Laisse moi deux semaine.

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J'ai peur.
Tellement peur.
Je crois que ma respiration se bloque.
Et je crois qu'il va répondre quelque chose que je ne veux pas.
Quelque chose comme c'est finit entre nous. J'ai peur qu'il préfère se détruire et me laisser. Moi. Je pourrais tout faire pour lui. Mais l'amour nous détruit. L'amour nous a détruit. Je sais même pas comment j'ai fait. Pour le regarder tomber dans l'alcool. Mais il l'a fait. Au début je n'imaginais pas. Il restait tard le soir et.. Il me disait qu'il était chez un ami ou chez sa soeur parce que ça fait longtemps qu'il l'a plus vu. Comme un con, je l'ai cru. Et il allait dans des bar miteux boire. Et je comprenais pas au début.. Parce qu'il a tout ce dont il rêve. Il est footballeur, il commence à se faire connaitre. Il m'a moi. Il a sa famille. Parce que pour moi quand on boit c'est quand on est triste. Mal. Et que boire est la seule solution. Je peux dire que je suis heureuse parce qu'il ne se drogue pas. Mais il boit, et ça change rien. Je me sens mal. De savoir qu'il boit. Lui. Quand je l'ai su j'ai cru que mon monde s'écroulait. Parce que je l'ai su quand il ne pouvait plus rien cacher. Et j'aurais du douter. Le savoir depuis le premier jour. Savoir quand est-ce qu'il a prit ses premiers verre. Et maintenant, ça m'énerve rien que d'y penser. Alors j'attends. J'attends de savoir sa réponse. Mais j'attends plusieurs minutes parce que c'est comme si il y a un choc dans sa tête et plus de solution. Au début il rigole légerement, il pense que c'est une blague.
Ce n'est pas une blague. Même si c'est le pire pour nous, ce n'est pas une blague. Même si je sais qu'il y a cinquante pourcents de chance qu'il choisit l'alcool, je le quitte. Mais si je le quitte mon corps sera arraché. Détruit. Et au fond il l'aimera encore. Que lui. Jamais encore je n'ai ressentit ce que je ressens pour lui.
"C'est une blague?" Il se remit à rire. Mais en esperant de toute ses forces que je lui dises que s'en ait une. Je rigole pas avec ça. Pas avec l'alcool. Pas avec lui.
"Non. Je suis sérieux." Je mords mes lèvres parce que c'est un tic. Je me dis que je suis sur le point de le perdre.
Je ne veux pas le perdre. Il doit être à moi. Pour toujours. C'est notre destin.
"Tu peux pas me dire d'aller voir un centre, hein? Y'a d'autre moyen?"
D'autre moyen? Il se fout de la gueule de qui là? Il sait très bien que c'est le meilleur moyen. Il veut bousiller sa vie amoureuse, professionel, et sociale pour ça? Il bousille sa vie.
"Tu m'as bien entendu Zayn. C'est finit si tu n'y vas pas. Tu peux pas me laisser, tu sais très bien que tu dois y aller! Tu le sais."
J'ai l'impression qu'il ne va pas me choisir. Et j'ai une énorme boule aux ventre. Mes jambes n'arrivent même plus à tenir debout.
"Je ne peux pas choisir." Il ne peut pas? Il préfère une boisson? Je conçois qu'il est accro. Mais il peut pas me laisser! Il me console. Il est celui qui fait disparaitre mes démons. Et ça fait tellement longtemps que j'ai plus eu de moment intime avec lui. J'ai envie de ses lèvres, et d'enlever son tee-shirt. Parce que je me suis toujours résigné à le faire avec lui quand il n'est pas dans son état normale. Une fois. Une seule fois je l'ai fait. C'est le soir où j'ai compris que quelque chose n'allait pas. Parce qu'il était beaucoup trop violent. Y'avait plus de douceur. Comme si son but était de me faire mal. Je crois que non. Mais ça faisait mal. Je lui disais d'arrêter et il le faisait pas. Alors je suis partis en me débattant. C'était dur. Mais après il m'a tout avouer, avec regres. Mais je l'avais découvert et depuis six mois on ne le fait presque plus. Et faut que j'arrête d'y penser parce que.. Je peux pas y penser alors qu'il va surement me quitter.
"Deux semaine. Laisse moi deux semaine. J'essaie de rien faire deux semaine et si je fais quelque chose, si je craque je pars là bas."
Sa voix est brisé comme si il pensait qu'il était une cause perdue. Et je ne sais pas quoi en penser.
"N... Non. Si tu bois après ces deux semaines? Tu seras encore la personne que je ne veux pas que tu sois."
Parce qu'il est ce que je n'attends pas de lui. Aucun amour. L'amour est mort entre nous.
Il me dit jamais je t'aime, et il me fait jamais d'attention particulière. Aucune. Ça m'attriste.
"Je te le promets! Si je bois.. J'irais quand même. Je peux pas te perdre."
J'espère que au moins il ne ment pas. Que ses paroles sont vrai.
Il vient vers moi. Et il met ses mains sur mon manton, pour que je le regardes droit dans les yeux. Il a l'air sincère et il embrasse mon front. Je me laisse faire et je ne dis rien. Il gagne. Mais je me promets, que si il boit ne serait-ce qu'une goute d'alcool et refuse de partir en centre c'est finit. Définitivement. Il sait que la discussion est finit et qu'il a eut son dernier mot. Il se sent fier.
Je me repousse et part directement dans ma chambre, la notre. Je me mit sur le lit. Je m'allonge. Et il me suit. Il me regarde quelques minutes sans rien dire debout. Mais plusieurs secondes après il s'allonge. Et j'attends qu'il parle.
Il ne dit rien. Mais je sais qu'il va parler.
"Ni." Ni? Ah oui. Mon surnom. Bon dieu. Ça fais tellement longtemps qu'il ne me l'a plus dit. Tellement. J'ai plutôt l'habitude des "salop!" "connard" "tu m'empêche de vivre", ça fais du bien. Oui. De savoir que malgré tout là maintenant, on s'aime. Je le regarde immédiatement. On se regarde. Intensèment.
Comme le premier jour. Et je ne souris pas. Je suis trop occupé à le décrire. Ça fait longtemps qu'on ne s'est plus regarder comme ça.
"Oui ?" Ma voix parait douce. Je me sens beaucoup mieux que n'importe quels jours.
Mon dieu. Il sourit. Son sourire est parfait. Ce métis est bien trop parfait pour moi.
Il est beau. Mais je suis surtout tombé amoureux de son âme. C'est cliché. Mais vrai. Je me souviens des nombres d'heures qu'on a eu de nos rêves, nos futur, nos familles, nos voyage, ce qu'on aime et ce qu'on aime pas.
Comme le premier jour.
"Je t'aime." Il sourit et embrasse directement mon cou. Et je crois qu'il veut faire un suçon. En faite il me fait un suçon. On le voit. Vraiment bien. Comme si il ne l'avait pas fait pour lui mais pour dire que cette marque montre que je suis à quelqu'un. Je suis à lui.
Alors je l'embrasse délicatement et tient son tee-shirt.
"Enlève le moi." Il rit légerement. Il croit qu'on va le faire, mais non. Je vais le déshabiller, son tee-shirt et son jean. Mais la seule est unique raison est le fait que je veux tout toucher. Je veux me montrer qu'il est là et que rien n'a changé dans le fond. Je veux lui faire des bisous partout en regardant un film qu'on ne regardera surement pas. Voilà ce que je veux faire.
"Oui." Je lui enlève. Directement. Et sans qu'il ait le temps de protester je lui enlève son jeans. Mais je crois que ça lui plait. Et il se met sur moi pour m'enlèver mon tee-shirt mais là je proteste et il ne comprends pas.
"On va pas le faire habiller?" Il rit.
"Je n'ai jamais dit qu'on allait le faire." Il se tut, ne comprenant pas.
"Je veux t'embrasser partout. Sur tout ton corps chaud. Et regarder un film, mais je sais très bien qu'on ne le regardera pas. Alors on laissera le film en bruit de fond. Et c'est tout ce que j'ai envie de faire, de savoir que t'es avec moi. De t'embrasser. Ce que j'ai pas pu faire depuis tellement longtemps."
Il souriait. Si il était bourré il serait partit tout en m'insultant parce que c'est pas ce qu'il voulait faire lui. Mais il est d'accord.
"Oui. Je veux bien moi aussi. Mais enlève tes habits. Je veux faire la même chose." Directement je les enlèves. Et on a tous les deux dans notre lit, tous les deux qu'avec qu'une seule chose, notre calecon.
Je me sens pudique. Ce n'est pas normal. Parce que il a vu tellement de fois mon corps, et dans n'importe quelles façon qu'il ne faut pas que je le sois. Mais alors je me met sur lui. Je m'assois sur lui, et j'embrasse son torse. Tout son torse. Je l'embrasse et j'arrive pas à arrêter. Je commence par son bas ventre puis jusqu'à son cou. Et son visage. Puis je finis par embrasser ses lèvres, et notre baiser est long. Passionelle. De temps en temps on parle.
"Tu m'as manqué." Je m'allongeais sur lui et mit mes bras sous son dos.
"Enfin toi sombre. Ton autre toi ne me manqueras jamais." Il sourit tristement. Et il me pose une question.
"Je t'ai fait du mal?" Je mords ma lèvre. Pourquoi il me demande ça?
"Physiquement ou moralement?"
Il caresse mon dos.
"Les deux." Et j'essaie de donner une réponse compréhensible. Pour qu'il me comprenne.
"Tellement." Voilà. La seule chose qu'on peut dire. Il m'en a fait tellement. Tous les jours, toute les minutes passaient avec lui.
"Je suis un connard, c'est ça?" Je ne réponds pas. Je peux rien dire à ça. Oui s'en est un. Pour tout ce qu'il m'a fait. Mais qui peut le blâmer?
"Réponds moi." Il me force à le regarder. Ce Zayn m'a manqué.
"Un peu." Je sais pas si c'est méchant mais je me sens obligé de me justifier.
"Parce que.. tu étais bourré. Tu n'es pas un connard quand tu es sans alcool. Tu es mon amoureux et je ne peux pas dire que tu es un connard parce que je te mens pas."
Il sourit tristement.
"Des gens t'ont dit de me quitter, pas vrai?"
Tellement. Aussi. Seulement ma famille connaissait ma situation avec Zayn. Et ils m'ont tous dit un par un de le quitter. Que j'étais tout ce qu'il ne méritait pas. Et que j'étais trop bien pour lui.
"Oui. Ma mère. Mon frère. Mon père. Et les autres ne savent pas trop pour notre relation."
"Donc ta famille me déteste?"
Merde je dois répondre quoi à ça? Bien sur. Ma famille déteste Zayn. Et ça me rend triste mais je sais que si je n'étais pas à ma place je le détesterais comme eux.
"Oui." Il serrait mes mains.
"Donc je suppose que si un jour on se mari, ou ce genre de merde ils feront tout pour qu'on se quitte."
"Je ne sais pas." Il caressait mes hanches. Gentillement et amoureusement.
"Ma famille me déteste aussi." Il le dit comme si ça le brisait. Ça le brise en effet, et je déteste le voir comme ça.
"Parce que tu es devenu quelque chose qu'ils n'ont jamais venu. Si je veux que tu ailles en centre c'est pour toi. Ton bien. Ils sauront que t'as pris une décision, de n'être plus un pauvre alcoolique. "
Il sourit.
"Je ne le veux plus. Mais mes soeurs me manquent. Ma mère, et mon père aussi. Tu penses que si je vais le voir dans la semaine, ils me fermeront la porte au nez?" Il a peur. Ça lui fait peur.
"Je ne sais pas Zayn.. Je ne sais pas.. Mon amour, je sais pas. Vas-y. Si tu veux.. Je viendrais avec toi."
Parce que même si Zayn reste un alcoolique, et qu'il me fait mal, Zayn est toute ma vie.
Je serais toujours là pour Zayn.
Toujours.

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Voilà le chapitre est fint!
J'espère que ça va vous plaire, personnellement j'en suis pas très fier.
Sinon mettez un commentaire, au moins pour dire que vous avez lu!

À votre avis comment va être la rencontre avec Zayn et sa famille?
Et j'ai pleins de nouveauté par rapport à Niall qui se passeront dans les prochains chapitre.
Vous allez surement me détester pour ça.
Bonne lecture! 💖

Ziall ; I hate you fic.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant