors que c'est terminé d'accord ?»

«Oui maman.»

«Oh hm... Un certain Eijiro Kirishima m'a appelée, il voulait s'assurer que tu allais bien, parce que tu, et je cite, "ne répond pas à ses messages". Madame Midoriya est passée aussi, avec son fils, elle a pris le temps de te faire des confiseries alors, pense à les manger.»

Avait sourit Mistuki, caressant de son pouce la joue de son fils.

À peine sa mère tournait les talons, il faisait taire son sourire, il reprenait sa mine neutre, ses yeux vides, et tournait son regards vers sa fenêtre. Il était vrai que c'était l'hivers, que le soleil se couchait plus tôt, que la lune apparaissait brillante, accompagnée de millards d'étoiles et de constellation, toute aussi belles que grandes. Le blond ouvrait sa fenêtre en grand, laissant le froid pénétrer dans la pièce, laissant le vent lui glacer la peau. En regardant les étoiles, il y reconnus des tâches de rousseurs, douces et fines. Ses tâches de rousseurs. Il la revoyait lui sourire, lui tendre la main.     

«Natsuki hein...»

La rousse s'attachait les cheveux en un chignon décoiffé, surveillant d'un oeil en coin son jeune frère, buvant un chocolat chaud et jouant avec ses figurines de dinosaures.

«Bah alors ? Toujours dans la lune toi hein ?»

«J'ai l'droit de surveiller mon frère Satomi...»

Avait-elle soufflée, préparant un café serré pour la table seize.

«Madame sors ses griffes, excusez moi votre majesté.»

Le dit "Satomi" avait pour nom entier Satomi Akitsuna, il n'était pas parfait, il n'était pas le plus attirant, mais Oreki avait su trouver en lui le meilleur ami dont elle avait besoin, qui l'aidait dans tout ce qu'elle entreprenait, elle se sentait moins seule, moins triste lorsqu'il était là, lui et ses yeux jaunes pâles, lui et sa "gueule d'ange".

«Qu'est qui ce passe ma jolie ? Un problème ?»

Avait-il chuchoté, un ton moqueur accompagné d'un clin d'oeil.

-W  I  N  T  E  R-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant