Drôle de ressemblance

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Oui, je n'apprécie pas du tout le personnage de Camille, j'ai même de gros soucis avec elle car, à mon sens, elle n'a été créée que pour combler le vide laissé par Caroline dans la vie de Klaus et, étant une inconditionnelle du couple Klaroline, cela ne pouvait qu'être aberrant à mes yeux.

Bref, bonne lecture !

P.S. : Ceci est un OS il n'y aura donc pas de suite.

OoOoOoO

Klaus entra dans sa chambre, couvert d'un sang encore bien frais, pour découvrir Camille, dos à lui. D'abord, il sourit, pensant simplement qu'elle l'attendait. Mais quand elle se retourna, une feuille à la main, le visage défait, il comprit que quelque chose clochait. Puis il remarqua que le tiroir de sa table de nuit était ouvert. Il n'arrivait pas à croire qu'elle ait osée fouillée dans ses affaires. Qui était assez fou pour fouiller dans les affaires de Klaus Michelson, franchement ? Elle releva les yeux, ne semblant même pas surprise par la présence d'autant de sang, elle avait l'habitude à présent. À la place, elle se contenta de retourner la feuille face à lui, la tenant devant elle de ses mains tremblante​. C'était un portrait qu'il avait fait. Des souvenirs qu'il s'entêtait à dessiner encore et encore comme pour ne pas oublier les traits si doux de cette femme qui avait autrefois était son seul but. Quand elle reprit la parole, ce fut d'une voix blessée et tremblante :

- Je cherchais du papier et un stylo pour te laisser un mot et je suis tombé sur ça... je... C'est idiot mais, au début, j'ai crus que c'était moi. J'ai attrapé le dessin en me disant à quel point tu dessinais bien et puis, j'ai pensée, que tu dessinais trop bien pour que ce soit moi. Alors je l'ai retourné - elle retourna la feuille en même temps et lus l'inscription : - Caroline Forbes, élection de Miss Mystik Falls.

Il se contenta de la regarder, sans rien dire. Après tout, que pouvait-il dire ?

- Et ce n'est pas la seule. Il y en a tellement. Murmura-t-elle, défaite, en attrapant un tas de feuille à dessin dans sa table de chevet avant de les répandre sur le lit. Et le fait qu'il y en est tellement et que tu les gardes là, juste à côté de ton lit parmi tout autre endroit, me pousse à me demander qu'elle place elle a encore pour toi.

Il grimaça mais resta toujours silencieux.

- Mais tu sais ce qui m'inquiète le plus ?, reprit-elle, les larmes aux yeux.

Il détestait la voir souffrir ainsi.

- C'est que je lui ressemble... Je... C'est exactement moi.

Non, c'était faux. Elle n'avait rien à voir avec Caroline.

- Ce qui me pousse à me demander si tu es avec moi par défaut. Si tu ne préfèrerais pas être avec elle. Si tu n'es pas avec moi uniquement parce que je lui ressemble, une sorte de substitue malsain.

- Tu n'as rien à voir avec Caroline. Trancha-t-il.

C'était sorti plus abruptement qu'il l'avait voulu. Trop durement.

- Et c'est censé vouloir dire quoi ?, demanda-t-elle.

- Que tu n'es pas elle.

- Je sais que je ne suis pas elle ! Je te demande pourquoi elle me ressemble tellement ! Si tu m'as choisie moi parmi toutes les filles de la Nouvelle Orléans à cause de ma ressemblance avec elle ?!

Drôle De RessemblanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant